Égypte inconnue

 

« O Égypte, Égypte, il ne restera de tes religions que de vagues récits que la postérité ne croira plus, et des mots gravés sur la pierre qui racontent ta pitié » Ainsi commence le discours d’initiation d’Hermès Trismégiste. (Trismégiste – adj. masc. – Surnom que les Grecs donnaient au Mercure égyptien ou Hermès et qui signifie littéralement Trois fois très grand) (source)  

 

Une résistante

L’initiation du Trois Fois Très Grand ! Ce devait être quelque chose… S’il y eut une terre d’initiation, c’est bien l’Égypte antique. Celle  des pyramides, l’Égypte mythique des sables et des crues fertiles, l’Égypte du Grand Sphinx, autant d’images d’éternité. Tqant de grands initiés ! Hermès Trismégiste, Napoléon et Champollion, Blake et Mortimer, Agatha Christie et Hugo Pratt, Astérix avec ou sans Cléopâtre… Oui, décidément, tous les chemins mènent au Nil.

 

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Pourtant, au fil des siècles, la vision des spécialistes s’est rétrécie, étriquée même. La terre des prodiges a été banalisée, les théories balisées, les âneries officielles avalisées et les subventions canalisées. Il est vrai qu’on les force à ne pas dire ce qu’ils pensent, mais à répéter avec respect et componction les âneries de leurs prédécesseurs. La science ainsi devient catéchisme.

 

La grande Christiane

Il y eut récemment une illustre exception. Ancienne résistante, figure tutélaire de l’égyptologie française, elle est surtout connue pour son combat pour la préservation des temples d’Abou-Simbel. Christiane Desroches-Noblecourt s’est éteinte en 2011 à l’âge de 97 ans. L’égyptologie a perdu une illustrissime, et de plus, une grande initiée. 

Chritiane a travaillée longtemps, comblée d’honneurs. Ses pairs admiraient sa détermination et sa forte personnalité. Ils la tenaient pour la plus grande, le fleuron l’égyptologie française. Ce que wikimerdia ne vous dit pas est le plus intéressant. Quand elle pris sa retraite, elle a changée de ton. Son discours s’est résolument écarté des fadaises cent fois répétées par les égyptologues unanymes. Bien obligés par la peur du chômage.

Sa carrière derrière elle, et quelle carrière, elle était plus que crédible. Alors elle a repris sa liberté de penser. Elle a voulu dire sa vérité. Peu l’ont entendu, beaucoup ont fait comme oui-ki-m’aide-ya, ils ont regardé ailleurs. Une fois de plus, la profession nous a rejoué La Grande Muette, tragédie en 100 actes.

 

 

Tant et si bien que, depuis plusieurs décennies, le véritable questionnement est posé par les amateurs, souvent éclairés, tandis que les égyptologues passent le plumeau sur les momies que leur concède le Caire, par l’intermédiaire du directeur des antiquités égyptiennes, l’éternel Zahi Hawass, personnage hableur, exubérant et haut en couleurs. Après être disparu dans les oubliettes de l’histoire, il paraît que ce triste sire serait de retour aux affaires…

 

Noire Égypte

Pourtant d’inexplicables découvertes relancent l’éternelle question des origines. D’où vient l’Égypte ? D’où a-t-elle tiré sa sagesse, ses arts, son industrie ? Comment expliquer la présence d’une barque égyptienne sur les rives du Mexique ? Et ce prodigieux météorite découvert en 1906, avec ses hiéroglyphes égyptiens antiques, pourquoi l’a-t-on trouvé au Canada ? (source)

L’Égypte antique telle qu’on la connaît serait-elle la survivante d’une civilisation précédente, très développée, répandue sur toute la terre ? Je le pense très fort. L’ Égypte primitive s’appelait Kémet, qui veut dire La Noire. Son peuple n’était pas les Égyptiens, mais les Kémis, les Noirs.

Sans complexe, les égyptologues attribuent ce nom à la terre noire, le limon du Nil. Ils sont en majorité blancs, racialistes sinon racistes, et tous refusent l’évidence : l’Égypte était un pays noir, peuplé par des noirs.

Ce sont les Noirs qui ont créé la première civilisation humaine, elle était devenue planétaire.

Amérique, Océanie, Asie, Europe, les Noirs étaient partout. Une évidence pour moi. L’Afrique n’est-elle pas le berceau de l’humanité ? On y trouve des traces de développement extrêmement anciens, comme les réacteurs du Gabon ou la ville néolithique de Maputo, entre autres. Pour ceux qui s’étonnent que les Noirs soient revenus à la vie sauvage, ou naturelle,  cette évolution s’est produite beaucoup plus tard.

