Les Loups racontent – 8

 

Chères toutes et tous,

Cette expérience a certainement été la meilleure du genre. Mais des signes inquiétants menaçant ma santé et celle de Noémie me contraignent à interrompre nos rêves astraux, et même à retirer du site tous les articles relatant cette aventure.
Il semble que nous ayons encore défrisé quelques Puissances astrales  — les Archontes Dragons pour ne pas les nommer — qui s’en sont pris à moi comme il y a deux ans en 2023, et qui s’en prennent maintenant à Noémie, mon cœur, mon âme et ma vie.

Ils risqueraient de s’en prendre à vous si je ne tenais pas compte de leurs avertissements. Pour les monstres qu’ils sont, je trouve qu’ils font preuve d’une courtoisie anormale en prévenant avant de punir. Faut croire qu’ils nous aiment bien…

Bref je vous ferai parvenir personnellement le tout dernier compte-rendu qui ne sera pas publié. Il porte sur la seizième et la dix-septième nuit, qui sera la dernière.

La dix-huitième nuit, celle de mardi 11 à mercredi 12 mars, vous la garderez pour vous. Celles et ceux qui veulent m’en parler pourront le faire, ça ne quittera pas la sphère privée.

Quant aux nuits déjà en ligne, je vais aménager un espace privé sur Eden Saga où vous pourrez vous rendre à l’aide d’un code. Ainsi chacune et chacun pourra consulter ses propres récits et ceux des autres Louves / Loups.

Merci infiniment, cette aventure fut la plus belle de toutes, mais j’ai bien peur qu’elle soit la dernière. Prudence est mère de sûreté.

 

Seizième nuit

 

Daniel

Je suis dans un kiosque circulaire où je peux trouver a manger mais un gros monsieur ayant du mal a se mouvoir vient de prendre le dernier paquet de saumon fumé.
Je lui propose de le lui racheté,il refuse en bougonnant
Y a pas de problème monsieur c était juste une question.
Il me bouscule légèrement.
Je vais voir s il n y a pas un resto ou une pizza sur cette place . Je me réveille puis quelques secondes après cet air arrive a mon esprit

No need to run and hide
It’s a wonderful, wonderful life
No need to laugh and cry
It’s a wonderful, wonderful life

Pourquoi courir et se cacher ? La vie est magnifique, magnifique  Pourquoi rire et pleurer ?  Magnifique, magnifique est la vie.
Répète ça tous les matins quand tu te lèves, ta journée n’en sera que plus balaise.

 

Virginie

Cette nuit on était quatre Quatre Louves ? à la poursuite de 4 autres personnes (pour moi c’était ma mère, mes deux sœurs et une autre). Une autre Louve ? On les a loupé de peu dans deux endroits. Finalement on a réussi à les rejoindre dans un ancien parc d’attraction genre Mirapolis, avec le Gargantua géant. Pour fêter nos retrouvailles, nous sommes allés dans un bar.
Un bar à Loups Volants, sans doute.

Ensuite on a eu du mal à se mettre d’accord sur le resto. Faut trouver un resto qui accepte les Loups Volants. Je sais juste qu’à la fin de mon rêve j’étais à table avec un homme et une femme de ton âge. La femme, en face de moi, avait de longs cheveux blonds et des yeux verts. Très seyant pour une Louve.

C’est tout pour aujourd’hui.

 

Stéphanie

Encore des castagne astrales? Ça m’inquiète ces risques que tu prends pour qu’on découvre tout ça. Mais tout finit bien.
Merci à toi et à celles et ceux qui se sont inquiétés pour moi. C’est très gentil à vous mes Loups. Je tiens la forme, tout à fait très heureux dans la joie d’être content.

Infimes souvenirs de mes rêves – Vue de drone — ou d’astral ?– de la noire cathédrale de Clermont-Ferrand — mais j’ai le nom du Puy en Velay dans la tête sur le matin. Les voix me parlent aussi de Chartres. Un rapport avec les lieux vus sur le panneau hier ?
Ou un film sur écran géant qui explique des détails énergétiques sur les différentes cathédrales médiévales ?

Impossible de me rappeler mon 1er rêve lors d’un réveil à 3h30. Dans le 2e je suis avec l’amie chez qui j’ai passé le week-end (quelqu’un que je retrouve de vies en vies, j’en suis sûre) et on déniche un livre avec toutes les réponses qui nous manquent.
T’as la réf ?? Je suis preneur…

Trop chou encore l’image des louveteaux ce matin. Je veux te l’écrire depuis plusieurs jours, quand je m’endors et tente de me relier à la meute, ce sont des louveteaux en train de faire les fous !
Ouais. On ressemble à ça. Trop contents de déconner dans la peau fourrée des Loups d’Astral !

