Ram le Bélier

 

Ramos le druide, Ram le Bélier, Rama le conquérant : trois visages parmi les multiples faces d’or du plus grand empereur de tous les temps. L’histoire l’a oublié, lui qui fut le modèle d’Hannibal et le héros d’Alexandre, qu’il éclipse tous deux par sa puissance et par sa gloire.

Pendant que le druide Ramos soignait et guérissait, son frère Cuchulainn n’avait goût qu’à se battre. Souvent il provoquait son frère en combat singulier dont l’issue ne lui était pas toujours favorable. La magie de Ramos jointe à son art de la guerre faisait souvent merveille. Suite aux événements qu’on a vus, les deux frères durent quitter l’île natale, et se résoudre à l’exode avec leur clan. Cuchulainn partira vers l’ouest pour aborder les côtes de l’actuel Mexique, où il est encore honoré par les Mayas sous le nom de Kukulkan.

Tandis que son frère Ramos choisira de partir vers l’est. Son puissant cortège s’ébranla avec armes et bagages, pour une des plus fameuses migrations de population de la protohistoire. On peut avoir du mal à se représenter un tel exode. Les files interminables d’hommes, de femmes et d’enfants, traînant leurs biens sur des brouettes à deux roues, sans l’aide du cheval, qui n’était pas encore domestiqué. Mais avec le secours d’engins volants, d’armes technologiques et d’une science militaire héritée des Hyperboréens, et qui datait des Atlantes, maîtres du monde pré-diluvien.

 

 

Ram partit en exode – le mot est juste, car l’odyssée de Rama ressemble à celle du peuple de Moïse. Ram n’a pourtant pas traversé la Mer Rouge. Il a gagné le Caucase d’où il est redescendu vers l’actuelle Turquie, où il épousa la belle Henneh. Homère l’appellera Hélène… De même le peuple de Moïse fit plusieurs escales, plus ou moins longues, afin que l’exode des Hébreux dure bien les quarante années des Ecritures. Quarante ans pour faire quelques dizaines de kilomètres, il faut chevaucher des escargots ou s’arrêter à tous les bistrots. Et il n’y en a pas.

En fait, quarante années, c’est la durée du long exil de Ram, comment il gagna la Perse, puis l’Inde. Comment il pacifia ce pays, usant de méthodes magiques, mais ne rechignant pas au combat s’il le fallait. Ram séduisait au premier regard, il charmait les femmes comme les hommes, il envoûtait les foules et galvanisait les plus grands chefs de clan. Il préférait toujours entraîner dans sa transe musicale plutôt que de défier et d’affronter arme au poing.

 

ram-belier-temple-inde-200po«Dans plusieurs occasions importantes, Ram se montra digne de sa haute réputation. Son active sagesse prévenait tous les besoins, aplanissait toutes les difficultés; soit qu’il parlât, soit qu’il agit, on sentait dans ses paroles comme dans ses actions quelque chose de surnaturel. Il pénétrait les pensées, il prévoyait l’avenir, il guérissait les maladies; toute la nature semblait lui être soumise. C’est lui que les Hindous honorent encore sous son propre nom de Rama; c’est lui que le Tibet, la Chine, le Japon et les immenses régions du nord de l’Asie, connaissent sous le nom de Lama, de Pa, de Pa-pa, de Pa-di-Shah, ou de Pa-si-pa. C’est lui que les premiers ancêtres des Persans, les Iraniens, ont nommé Giam-Shyd, à cause qu’il fut le premier monarque du monde. » nous dit Fabre d’Olivet.

Si Ram est bel et bien le premier roi des hommes, c’est aussi le titre de Gilgamesh. Lui et Ram ne feraient donc qu’un seul héros ? C’est bien possible, car la présence de ce héros gigantesque est à l’origine de nombreuses traditions. Ainsi, Ra l’Egyptien est un des autres noms qu’on prête à ce héros. Les Celtes l’ont appelé Bel, les Gaulois l’appelleront Bélénos, et pour les Perses il sera Bélial.

 L’ère du Bélier lui donnera de nombreux émules, qui tous se réclameront de sa magie et de sa science, comme Ab Ram l’Hébreu qui devint Abraham, ou comme Ramsès le Grand, Menpehtyrê Ramsès Ier (né vers 1351 avant notre ère et décédé v. 1294 avant notre ère est le pharaon fondateur de la XIX dynastie de l’Égypte antique. (source)

On a prétendu que Salomon tenait de Ram son fabuleux engin volant ainsi que ses secrets de magie. L’empereur Héliogabale, initié par la foudre, aurait eu Rama dans ses ancêtres. Abraham aussi. C’est ainsi que Ram le Bélier devint le tout premier des Fils du Soleil.

La légende dit qu’il eut quatorze filles de trois mères : avec sa première épouse, la blonde Henneh de Troyes, qui devint Hélène pour Homère, Ram eut six filles ; avec sa deuxième femme, la brune Sita de l’Indus, il eut cinq filles ; enfin de son ultime compagne, la sage Yolma du Tibet, il eut trois filles.

On ne sait pas s’il eût des fils, mais ses héritiers furent nombreux. Tous régnèrent sous le nom de Rama, qui est devenu un titre, comme César ou Auguste à Rome. Et cette dynastie garda le pouvoir sur la majeure partie du monde durant près de deux mille ans. Le grand mystère, mes chers amis, demeurera éternellement : pourquoi a-t-il fallu effacer le nom et les exploits de ce pur génie, premier roi des hommes, premier empereur du monde, réconciliateur des deux sexes qui avant lui se livraient une guerre atroce, et modèle du prince charmant par la façon exquise dont il traitait les femmes ? Lisez ceci, vous comprendrez ce que je veux dire.

 

Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire.
Nicolas Sarkozy