Il s’agit d’un phénomène récurrent dans le passé, que j’appelle le syndrome de Mad Max.

 

 

Black Saga

 

 

Le nez du Sphinx

Noirs ou pas, d’où les anciens Égyptiens ont-ils tiré leur immense savoir ? De la fréquentation des dieux astronautes ? Oui, c’est une hypothèse sérieuse.

Et si la fameuse énigme du Sphinx de Gizeh n’avait pas été résolue par le Grec Œdipe ? Si son véritable secret touchait à son origine, au message très ancien porté sur ses flancs ? Ou sur son nez qui manque ? Un nez probablement négroïde qu’il importait de faire disparaître.  Obélix n’y est pour rien, des Arabes ou des Grecs s’en sont chargés.

Plusieurs géologues ont étudié les traces d’érosion sur le corps du Sphinx. Il s’agit d’une érosion par l’eau, et non par le vent comme le croient les Égyptologues. Selon les mêmes géologues, l’érosion pluviale qui marque la croupe du Sphinx témoignerait de plusieurs siècles de ruissellement. Or cette zone est aride depuis 12.000 ans. Pour y trouver un climat pluvieux, il faut remonter aux alentours de -10.000, c’est à dire en plein dans l’ère du Lion. C’est donc à cette époque que le Sphinx aurait été construit.

 

Un tête intacte

On remarque aussi que la tête du Sphinx n’a pas été touchée par l’érosion. Serait-elle plus récente ? Peut-être a-t-elle été taillée dans une plus grosse tête érodée par les pluies, la tête d’un lion avec sa crinière, par exemple ? Voici la véritable énigme du grand Sphinx : « J’étais jadis un Lion, construit à l’ère du Lion, peu  après le grand cataclysme. » Il y a dix mille ans…

Selon le voyant étasunien Edgar Cayce, les Atlantes maîtrisaient l’antigravitation. Voilà qui explique leur facilité à construire en empilant des mégalithes. Quand on peut faire que des blocs de plusieurs tonnes ne pèsent rien, on a intérêt à s’en servir pour la construction. C’est plus vite construit, plus solide et moins fatiguant que de trimbaler des tas de petites pierres. Dans le cas contraire, il vaut mieux inventer le mortier et construire avec des briques.

Il est vrai que des scientifiques ont émis l’hypothèse que les pyramides pourraient être en ciment.

 

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Le bal des lunes

Il se peut aussi que la pesanteur ait été beaucoup moins grande. C’est la leçon des ères géologiques, qui l’une après l’autre ont connu leur période de gigantisme. Comment ? Pourquoi ? La science nous rejoue La Grande Muette. Et pourtant, hors du sérail muselé, le chercheur Hörbiger a émis une hypothèse ingénieuse, que je prends très au sérieux — même si elle défrise la communauté scientifique. Ou pour cette raison peut-être ! Je la détaille dans l’article Le bal des lunes.

Toute vérité passe par trois étapes : d’abord elle est ridiculisée, puis elle est violemment combattue, enfin elle est acceptée comme une évidence.

Arthur Schopenhauer

 

En tout cas, cette hypothèse fournit une explication convaincante au phénomène du gigantisme. Si ces monuments dits cyclopéens ont bel et bien été construits par des êtres de 54 mètres de haut, comme nous l’indiquent les mythologies, à une époque où la pesanteur était beaucoup moins grande, on comprend que la prouesse n’était pas de les soulever mais d’arriver à les empêcher de flotter dans une gravité quasi inexistante. Il fallait résister à la terrible attraction d’un astre alors très proche.

C’est pourquoi les géants d’avant ont taillé leurs pierres comme de véritables puzzles 3D aux multiples arêtes. Leur emboîtement était si étroit que quand la pesanteur que nous connaissons est revenue, les pierres se sont si bien soudées qu’on ne peut plus passer entre elles la moindre lame. Dans certaines constructions cyclopéennes, on trouve même des agrafes de métal qui les soudent l’une à l’autre. 

De telles précautions ne se justifient que dans un contexte de séismes ou de tsunamis répétitifs. La thèse du bal des lunes y souscrit.

 

 

Temples de vie

Toutes ces questions ont été débattues à plusieurs reprises dans ce site. Partout dans le monde, les chaussées de géants et les murs cyclopéens signent le livre d’or d’un passé oublié. Les pyramides et les mégalithes ne sont pas des tombeaux. Ils sont des temples de Vie, non de mort.