Bonne journée mon Xavier et merci pour ce que tu nous permets de vivre au détriment de ta sécurité.
Tu es un amour ma Fanny. Vois mon cadeau en remerciements…

 

Ton cadeau en remerciements

Toujours sourire,  le cœur douloureux
Et ne rien dire du sort malheureux
C’est notre loi, toujours sourire
En narguant le chagrin
C’est notre destin
(écouter ici)
(source)Le pays du sourire de Franz Lehar, Opérette en trois actes 

 

 

Kevin

Pour cette nuit, je me souviens surtout du dernier rêve. Mais j’ai un peu la teneur du précédent, qui devait faire partie d’un plus grand. Une affaire d’enquête, d’espionnage, de guerre et de traque dans une grande ville. La première partie, je l’ai par bribes et sensation : plutôt la guerre ou la bataille. Le traqueur c’est moi. Suivant une piste.
Un traqueur, pour Castaneda, c’est un guerrier qui vit une autre vie que la sienne à l’intérieur de la sienne…  Un peu ce que nous faisons toutes les nuits avec ces rêves astraux.
 
Puis la seconde partie où j’ai plus de mémoire, je dois continuer mais je suis traqué aussi. Je me réfugie dans un immeuble, traversant les cours, les appartements par les fenêtres… Depuis un balcon, je repère ceux qui me traquent mais eux aussi m’ont vu… Ils tirent dans ma direction avant de me chercher dans l’immeuble. Je n’ai pas peur. Je les attends.
Les chiens ! On dirait qu’ils n’aiment pas les Loups ?
 
Et là je me réveille. Ouf ! Bonne journée mon Kevin !
 

L’art de la Traque

Bien des notions du Nagualisme peuvent dérouter le néophyte. La plus incomprise est certainement l’art de traquer. Déjà, en soi, l’art de rêver à la façon des sorciers amérindiens est rarement comprise pour ce qu’elle est : trois pas dans l’autre monde. Mais l’art de la traque est encore plus déroutant.

Quand tu t’y trouves confronté, tu as l’impression d’être manipulé. Le traqueur t’emmène où il veut. Tu le crois très malin. En fait pas du tout. Le sorcier qui traque se traque d’abord lui-même. Il ne sait pas qu’il est en train de traquer. Il ne joue pas de rôle, il ne change pas de personnalité, un sorcier n’est pas un acteur. Il est infiniment meilleur.

Car le sorcier ne joue pas, il est le personnage qu’il incarne. Et il n’en sait rien. Je me suis souvent fait traquer par mon benefactor. Je lui en ai voulu pour ces mascarades et le pathos. Il m’a fallu du temps, pas mal d’années… Et plusieurs relectures du cycle Castaneda pour prendre le recul qui convient. Et je n’ai vraiment compris que le jour où je me suis retrouvé à mon tour dans la peau du sorcier qui traque !

Tout guerrier doit un jour se confronter à cette évidence : l’éveil change profondément notre manière de fonctionner. (suite)

 

Noémie

Mon père (ou un Loup) change presque tous les meubles de ma chambre (et/ou de celle de mes enfants ? les souvenirs sont confus).Ou bien un Loup déplace des objets virtuels sur une console de pilotage.

Dans une bibliothèque très lumineuse, j’ouvre un livre sur un sujet important, mais je l’ai oublié.Un manuel de pilotage d’astronef ?

Il fait nuit, je suis devant un monument type cathédrale, avec un homme et son véhicule. Je dois entrer dans la cathédrale pour atteindre un autre accès impossible à franchir par l’extérieur.Stéphanie aussi a rêvé de cathédrales.

L’entrée est en pente descendante, je suis alors accompagnée de deux enfants. Par terre, un plateau avec quelques pièces de 2€ : je crois qu’il faut donner une pièce pour passer mais je n’en ai pas. Je m’accroupis et fait semblant d’en mettre une et j’entre.Je me couvre la tête avec une large capuche pour ne pas être reconnue. Il y a une cérémonie à l’intérieur de la cathédrale, il y a beaucoup de lumières que je pense être des bougies.

