Grâce à vous, la Saga vivra. Mes peurs se sont envolées devant le retour de sa bonne santé. Vos dons lui ont mis du rose aux joues. Une vie nouvelle fait battre son cœur. Sous vos bisous doux, elle a rougi comme une jeune fille de 17 ans — c’est son âge.née en 2008, elle aura 18 ans au printemps Bien trop jeune pour mourir. Tant que vous la lirez, Eden Saga vivra.

La vie c’est comme le vélo: pour ne pas perdre l’équilibre, il faut avancer.

Albert Einstein

 

Jusqu’à mon dernier souffle je saurai coller mes lèvres sur les siennes pour lui insuffler ce qui me restera de vie. Et vous, mes chers amis, qui avez répondu avec quelle hâte et quelle envie, vous êtes entrés dans mon cœur qui ne battait plus que pour l’autre monde, et vous m’avez réconcilié avec celui-là où je suis encore, l’ici bas qui peut être parfois si joli. L’émotion me porte comme un mirage 2000, comme un rafale, comme un alpha jet.

C’est fou je vole
et tout est beau
C’est fou je vole vole vole
et j’ai le cœur d’un oiseau

 

 

La Saga est sauvée. Et c’est grâce à vous tous. L’Éden renaît de ses cendres. Un peu vite enterré, il est ressuscité. Comment vous exprimer ma gratitude? Ces lignes n’y suffiront pas.

Votre gentillesse. Cet amour dont vous avez fait preuve à l’égard du vieux fou que je suis. Cette joie renouvelée dont vous m’abreuvez, encore à cet instant, à chaque lecture d’un nouveau message. L’émotion intense des rencontres de lecteurs inconnus qui me connaissent si bien et depuis si longtemps. Les cadeaux d’attention, de respect, les câlins ont fait fleurir les ondes entre nous. Je l’ai vécu, je le vis encore et je n’y crois pas.

Je ne veux pas croire, je veux savoir.

Carl Sagan

 

Comment, le nez sur mon écran, plongé dans des grimoires où s’accumule la poussière du passé, fouillant les greniers du temps où l’on n’entend que le long hululement des araignées temporelles, hautes comme deux tours jumelles, longues comme un jour sans pain, comment, mais comment donc ai-je accompli tant de péripéties belles, émouvantes, comment tant de joies et d’espoirs ont jailli au fil des soirs de mon clavier? Amis, si vous saviez!

Si vous saviez le mal que je me suis donné, que je me donne encore et que je veux me donner pour vous jusqu’au bout. Le bonheur a gagné, le plaisir est venu qui ne me quitte plus. Si j’avais su!

J’ai seulement voulu…

Qu’ai-je voulu au fond? Diffuser les parfums si doux des jours anciens? Regarder mon passé, ma vie? Faire le point? J’ai tant lu. Tant appris. J’ai cru qu’un encrier ne me suffirait plus. Vieil éditeur papier, familier des typons, coureur de cromalins*, fou de quadrichromie, j’ai tout abandonné pour écrire en écran. J’ai dû réinvestir un espace inconnu, virtuel, qui m’a donné des clés pour comprendre, un tempo pour danser.

Il faut danser dans les chaînes.

Friedrich Nietzsche

 

*Cromalin est un système d’épreuves couleurs mis au point par la société DuPont. Il sert au contrôle, à la validation et à l’épreuve contractuelle des documents destinés à être imprimés. C’est un nom de marque lexicalisé.

 

Moi le chanteur de rues, l’escaladeur d’immeubles, qui courait sur les toits, faisait tourner les tables, flânait de ci de là, vert pays de Cocagne où j’ai perdu la foi pour mieux trouver la voie. Moi l’ancien baba-cool, paysan sans pays, errant les pieds poudreux, visiteur de contrées où les Blancs n’avaient pas mis les pieds, moi le fouilleur de ruines, visiteur de vestiges, qui jonglait dans les jungles, envie de bidonvilles, tout nu dans les taudis, j’ai tout vu, rien compris. Tout ce que j’ai saisi: l’envie sera ma voie.

