Les généticiens nous enseignent qu’il n’y a qu’une seule race humaine. Pour eux, la distinction usuelle entre les couleurs de peau ne peut recouper la notion de race. Il n’y a pas assez d’écart entre tous les ADN de l’humanité.
« La notion de race humaine fut employée pour établir des classifications internes à l’espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels. Des études scientifiques, fondées depuis le milieu du xxe siècle sur la génétique, ont montré que le concept de « race » n’est pas pertinent pour caractériser les différents sous-groupes géographiques de l’espèce humaine car la variabilité génétique entre individus d’un même sous-groupe est plus importante que la variabilité génétique moyenne entre sous-groupes géographiques. Le consensus scientifique actuel rejette en tout état de cause l’existence d’arguments biologiques qui pourraient légitimer la notion de race, reléguée à une représentation arbitraire selon des critères morphologiques, ethnico-sociaux, culturels ou politiques, comme les identités. » (source)
D’autres espèces animales, comme les chiens ou les chevaux, comportent diverses races dont l’ADN présente d’importantes variations. En fait on ne devrait pas parler d’espèce humaine mais de race humaine, puisque nous ne sommes qu’une seule race. D’un point de vue génétique, plusieurs races humaines ont existé jadis qui ont aujourd’hui disparu, tels les Néandertaliens… si jamais ils ont disparus. Pourtant, les disparités physiques existent bel et bien au sein de notre espèce. Certains noirs sont de type négroïde africain, mais pas tous. D’autres noirs ont le type caucasien ou mélanésien. Il y a des jaunes aux yeux bridés, d’autres jaunes aux yeux ronds. Tous les blancs ne sont pas non plus de type caucasien. Face à ces constats de bon sens, la génétique admet le terme de lignées différentes. N’est-ce pas jouer sur les mots ?
Et hop ! Saut quantique. Ne parlons plus de génétique, mais reportons-nous à la tradition immémoriale véhiculée par les grands initiés. Pour eux, le mot « race » n’a rien de péjoratif et ne justifie pas le tabou génétique. Leur enseignement va plus loin encore. Je veux vous l’exposer ici même. A côté des lignées que nous connaissons, existait à l’origine une autre lignée en laquelle s’incarnait toute noblesse : la race bleue. Les Bleus furent les seigneurs de cette planète. Leur origine remonte aux temps immémoriaux où les premiers humains ne vivaient pas sur terre mais dans les océans. Leur couleur bleue les rendait invisibles pour la plupart de leurs prédateurs.
Exempts de défauts, ils possédaient les qualités des quatre autres races, à savoir les noirs, les blancs, les jaunes et les rouges… si rouges il y a. Du pont de vue de l’initiation, la race rouge ne figure pas au nombre des races premières. La cinquième race était de couleur bistre, un doré tirant sur le vert : arabes, berbères, kabyles, syriens, libanais dont on retrouve le type physique dans de nombreuses physionomies amérindiennes. Il y a d’importantes disparités physiques entre les tribus amérindiennes, et parfois même au sein d’une tribu. On notera qu’on trouve dans ces peuples à peu près tous les types physiques. Les nez sont très différents d’une tribu à l’autre. Mais aussi les pommettes, les mains, les lèvres… Les rouges ont la peau cuivrée, ce sont des bistres et des jaunes, mélangés à un peu de noir et un peu de blanc, qui sont bronzés par le soleil. Dans les villes, leur peau revient à sa dominante, bistre en général, ou d’une autre couleur.
Contrairement aux races concoctées par les généticiens des étoiles, leur mélange n’a pas été obtenu en labo, il s’est fait au petit bonheur la chance. Les Amérindiens nous montrent, avec quel brio, la voix sacrée du métissage. Cela tient à leur histoire, largement oubliée. Les rouges sont venus de tous les coins du monde. Ils se sont rassemblées dans ces terres mortes, les Amériques, qui étaient alors désertes suite à une guerre destructrice. Personne ne voulait s’y rendre, c’était un continent tabou. Pour échapper aux contraintes qui régnaient sur le reste de la terre, les aventuriers de tous les pays ont émigré en grand nombre vers ces terres promises. Ils voulaient vivre au plus près de la nature, ils fuyaient les esclaves cultivateurs et éleveurs qui travaillaient sans relâche pour les dieux civilisateurs.
L’histoire se répète, on dirait même qu’elle bégaie. Cette fois-ci, elle se copie en miroir. Une légende amérindienne, la prédiction de l’arc-en-ciel, nous annonce que les rouges, exterminés par les conquérants blancs, se réincarnent dans tous les peuples du monde afin de préparer la grande unité planétaire sous le signe de la tolérance et de la fraternité. Leurs ancêtres sont venus de partout jusqu’en Amérique, leurs descendants renoncent à l’Amérique pour se réincarner partout.