Il faut monter à une sorte d’échelle verticale, formée de barres de métal, pour aller vers la sortie recherchée; c’est complètement infranchissable pour les deux enfants. L’un a des moignons à la place des mains. Il faudrait le porter, ce n’est pas possible.

Je cours derrière une femme (peut-être Estelle?), elle monte un escalier dans un décor naturel, en haut il y a un bassin d’eau stagnante, vraiment malpropre. Cette femme y plonge, et elle est comme aspirée par l’eau et ne remonte pas à la surface. Je plonge et arrive à l’en sortir.

 

Gisèle

En lisant l’article précédent, deux choses me sont revenues, à un moment, on était quelque part dans l’espace, le ciel était noir, et à la suite des uns des autres, des ovales de couleur plutôt dans les tons rouges apparaissaient, nous en avons traversé plusieurs, c’étaient des portails spatio-temporelles!

Autre chose, dimanche, j’avais une sacrée pêche et un super moral, et j’ai lu que certains d’entre nous étaient passé dans un détecteur d’engrammes! je devais certainement en faire partie.

Brides de rêves — J’étais dans un dortoir avec d’autres personnes, des loups sans doute, et on est venu nous annoncer que les Russes, avaient commencé à envahir l’Europe, ils étaient quasiment aux portes de l’Allemagne d’après ce que j’ai compris, certainement un bel habillage ou je suis marquée par ce monde fou qui nous entoure. Un peu plus tard, on est venu nous dire qu’il fallait partir et faire notre sac…Très vague souvenir d’un métro peut-être. Je ne vois pas précisément le lien avec nous. J’ai le souvenir qu’à un moment donné, on m’a donné 3 trousseaux de clé assez importants. Parmi eux, l’un me mettait en danger et on me prévient que je me ferai poursuivre sans doute pour me tuer….Je suis plus effrayée par la guerre que par ces menaces.

Quand je me suis réveillée, j’ai essayé de me souvenir de plus de détails possibles, et en fermant les yeux, j’ai vu un écran, sans doute l’écran dont tu nous parles tant, il était nettement plus petit que celui de nos rêves.

Ce matin, j’ai compris ton précédent message, j’ai compris ton dernier mail! fais attention à toi!! A priori, tu as l’air d’aller bien maintenant, tant mieux!

Pas vraiment. Une attaque menace, il faut arrêter tout. Je vous tiens au courant, mais je pense que c’est très sérieux. Je compte retirer tous les articles, Noémie juge que c’est imprudent de donner au public et aux hostiles un accès à nos mondes intérieurs. J’attache une grande importance à ses intuitions car c’est une voyante exceptionnelle.

 

 

Dix-septième nuit

 

Stéphanie

Rêve 1 – Je suis avec toujours la même amie et nous inventorions des vêtement liturgiques dans un meuble de sacristie.

Suite ou rêve 2 – Je me balade en voiture, il y a des arcs en ciel, des tours qui peuvent s’ouvrir et on arrive à nouveau dans une église avec à l’intérieur une personne sans abri qui y a fait son lieu de vie. Il y a un vieux canapé, une table avec une assiette remplie de soupe. 

Suite ou rêve 3 – Il y a des nuages lenticulaires partout en forme de vaisseaux.

Dernier rêve che-loup. Autour de ma maison, il y a des chouettes chevêches (tiens c’est celle d’Athena, encore elle) et des grands ducs (d’Espagne ? 😁). Sauf que les chevêches font la moitié de ma taille, ne ressemble pas du tout à des chouettes et se tiennent sur des pieds, un peu comme des suricates flippants. Ou comme des, hybrides plutôt. Je n’ai pas peur mais c’est dérangeant à voir.

En résumé : des églises, des églises ! Des animaux comme les copains, des ciels étranges. Des voyages, souvent vus en voiture plutôt qu’en vol libre.

D’ailleurs quand cette petite fille était un peu plus grande, elle a fait un rêve merveilleux dont elle se souvient encore. Elle volait au dessus de sa cour. Sentiment de liberté incroyable. Les parents me demandaient de redescendre, ils avaient peur. Je leur disais de me rejoindre, ils ne pouvaient pas. Je devais avoir entre 6 et 10 ans, je m’en souviens comme si c’était hier.

Bonne journée mon loup, une bise à ta louve

 

Kevin

Pour les rêves de cette nuit, je me rappelle un premier, au milieu de la nuit. Je me revois dans un genre de mine ou souterrain. Je vois des poutres dans le tunnel.
 