Un paradis je crois. Un Eden est en moi que je devais transmettre. Entendant vos bravos, je ne sais où me mettre. Vos bilans élogieux me font rougir. J’abrège et j’ouvre un autre e-mail. Il dit le même émoi. Il remercie cent fois l’espoir qui vient de moi. C’est si fort que j’y crois, que j’y bois, que j’y vois des tourbillons joyeux, des youpies, des hourras, des yuppies, des houris, des rumis, des rumbas.

Et c’est moi qui suis là, bleu. Rose. Violet. Jaune. Je n’ose y croire et je n’en reviens pas.

Doucement, en croyant sans y croire pourtant, je me fais à l’idée que j’ai pu vous aider. Comment? Je n’en sais rien. Par quoi? Je ne sais pas. Si quelqu’un vient me voir, je comprends ce qu’il a. J’ai tout ce qu’il lui faut, je lui en donne un peu. Je sais faire. Ma voie? Donner l’envie. Je vois par quel moyen lui rendre l’assurance, l’éveil, tonus, confiance. Aucun miracle ici : il est venu pour ça.

Mais que des mots lâchés au hasard de la toile animent tant de gens, tant de cœurs, tant d’esprits qui reviennent souvent et qui m’en remercient, c’est plus que je ne puis concevoir. Et pourtant! Vos dons sont arrivés tout pile. À point nommé. Je vous ai demandé, vous avez répondu. Et vous m’avez donné la survie.

Qui l’eut cru? C’était par désespoir que j’ai fait ces appels. Surtout ne pas finir sans m’agiter un peu, tenter quoi que ce soit: ce fut fait. Quel adieu mes amours!

Quel retour…

 

 

Il me comble le cœur, il redémarre un cycle, je n’ai pas à stopper ma routine euphorique, euphorisante aussi, c’est vous qui me le dites. Incroyable aventure où j’ai rêvé tout haut : voici que tant de gens en ont perçu l’écho. Ne cessez pas vos dons, ceux du cœur: ils m’enivrent. Je ne cesserai pas de vous ouvrir mes livres. Et vous, nouveaux amis si précieux à mes yeux, continuez à m’écrire, surtout n’arrêtez pas.

La joie, l’amour, le droit d’aimer toujours, le bonheur d’être lu passe celui d’écrire, le complète, et fait rire un vieux lassé de tout qui se reprend à vivre, à caresser un peu la chair d’un être cher, à cuisiner des plats, à m’en lécher les doigts, à chercher le futur  —  moi qui n’y croyais plus. Je me croyais perdant, je me suis vu perdu: un nouveau monde arrive et je ne savais pas.

Puisque vous vous trouvez bien en ma compagnie, sachez que je publie du neuf tous les trois jours, en variant les plaisirs. Une fois j’aborde la vie intérieure, la fois suivante le passé de l’humanité ou son avenir. Il y a ces deux axes dans la saga d’Eden. Impossible de grandir si on ne sait ni d’où l’on vient, ni qui l’on est, ni où l’on va.

D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Moi, je peux vous le dire. Je viens de chez moi, et j’y retourne.

Pierre Dac

 

Mon but est l’éveil planétaire, je ne m’en cache pas: l’éveil seul nous sauvera. Réveillez-vous d’urgence, au delà des croyances infondées, des superstitions érodées par la malveillance de nos fausses élites. Soyez l’éveil qui vibre en vous, retrouvez un corps nouveau, plein de puissance et d’envie.

Je me suis réveillé pour voir que tous les autres dormaient encore. Alors je me suis rendormi.

Léonard de Vinci

 

Tenez, tentez ceci. Cliquez sur le sommaire. Et dès qu’il est ouvert, cliquez à nouveau sur la fenêtre en haut: déplier tout.

Vous pourrez dérouler sous vos yeux incrédules le ruban rutilant de mes envies passées. Tous mes textes sont là, sauf ceux qui n’y sont pas: les pdf gratuits, contes, récits, romans. Cliquez dessus aussi, ils sont en bas de page, alignés dans la marge.

Le vieux est un malade et ça depuis l’enfance. Scriptomanie, tel est le nom de ma démence. Jamais je n’ai connu le flip de la page blanche. Un trou d’inspiration? Ma tête en confusion? Jamais, au grand jamais!

