Notre Père Quetzalcoatl

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Les Aztèques ont écrit leurs nombreux mythes dans des codex. Plusieurs se sont conservés malgré les siècles et les rapines des conquérants, car il s’est toujours trouvé un initié pour cacher ces précieux documents, les soustrayant ainsi aux convoitises des ignorants. Cette charge sacrée nous vaut à présent de très nombreuses informations sur les dieux créateurs et l’origine du monde, selon leurs ancêtres Toltèques.

 Ainsi, Quetzalcoatl apparaît souvent au fil des Codex, et sous des apparences très diverses. Il ne faut pas confondre Quetzalcoatl, le créateur des premiers temps, l’envoyé des dieux qui vivent dans le ciel, avec différents personnages historiques plus récents qui se sont parés de ce titre. Tous les Jésus ne sont pas le Christ. Des chefs de guerre du 10e siècle, notamment, se sont appelés comme leur dieu père. Mais le premier, le seul, le vrai, Quetzalcoatl le magnifique, le créateur, se trouve mis en scène

« de façon fort détaillée dans La Leyenda de los Soles qui fait partie du Codex Chimalpopoca. Les dieux s’étant concertés, ils décident d’envoyer Quetzalcoatl au Mictlan récupérer les os des humains des créations précédentes. Quetzalcoatl se présente devant le Gardien des Enfers Mictlan-tecuhtli et lui demande les « os précieux » pour « faire avec eux ceux qui habiteront sur la terre ».

Le Gardien soumet Quetzalcoatl à une épreuve : pour avoir les os précieux, il devra faire sonner une conque sans trous. Quetzalcoatl appelle les insectes à son aide : des vers percent des trous dans la conque et des abeilles la font sonner. Mictlantecuhtli laisse alors Quetzalcoatl prendre les os et la fuite. Mais le Gardien se ravise, et ordonne à ses hommes de capturer le fugitif. Ils font tomber Quetzalcoatl dans un grand trou, où les os sacrés se brisent. Quetzalcoatl les ramasse et les fait moudre. Sur cette poudre, Quetzalcoatl fera couler sur eux le sang de son sexe. Les autres dieux présents font de même et de cette « pénitence » vont naître « les serviteurs des dieux », c’est-à-dire l’humanité actuelle. » (source)

 

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Mictlan, traduit par « les Enfers », est un nom nahuatl qui signifie lieu de la mort ou pays des morts, de micqui, la mort, et tlan, le lieu. Il correspond exactement au lieu des morts des Egyptiens, l’Amenta, qui correspond à l’Atlantide. Car l’Atlantide était ce vaisseau-mère flottant dans l’océan Atlantique où se trouvaient stockés les gènes des innombrables espèces d’hominidés recensées par les dieux terraformeurs.

Quand on connaît la version sumérienne de la création de cette humanité, on est confondu par les concordances. Il suffit de remplacer Quetzalcoatl par Enki, et ça fait la rue Michel. Si on connaît aussi la version grecque, on remplace Quetzalcoatl par Prométhée, et le tour est joué. Si on connaît les versions de la Bible, de la Torah ou du Coran, on est comme deux ronds de flan. Suffit de changer les noms et l’affaire est dans le sac. C’est du pareil au même. Ce qui, soit dit en passant, prouve assez qu’il s’agit d’une histoire vraie. Si c’était des conneries, tout le monde ne raconterait pas les mêmes.

Les terraformeurs sont venus des étoiles lointaines dans leur gigantesque vaisseau-mère, une véritable planète vagabonde nantie de toutes les commodités d’une telle expédition. Ils n’en étaient pas à leur première mission. Leur chef s’appelait An / Un / One / Anu / Uno / Ein / Oum / Om , qui signifie le premier. Ce qui explique pourquoi la lettre A est la première lettre de l’alphabet.

Anu l’Un a chargé son meilleur généticien, le prince Prométhée / Enki / Quetzalcoatl / Yahveh / Rama / Osiris de concevoir un nouvel humain, en utilisant les gènes d’une variété d’hominidés. Ce sont les « os précieux » que Quetzalcoatl doit aller chercher sur Mictlan, la Terre des Morts, ou en langue des Oisons le Pays Mixte, car les dieux y côtoient les hommes, c’est à dire sur l’île artificielle Atlantide. Quetzalcoatl, ingénieur en génie génétique, va extraire l’ADN des os des hommes d’avant. Pour cela, il doit les réduire en poudre. Ensuite, il mélange cet ADN des hommes primitifs avec le sien propre, un ADN divin.

