…ou les intermittences du cœur. Beau titre, mais déjà pris. C’est du Proust. Chauffe, Marcel, chauffe !! C’est du Brel. Je vais vous en faire un poème déchirant, comme un cœur qu’on déchire parce qu’il est trop meurtri pour pouvoir encore servir. Tout part d’un court poème écrit quand je n’avais pas vingt ans. Intitulé Arythmie. Au singulier. Et singulier, il l’est. Juger plutôt.
À vingt ans
seront tombées de mon cœur
suffisamment de peaux mortes
pour en vêtir
tous les désespoirs de la terre.
Je n’ai sans doute rien écrit de plus beau. Marcel Proust non plus. Ce passage de Sodome et Gomorrhe a fait l’objet d’une édition particulière. Tout comme Un amour de Swann, tiré du premier roman de la Recherche, Du côté de chez Swann. Quelle Recherche ? Celle du temps perdu. Cycle romanesque qui m’a fait bander quand j’avais quinze ans, et qui me tombe des mains soixante ans après. La recherche du temps perdu dont le dernier titre, singulière bouffonnerie de la part d’un austère coupeur de sentiments en quatre, s’appelle Le temps retrouvé.
Écrit par source)
, À la Recherche du temps perdu est un cycle romanesque en 7 tomes qui suit d’abord l’itinéraire de Swann, mari jaloux amoureux de son épouse Odette, une élégante début-de-siècle obsédée par son pouvoir de séduction. Les tomes suivants vont s’attacher au parcours de Marcel, le narrateur, tombé d’abord amoureux de la fille de Swann et d’Odette, Gilberte. Mais cet amour est malheureux et ses séjours en Normandie, à Balbec (en fait Cabourg), avec sa grand-mère, qu’il aime beaucoup, lui permettent de faire le deuil de cet amour et de rencontrer d’autres jeunes filles, principalement Albertine.(
Que je vous dise : le Marcel dont parle Brel n’est pas Proust. C’est Marcel Azzola, accordéoniste virtuose, disparu il y a seulement quatre ans. Alors que Brel… Toujours les meilleurs qui s’en vont. L’expression chauffe Marcel n’est pas de Brel. Elle était dans toutes les bouches à l’époque (1967). Mais Brel a fait le jacques en la plaçant dans une de ses chansons, accompagnée à l’accordéon par le virtuose de cet instrument, le grand Marcel Azzola. Chanson dont le refrain était : D’ailleurs j’ai horreur de tous les flonflons de la valse musette et de l’accordéon. Alors Azzola se fendait d’un solo façon musette, rapide, rapide ! Et tout excité, Brel, ce grand acteur, lâche la phrase à la mode : Chauffe, Marcel, chauffe !!!
Marcel Azzola, né le 10 juillet 1927 à Ménilmontant et mort le 21 janvier 2019 à Poissy, est un accordéoniste français. Accompagnateur des plus grands chanteurs à succès dès les années 1950, il est l’illustre destinataire de l’apostrophe lancée par Jacques Brel dans la chanson Vesoul « Chauffe Marcel, Chauffe ! », où l’on entend son chorus à l’accordéon. (source)
Vanne pour initiés. Même à l’époque, peu l’ont comprise. Alors maintenant… C’est le problème avec les vieux, ils vous racontent une interminable histoire qui finit comme un oued, sans chute. Ou avec une chute qui fait peine. Comme Marcel avec son Temps retrouvé. Tout ça pour ça ! Ce soir je voudrais vous parler de tout autre chose. Mais les mots m’ont pris par la main, comme disait Louis. Non, pas Louis Pasteur ni Louis Onze, Louis Aragon. Grand poète s’il en est. En était-il ? De quoi donc ? De la jaquette. On l’a vu en 68, incolable après la mort de son égérie Triolet. Les yeux d’Elsa. Comme j’ai pleuré ! Et le voir au parterre de l’Odéon rouler des pelles à une flopée de gouapes. Le flop. Aurait-il voulu ruiner son œuvre qu’il n’aurait rien fait d’autre.