Pour la simple raison que ma caboche est vide. Je n’ai plus de pensée, plus de tracas, plus de plans dans la tête: juste un cerveau qui dort. J’écris avec mes mains. Je parle avec ma bouche. Les mots viennent du cœur et des tripes. Et la rime est active à mon plus grand émoi. Qui la fait? Oh pas moi. Soyez-en sûrs. Et quand je me relis, je ne reconnais pas. Je crois lire un récit pondu par quelqu’un d’autre.

Si vous m’écoutez parler, c’est tout pareil. Le flot des mots surgit d’une source inconnue. C’est le matériau nu pondu par des sylvettes, des elfettes, nymphettes et saperlipopette, ça ne vient pas de moi. Pourtant c’est bien mon style et mes vannes imbéciles. Comment les fées font-elles pour m’imiter si bien? J’avoue: je n’en sais rien. Venez me voir, amis, venez! Vous verrez bien.

Venez vous enchanter ici, à Erquy, dans ce temple où je vis, à la table où je mange, et vous y passerez des jours déments, étranges, déconcertants, intimes, joyeux, épanouissants. Vous partirez contents comme on peut l’être en devenant prophète. Vous serez cet enfant que vous aviez perdu de vue depuis longtemps. Il sommeillait en vous, yeux mi-clos; le bon air de la baie l’a réveillé pourtant. Voyez comme il respire! Écoutez son bon rire. Redevenez l’enfant qui redevient vivant.

L’enfant est le père de l’homme

Friedrich Nietzsche

 

 

Moi j’y gagne un ami de plus et pour la vie. La mienne se finit, la vôtre s’illumine. Vous vous trouviez perdu, le cœur est une mine aux trésors. Piochez dedans. C’est à vous de plein droit et depuis si longtemps! Vous êtes bien plus riche et brillant quand l’enfant que vous avez été surgit, ressuscité, qui vous aide à chanter.

Merci n’est pas assez pour ce que je vous dois. Des sous, c’est vrai, d’abord. Et ceux qui voudront bien continuer à m’aider de cette façon-là feront une œuvre utile. Je vis de peu, c’est vrai; mais déjà quelque chose. Il faut vivre pourtant. Je vous bénis, nouveaux amis, cœurs purs, enfants du monde, éparpillés partout, vous formez une ronde enivrante. Avec tant de plaisir j’ai reçu vos cadeaux! La joie me portera aussi loin que possible et tout continuera invaincu, invincible. Il y a dans tout ça un truc inadmissible : l’union sacrée autour d’un vieux sorcier.

Mon but était d’aider, je voyais plus petit. Vous voilà si nombreux et dans tant de pays! Amis de cœur, discrets et fidèles, reflets d’un paradis qui n’est pas si perdu qu’on dit. L’interminable saga de l’Éden ne se termine pas. Grâce à toi. Grâce à vous.

 

et si l’envie vous prend
d’aider le vieux qui peine
à vous hausser d’un cran

glissez de temps en temps
dans la main qu’il vous tend

de quoi lui porter veine

programmez s’il vous plaît
au fil de chaque mois
la valeur des couplets
que le vieux postera
soyez sûr chaque fois
qu’il vous remerciera

 

En ce début d’année, les meilleurs vœux que vous puissiez m’adresser prendront cette forme de don mensuel. Ces quelques euros que vous accepterez de me donner chaque mois suffiront, je l’espère, à ne pas me retrouver endetté d’ici peu. Ainsi je pourrai me consacrer sans trouble à mon métier de conteur, vous enchanter longtemps encore… 

Les enchanteurs, dit-on, font de vieux os. Et je n’ai pas envie d’en finir de si tôt! 

 

 

 

Stage initiatique
Je te reçois chez moi pour une initiation qui pourra t’éveiller, si tu es préparé. Ou qui te boostera si tu n’étais pas prêt.

 

Je veux ouvrir l’année en grand
avec le plus doux cri du cœur,
mes chéries, chers amis,
je vous aime à plein temps !!!

 

Xavier Séguin

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Xavier Séguin

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