On est deux ou trois dans une sorte de wagon (ou chariot) que l’on dirige avec des poutres… On doit les faire tourner en les poussant à gauche ou à droite pour faire tourner le wagon. On arrive au niveau d’un puits où l’on doit pousser encore d’autres poutres pour dégager l’ouverture et continuer d’avancer en en faisant le tour. Je pense que le fait de pousser ces dernières autour du puits actionnait un mécanisme dedans. Mais je ne me souviens plus quoi exactement…
 
Dans le second rêve, je me revois dans une grande salle blanche lumineuse. Très grande mais avec des fenêtres intérieures et des cloisons qui faisaient des petits recoins légèrement séparés (sans fermé l’espace). Il y avait aussi de la végétation de par et d’autre des fenêtres. Ça donnait une ambiance cocooning à chaque espace.
Et je me souviens qu’on était plusieurs, peut-être bien la totalité de la meute repartie dans cette grande pièce. On était deux ou trois par endroit.
J’étais assis sur un fauteuil (dans un recoin qui faisait un peu salon) devant une table basse ronde.
 
Juste derrière le fauteuil il y avait une fenêtre avec de la végétation derrière. Des arbres, des plantes grimpantes, qui descendait le longs de murs et un peu sur la fenêtre. Je crois que Noémie était assise sur un autre fauteuil à côté du mien.
 
On discutait de je ne sais plus quoi et d’un coup on remarque qu’il y a des guêpes derrière la vitre et que dans l’arbre accolé à la fenêtre il y avait un nid. Elles sortaient toutes de là, mais restaient derrière la fenêtre donc on était plus intrigués qu’inquiets.
 
Et d’un coup un insecte plus gros arrive vers mon visage. Je lui donne un coup qui le fait tomber au sol et je crois l’avoir écrasé. J’en avais plein la main et ça sentait fort. C’était dégueu. Ça ressemblait à un scarabée mais j’espère que ce n’en était pas un, j’aime bien ces bêtes là…
 
Et là je me réveille ! Je ne me souviens de rien d’autre… (voir suite dans Les Loups Racontent – 9)
 

Virginie

J’étais sur un pont avec mon conjoint qui essayait de m’enlever avec l’eau de la rivière, des traces de bandes adhésives que j’avais sur le corps. Un attelage arrive, tiré par un beau et massif cheval blanc et mené par un homme, qui s’arrête devant nous et commence à nous parler. Pendant que mon conjoint discute avec lui, je monte sur le cheval et m’en vais avec lui. Quel bonheur que de me retrouver sur le dos d’un cheval !!!!
 
J’ai fait deux autres rêves avec des chevaux mais plus trop de souvenirs les concernant.
 
Ensuite, je dois rénover une sorte de véranda dans la maison d’une vieille dame. Mon conjoint est là aussi et m’aide à la tâche. Je me vois enlever deux gros montages en bois entrelacés de papier crépon rouge vif. C’était vraiment moche et glauque comme endroit.

Une fois le travail fini, nous sommes invités à un repas avec plusieurs membres de la famille de la vieille dame . Un homme a un visage vraiment particulier. Je crois qu’il n’a pas de bouche, mais plutôt un grand trou à la place qu’il cache derrière une grosse moustache, trop bizarre.

Un autre rêve où je suis avec plusieurs personnes à l’entrée d’une maison en bois, dans une forêt ou du moins un terrain arboré. Avec une terrasse en bois sur le devant. Des gens nous parlent au pied de la terrasse. Le hic, c’est qu’il y a un dôme invisible entre eux et nous. Je ne sais pas si celui-ci nous protège d’eux ou nous retient prisonniers. L’un d’entre nous tire un coup de feu. Quand le projectile atteint le dôme, il ricoche dessus et se transforme en un gros ballon qui rebondit plusieurs fois autour de nous.

Pour finir, nous avons affaire à des bestioles qui dévorent tout sur leur passage dès qu’on les énerve. Une femme veut me montrer ça alors nous escaladons une palissade. Les bestioles vivent sous terre de l’autre côté. Elle jette un bâton avec un drapeau blanc. Dès que celui-ci atteint le sol, une nuée d’insectes sort de terre, enveloppe l’objet et le réduit en poussière en quelques secondes. Impressionnant ! Vaut mieux les laisser tranquilles, les bébêtes !!!
 
 
 
Toute connaissance est une co-naissance
Paul Claudel