Moïse et l’arche perdue

 

A-t-on vraiment retrouvé l’Arche perdue ? C’est bien possible. Sait-on seulement que c’est une machine, à quoi elle sert, et comment elle marche ? C’est beaucoup moins sûr. L’Arche d’Alliance est un des plus anciens mystères archéologiques, la littérature et le cinéma s’en sont souvent emparés pour donner le grand frisson, mais personne n’a donné d’explication satisfaisante.

 L’Arche apparaît pour la première fois dans le récit de l’Exode, quand YHVH donne à Moïse des instructions détaillées pour fabriquer une triple boîte surmontée par le « Saint des saints », une statue d’or aux pouvoirs « magiques ». D’après ces instructions, l’Arche mesurait 133 cm de long, sur 87 de large et autant de hauteur.

Le plateau (ou Siège de Miséricorde) ne devait guère dépasser les 30 centimètres. Juste un peu plus grand qu’une boule de foudre. La notice de montage donnée par YHVH stipule que chacun des trois coffres doit être fait d’un sandwich de plaques d’or et de bois d’acacia. 

Notons déjà que l’or est le métal le plus conducteur, tandis que le bois d’acacia est un excellent isolant. Comme un bon ingénieur, YHVH explique à Moïse dans quelle condition l’Arche ainsi faite pourrait être manipulée. Cette tâche, dangereuse, sera confiée à un clergé spécial, les Lévites, formés pour ce travail et portant des vêtements protecteurs. Comme on le voit, YHVH ne rigole pas avec la sécurité, et il a bien raison : malgré ses mises en gardes, plusieurs accidents mortels furent à déplorer parmi le peuple mosaïque.De Moïse

 

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« Dans Samuel II, 6, l’arche est transportée en char à bœufs, ce qui semble l’avoir déstabilisée : « Et quand ils arrivèrent à l’aire de Nacon, Uzza avança la main vers l’arche de Dieu et la saisit, car les bœufs la secouaient. Et la colère du Seigneur s’enflamma contre Uzza ; et Dieu le frappa à cause de son erreur; et il mourut là, près de l’arche de Dieu ». 

La force de l’arche précipita donc Uzza dans une mort instantanée ! C’est tout à fait vraisemblable car la juxtaposition d’un conducteur et d’un isolant crée un condensateur électrique. L’Arche accumulait sans doute l’électricité pendant des jours (voire des années) avant de se décharger brusquement, soit sur quelqu’un, soit dans la terre via un conducteur (câble, baguette métallique) touchant le sol. Faute de mise à la terre, la charge électrique accumulée pouvait créer chez qui la touchait un choc brutal, voire fatal, soit par lui-même soit par la surprise qu’il causait. Une fois déchargée, l’Arche redevenait inoffensive à toucher, comme les prêtres du temple devaient en faire la démonstration. » (source)David Childress, Les technologies des dieux 

L’arche d’alliance n’était sûrement pas un exemplaire unique. Il y a eu d’autres boîtes en or qui lancent des éclairs. Dans les Textes des pyramides, un récit parle de la boîte en or où Ra aurait mis sa baguette, une mèche de ses cheveux et son uraeus : c’est le cobra dressé, en or, qui orne le front du pharaon.  

« Talisman redoutable, cette boîte, avec son étrange contenu, resta enfermée dans une forteresse sur la frontière orientale de l’Egypte de nombreuses années après que Ra fut monté au ciel. Quand il devint pharaon, Geb ordonna que la boîte lui fut apportée et descellée en sa présence. A l’instant même où la boîte fut ouverte, une langue de feu en jaillit, tuant sur le coup tous les compagnons de Geb et brûlant grièvement le dieu-roi lui-même. Il est tentant de se demander si nous n’avons pas affaire ici à la description, fort imprécise, d’un engin fait par l’homme, souvenir confus d’une terrifiante machine infernale conçue par des savants d’une civilisation oubliée. » (source)Graham Hancock, L’empreinte des dieux, 1996

Mine de rien, Graham Hancock fait ici une révélation étonnante, en pleine contradiction avec les récits bibliques. La boîte en or appartient au trésor de l’Egypte. Fut-elle stockée hors de la capitale, comme il le précise ? Ou bien se trouvait-elle profondément enfouie sous la grande pyramide, celle qu’on attribue faussement à Khéops ? Il existerait sous le plateau de Gizeh une salle de vastes dimensions –on parle d’un kilomètre carré !- où l’arche aurait très bien pu trouver place avec les autres reliques précieuses de la très haute antiquité égyptienne. Ainsi donc, Moïse aurait fui l’Egypte en emportant cette arche avec lui. Je reviendrai sur ce point dans un prochain article de la même série.

« L’Arche d’Alliance comportait en outre une statue en or dont on méconnaît souvent l’importance, alors même que la littérature ésotérique en fait l’élément essentiel de l’Arche. La Bible la décrit comme le « Saint des Saints ». C’était une statue d’or massif qui représentait deux chérubins face à face, ailes jointes au-dessus d’eux et tenant entre leurs bras tendus un plat peu profond appelé Siège de Miséricorde. Sur ce Siège de Miséricorde reposait une flamme ésotérique.

 


A propos des chérubins :
Qu’on ne s’étonne pas de trouver deux petits angelots dodus et fessus sur la gloire de Shékinah. Ces cherubim ne sont pas ce qu’on croit, loin de là.

Les cherubim de la Bible et de la Torah sont les plus redoutables des anges, doués pour la guerre, prompts à donner la mort aux téméraires. Armés de l’épée flamboyante, qui semble être une arme électronique de type moderne, ils ont reçu de Yahveh la charge de garder la porte du jardin d’Eden, afin que plus jamais les hommes ne puissent y retourner…


 

Le nom hébreu de cette flamme est Gloire de Shekinah, sorte de « feu spirituel » qui était entretenu à distance, initialement par Moïse et après lui par un adepte du Temple. » (source)David Childress, Les technologies des dieux  David Childress est sans doute l’auteur qui approche le plus du cœur du secret. Quand on se prénomme David, on est prédisposé à ce genre de recherches… Mais quand il en vient à l’usage de cette splendide machine, Childress se dérobe devant l’obstacle. Il n’ose pas tirer les conclusions qui s’imposent, alors qu’il a tout compris. Cette arche est bien une machine électrique, il ne peut plus y avoir aucun doute là-dessus.

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Si tu laisses quelqu’un prendre en main ton destin C’est la fin. La fin.
Jean-Louis Aubert