De leur côté, les bleus se proclamaient génétiquement purs, donc parfaits. Peut-être l’étaient-ils, physiquement, s’entend. Moralement, c’est une autre affaire. Disons que certains cherchaient l’impeccabilité, d’autres se vautraient dans les vices. Il n’y a pas de morale absolue, n’en déplaise à Maître Kant qui écrivait : « La loi morale brille au fond de nos cœurs comme les étoiles au fond du ciel. » C’est joli mais bidon. Nombreux sont ceux pour qui rien ne brille au fond du cœur. J’ai commenté le Décalogue, première morale humaine d’origine divine, qui n’est qu’une vaste blague. La morale, mes chéris, n’est que vile politique. Ou plutôt du dressage. Pour mieux vous contrôler, tout comme les religions, les partis et les clans.
La morale n’a aucune utilité sur le chemin d’éveil. Le chemin du tarot est au-delà de toute morale. Il est possible d’atteindre les sommets de l’éveil en étant totalement immoral. Les exemples ne manquent pas. Nombreux sont les tyrans, pervers, dégénérés qui se sont élevés jusqu’à l’arcane ultime, XXI – LE MONDE. Certes ils n’ont aucune chance d’atteindre LE MAT, mais presque. Ce sont tous des éveillés, de grands éveillés même. Des génies du mal, si vous voulez. N’en tirez pas orgueil. A l’opposé, notre morale est castratrice. Le judéo-christianisme formate des bisounours. Ces moutons castrés n’ont que peu de chance d’atteindre l’éveil à l’arcane XV – LA MAISON-DIEU.
Méfions-nous de l’eugénisme, méfions-nous des théories raciales, très souvent racialistes et racistes. Selon moi aucune race ne l’emporte sur les autres. Les races –ou les lignées pour souscrire à la langue de bois– doivent disparaître. Elles s’estompent déjà, par la grâce du métissage. Bref, les Bleus régnaient en maîtres sur la planète bleue. Ils étaient ici chez eux. Les dieux qui nous ont fait avaient la peau bleue. Leurs descendants étaient la haute noblesse. Ils ont disparus, la race bleue n’a laissé de trace que dans la mémoire de l’espèce, que l’on appelle aussi l’inconscient collectif. Les Schtroumpfs et les Avatariens en sont une résurgence. Les Hindous se souviennent de leurs dieux bleus, comme Krishna, un des plus connus. Il y en a beaucoup d’autres. Dans de nombreuses langues, avoir le sang bleu signifie être noble.
Le monde royaliste se souvient quel sort les Français ont jadis réservé à leur roi. Depuis la révolution française, la noblesse n’est plus l’élite de la France. Je doute qu’elle soit encore l’élite quelque part dans ce monde matériel si elle ne s’est pas convertie au boursicotage, à la voyoucratie ou à la spéculation immobilière. Le sang bleu, notre époque s’en soucie comme d’un protège-slip. Ce sang-là ne coule que dans les pubs pour tampons. Les bleus ne sont plus, leur souvenir non plus. Oublié le temps où ils inspiraient une sainte terreur, car leur simple contact, croyait-on, pouvait tuer le mécréant comme le pendard ou le mauvais drôle. Il était sage de s’incliner devant un sang-bleu, surtout si l’on n’avait pas la conscience tranquille. Chacun évitait de lui serrer la main, de toucher son corps ou son vêtement, voire de trop s’approcher de lui.
Il y eut pourtant des non-bleus qui se sont unis avec les anciens nobles. Cette alliance était proscrite par les dieux terraformeurs, mais aucun tabou n’est plus fort que l’amour. Cette descendance maudite a dû s’exiler. Bleus et mi-bleus se sont installés sous nos pieds, à l’intérieur de la terre, où ils se trouvent très bien. Ils y sont encore. La tradition parle des très anciens hôtes de la terre creuse. De temps en temps, cette antique légende refait surface à l’occasion d’une découverte ou d’un fait divers. J’ai eu la chance de tomber sur celui-ci, que je vous demande de lire très attentivement. Une vérité précieuse y est cachée.
Je ne peux boucler ce papier sans citer d’autres Bleus qui font battre mon cœur : l’équipe de France de foot qui vient de gagner le Mondial. Les Bleus qui comptent aujourd’hui, ce sont eux. Si Krishna revient, il a intérêt à oublier sa flûte et chausser des crampons.