On voit comment ce mythe curieux, qui au départ ne veut pas dire grand chose, se révèle la parfaite description des événements de notre conception in vitro. Ne vous méprenez pas : l’être humain existait bien avant cette intervention. Ceux qui nous ont mis au point étaient déjà des hommes. Notre espèce est innombrable, elle occupe la terre depuis son origine, et elle existait ailleurs bien avant, voilà ma conviction. Croire sans y croire

Sur ce point précis, l’antiquité et la tradition ésotérique font la même réponse : il y a eu cinq humanités correspondant aux cinq âges, ou yugas en Sanskrit. La nôtre est la cinquième. Ou la sixième, il n’y a pas unanimité. Quetzalcoatl appartient à l’humanité précédente, et celle qu’il s’affaire à créer c’est la nôtre, dernière en date. Les dieux d’avant nous ont créé pour que nous prenions leur suite, puis il sont partis. Ils sont rentrés chez eux, où que ce soit. Un jour viendra, ce sera notre tour de créer une espèce d’hominidés plus petits que nous, pour gérer cette planète après notre départ.

 

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Pouvons-nous dater l’intervention de Quetzalcoatl sur la génétique des hominidés ? Pouvons-nous dater la création de l’humanité actuelle ? La réponse est oui.  Selon la même source,La Leyenda de los Soles part of the Chimalpopoca Codex Quetzalcoatl est également un protagoniste du mythe qui raconte l’acquisition de la nourriture destinée aux hommes.

La Leyenda de los Soles rapporte que les dieux se demandèrent ce que mangeraient les hommes qu’ils venaient de créer. Quetzalcoatl, qui avait vu une fourmi rouge transporter du maïs, chercha à savoir d’où il provenait. La fourmi ne voulut d’abord pas répondre, puis finit par l’emmener à l’intérieur du mont Tonacatepetl. Quetzalcoatl, qui s’était métamorphosé en fourmi noire, en ramena le maïs. Les dieux, après l’avoir mâché, en nourrirent les premiers humains. Les dieux se demandèrent ensuite comment pénétrer dans le mont Tonacatepetl. Quetzalcoatl n’arriva pas à le déplacer en le tirant avec une corde. Oxomoco et Cipactonal prédirent alors que seul Nanahuatzin parviendrait à fendre la montagne. Ce qu’il fit. Ensuite les dieux Tlaloque dérobèrent toutes les vivres.

 

Que nous dit cette légende ? Ce fait central : c’est le dieu Quetzalcoatl qui a introduit le maïs en Amérique. La chose n’a rien pour surprendre, car les dieux terraformeurs ont apporté avec eux toutes les céréales que nous mangeons aujourd’hui.

A l’Asie, ils ont donné le riz. A l’Europe, le blé. A l’Afrique, le mil et le manioc. A chaque région sa céréale, qui est toujours la base de l’alimentation locale. Or on connaît la date de l’apparition du blé et de l’agriculture. Premières traces, en Egypte, vers 10.000 AEC. Puis la Mésopotamie, vers 8000 AEC. Le maïs cultivé apparaît en Amérique vers 8000 AEC. On peut donc en conclure que Quetzalcoatl s’est manifesté à cette date, durant le 9e millénaire AEC, ce qui fait de lui le contemporain de Héraklès Hercule dans la mythologie grecque. Lui aussi a vécu au moment où l’agriculture et l’élevage se sont développés, car plusieurs de ses travaux portent sur ces domaines.

La fin de la légende rejoint les mythes égyptiens et sumériens : les Tlaloques, dieux qui vivent sur le vaisseau-mère Hyperborée / Nibiru, vont voler le maïs délicieux aux humains.

 

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Les dieux d’avant avaient tellement envie de manger des légumes qu’ils ont créé les petits humains pour en faire pousser. Car leurs premiers assistants, les Anges / Géants, étaient bien incapables de cultiver la terre et d’élever du bétail. Leurs doigts étaient trop gros pour manier les graines, leurs gestes trop maladroits pour soigner les petits animaux. Eh oui, c’est ainsi. Nous devons notre existence à la gourmandise des dieux. Et à leur luxure, s’agissant de nos femmes et de nos enfants…

 

Quand les historiens changeront de lunettes, leur myopie deviendra supportable.
Lao Surlam