Merde ! Ça fait plutôt longuet comme intro. Brisons donc. Les intermittences du cœur, je les vis et j’en bave. Ma quatrième femme me torture sur le grill. Un soir elle aime, au matin plus rien. Me voilà nié, rayé de la carte du tendre.
Cette carte, intégrée dans le premier volume de Clélie, Histoire romaine, un roman-fleuve de Madame de Scudéry, est à l’origine un jeu mondain, improvisé durant l’un des samedis de la célèbre Sapho. Elle se présente avant tout comme une morale amitié (au XVIIè siècle, le terme amitié a un sens plus large qu’aujourd’hui et signifie : affection). Trois fleuves symbolisent les « causes de la tendresse » : Inclination (penchant spontané et volontaire, l’inclinaison aboutira à l’amour passion du roman classique), Reconnaissance (gratitude) et Estime (connaissance des mérites de l’autre).
Rayé de la carte du Tendre ! Comme ça ! Sans raison !! Tendre quoi ? L’autre joue ? Pas drôle. Je veux dire, pas drôle d’être rayé. Je plains les zèbres.
Le zèbre est un symbole de courage car il entreprend de grandes migrations annuelles pour chercher des pâturages, malgré les lions et les hyènes ou encore les crocodiles qui le menace. Le zèbre est aussi un symbole du métissage et de l’harmonie entre les peuples.
Faire le zèbre, ça je connais. Je suis un as dans l’exercice. mais j’aime aussi faire le zouave.
Vers 1880, l’expression « faire le zouave » désigne les gens qui se font remarquer par leur extravagance. Après 1900, ceux qui font les pitres. (source)
Les zouaves sont des unités françaises d’ infanterie légère appartenant à l’ Armée d’Afrique. Ils sont inspirés de mercenaires algériens recrutés parmi la confédération des zouaouas qui fournissait des troupes à la régence d’Alger dans ses guerres contre les puissances européennes. (source)
Le Zouave, dit Zouave du pont de l’Alma,voir en fin d’article est une statue en pierre de Georges Diebolt datant de 1856, l’une des quatre sculptures représentant les troupes ayant participé à la guerre de Crimée, initialement fixées sur les piles de l’ancien pont de l’Alma à Paris, et la seule qui subsiste aujourd’hui à cet emplacement. (source)
Parce que c’est le sujet. Même si ça n’y paraît pas, c’est le sujet qui justifie mon verbe. En voici le complément.
La plupart des phrases contiennent un sujet, un verbe et un complément. Le sujet sert à savoir de qui ou de quoi on parle. Pour le trouver, il suffit de poser la question « de qui ou de quoi parle-t-on ? ». Le verbe indique une action, un état ou une manière d’être. Le ou les compléments apportent des précisions sur le verbe et peuvent être trouvés en se demandant où ? quand ? quoi ? etc.
https://dictionnaire.lerobert.com › definition › suite Ce qui résulte (de qqch.). conséquence, effet, résultat. Un projet sans suite. au pluriel Les suites d’une maladie. séquelle. Donner suite à : poursuivre son action en vue de faire aboutir (un projet, une demande). administratif Suite à votre lettre du tant, en réponse à.
Ça commence à bien faire. Si je m’interrompt tout le temps on n’y arrivera pas. Bon, mais est-ce bien utile d’y revenir ? Je crois que vous avez tout à fait compris le fond du fondement.
https://dictionnaire.lerobert.com/definition/fondement
Bon, là j’arrête. J’en ai plein le cul. (définition)voir plus haut, § 4
Cet article n’est pas un poisson d’avril, mais un coup de pouce / clin d’œil à nos chers ados qui passent / ont passé / vont passer leur bac de Français.
Il n'y a pas quatre éléments, mais cinq. Le premier s'appelle l'éther. On l'a oublié…
Oui, perdu. Mais qu'on ne s'inquiète pas, le remplaçant est prévu.
Je vous demande un ultime effort pour sauver Eden Saga. C'est maintenant !!
L’aventure Eden Saga aura duré dix huit années. Reste encore UNE chance, la toute dernière.
Le Yi King nous est parvenu incomplet. J'ai restauré un hexagramme.
L'histoire humaine commence en Afrique avec les australopithèques, des Noirs.