Les années Patate
Ceci est une page très spéciale. Méditez les tout derniers mots. Et cherchez bien…
Ceci est une page très spéciale. Méditez les tout derniers mots. Et cherchez bien…
Les années sans Patate ont filé dans l’égout. Je ne sais plus rien d’elles.
Le Vieux Patate a traversé les mondes, puis la lumière blanche l’a transformé
D’où qu’on hume, ça sent le rance. Quelque chose est pourri dans mon royaume de France.
Pourquoi éprouvé-je le besoin de ressasser sans cesse les excès passés du saint désossé ?
Il a quitté la ville, il a quitté ce monde sans laisser d’adresse – il n’en a jamais eu.
Tout ce que tu as raconté sur moi est faux, honteux et très lourd. J’hallucine.
Chaud Patate, oui-da, chaud comme la braise qu’il écrivait Breizh, le gueux béni.
Sur les chemins poudreux chantait Ficelle, inventant ses refrains avec son quotidien
Il était moitié vieux comme moi quand ils l’ont emmené pourrir. Mourir pour les nourrir.
« J’en ai haussé des femmes ! J’en ai osé des flammes ! » (Cahiers Ficelle, inédit)
« Sans trop d’illusion, je tâtonne pour trouver le chemin. Vers où? Pas la moindre idée… »