Imposants témoins d’une très antique et très puissante technologie, les pyramides mégalithiques sont beaucoup plus anciennes que ne l’affirme l’archéologie officielle, qui attribue leur construction à des chasseurs-cueilleurs inventifs, à l’aide d’outils en bronze; de cordages et de rampes de terre. Demandez à votre maçon ce qu’il en pense. Il rira au nez de l’archéologie toute entière, et il n’aura pas tort.

N’en déplaise à Napoléon, du haut de ces pyramides, ce ne sont pas 40 siècles qui nous contemplent, mais 14 millénaires.

À l’exception d’embellissements mineurs ou de rehaussements plus récents, les pyramides de Guizeh, la pyramide rhomboïdale, l’Osiréion d’Abydos et les autres ouvrages cyclopéens d’Egypte sont antédiluviens, comme les pyramides du Mexique ou les pyramides bosniaques. C’est le tsunami du déluge qui les a recouvertes de terre alluviale où la végétation a repris ses droits.

Beaucoup d’autres dorment encore dans les jungles d’Amérique. Et la fonte des glaciers du Würm a noyé les pyramides des Tuathas sous la mer d’Iroise. Ainsi finit la glorieuse cité d’Ys.

Seuls les petits secrets ont besoin d’être protéges.Les grands sont tenus secrets par l’incrédulité du public.

Marshall McLuhan

 

La civilisation des pyramides

 

pyram-antarctique3-688poPyramide, Antarctique — collection particulière

 

L’Égypte verte

Il y a 15000 ans, l’Égypte était florissante et le Sahara fertile. J’ai soutenu cette thèse qui paraît évidente. Au beau milieu du Sahara, on trouvait alors une très vaste étendue d’eau douce, le Lac Triton.

Le lac Triton, lac Tritonide ou lac Tritonis[1] (latin : lacus Tritonis, grec ancien : Τριτωνίδα λίμνην) était une grande étendue d’eau douce d’Afrique du Nord décrite dans de nombreux textes anciens. Les auteurs grecs de l’époque classique ont situé le lac dans ce qui est de nos jours le sud-est de l’Algérie et le sud de la Tunisie (actuels chotts el-Jérid et Melrhir).

D’après les détails des mythes tardifs et les observations personnelles rapportées par ces historiens, le lac aurait été baptisé du nom de Triton. Selon Hérodote, il contenait deux îles, Phla, que les Lacédémoniens auraient colonisées selon un oracle, et Méné. (source)

 

L’Arabie verte

L’Arabie saoudite était luxuriante ! Une nouvelle étude menée sur des stalagmites trouvées dans des grottes apporte des preuves irréfutables que la région était verte et luxuriante durant une grande partie des huit derniers millions d’années. Ce phénomène connu sous le nom d’Arabie verte, était encore une hypothèse il y a peu. (source)

Cette étude indique également que la bande centrale des déserts « barrières » du monde, qui s’étendent du Sahara à l’ouest, à travers l’Arabie et le désert Thar en Inde à l’est, étaient jadis des paysages bien irrigués, aux allures de savane. Des écosystèmes qui ont encouragé la migration de primates et d’autres animaux hors d’Afrique, dont Homo sapiens et certains de nos ancêtres hominidés.

 

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Mers de sable

« Les mers de sable que nous avons l’habitude de voir n’ont pas toujours existé« , déclare l’archéologue Michael Petraglia, directeur du centre de recherche australien de l’évolution humaine au sein de l’université Griffith. « Cela a eu un effet considérable sur notre évolution. » (source)

Tout à fait d’accord. Si la science n’explique pas l’origine de ces « mers » étranges, la Bible le fait. La femme de Loth subit une fin terrible qui en dit long sur la technologie guerrière des dieux d’avant… Si l’on croit le livre saint des Chrétiens, Yahweh était tout le contraire d’un dieu bon. Sa colère n’épargnait ni les peuples, ni leurs villes, ni la nature.

Il n’y a pas que Yahweh. Shiva, Zeus et les autres possédaient les mêmes effroyables gadgets. L’arsenal des dieux était vraiment épouvantable… Et la façon dont ils s’en servaient ne l’était pas moins. Où trouver un dieu d’amour dans ce gang de frénétiques ?

 

L’arsenal des dieux

 

 

 Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.
Arthur C. Clarke