L’affaire Kapteyn

Kapteyn, l’étoile auréolée la plus proche du Soleil, est une naine rouge véloce à orbite rétrograde. On lui attribua des planètes, mais c’est faux.

 

Mars 19, 2119, 11h24 GMT – Lancement d’une plateforme de rapprochements interplanétaires par la coalition sino-hondurienne – info collectée et vérifiée par Crystal, agence méditerranéo-européenne pour la transparence de l’information.

 

Ce matin, le vice-président du Honduras a confirmé la mise à disposition au gouvernement chinois de douze mentats et ingénieurs psi de l’équipe d’enquête hondurienne sur les signaux extraterrestres. Ils se sont embarqués à bord de la plateforme interplanétaire chinoise sous l’égide du département d’infrastructure aéronautique et spatiale (SINISO). 

En effet, il y a deux ans, l’Institut national du Honduras pour la fraternisation extraterrestre (HIGH) avait obtenu un soutien précieux du public après la preuve de la dissimulation par les États-Unis d’un contact intra-galactique avec la planète Kapteyn-B.

Après plusieurs tentatives de contact et quelques collaborations internationales, notamment avec le Koweït et le Burkina Faso, l’équipe ALTA avait à l’époque pu isoler plusieurs signaux recueillis par la NASA et transmise par la NSA. Il s’agissait d’échanges interplanétaires à très basses fréquences radioélectriques dans un langage binaire, qui semblait durer depuis plusieurs années dans la plus grand secret.

Aujourd’hui, les dirigeants américains, comme tous les dirigeants de l’ancien régime totalitaire marchand, sont dispersés sur tous les continents dans des villages où ils réapprennent le vivre ensemble. L’un d’eux, JoRed Beltain, qui a collaboré activement au blocus vénézuelien avant le Grand Réveil, déclare lors de la divulgation des communications Etats-Unis – KAPTEYN: « Aujourd’hui, je remercie ceux qui m’ont sorti de ce cercle de violence et de domination, et j’encourage ces mêmes personnes à participer à la fraternisation avec les Kapteynians. » 

Depuis lors, les relations entre la Terre et Kapteyn-B sont possibles par l’internet libre et les habitants écrivent leurs messages, traduits par les puissants algorithmes de l’ALTA en fréquences radio binaires et envoyées à Kapteyn-B.

Aujourd’hui, nous avons de bonnes raisons de penser, et nous estimons tous que les messages reçus ne sont ni hostiles ni contrefaits, et qu’il est temps de rencontrer nos cousins ​​de la voie lactée. En effet, personne sur les réseaux de l’Internet Libre ne s’y oppose plus, ce qui a toujours constitué la condition sine qua non pour entrer en contact avec eux, en vertu de la loi non écrite du respect des opinions et intuitions individuelles et collectives.

Comme on le sait, la République Monétaire de Chine (RMC) abrite depuis plus de vingt ans des infrastructures propres et des technologies VRIL, qui utilisent le potentiel de conductivité environnementale et d’énergie libre dérivé des travaux de Nikola Tesla. Il y a cinq ans, avec la collaboration des mentats psi du Honduras, la RMC a lancé la construction d’une plateforme de communication inter-espèce, anticipant ainsi le consensus planétaire pour le premier contact avec Kapteyn (B). C’est maintenant chose faite.  Depuis 10h28 GMT la plateforme est en vol vers le propulseur public PLASMA en orbite de Saturne, où les équipements déjà en place sont prêts à la réceptionner pour l’envoyer sur l’orbite de Kori, le satellite de Kapteyn (B) : .

Les ordinateurs quantiques de l’ALTA transmettent déjà tous leurs signaux via le réseau instantané non spatial S.P.I.R.I.T qui va les relayer sur l’internet libre, où les nonasts* pourront suivre en temps réel le déroulement de la rencontre historique sur Kori.

(*) Sont appelés nonasts tous ceux dont le taux vibratoire ne permet pas encore le voyage astral.

 

Le pari Kapteyn-B

par Ignacio Moravia de la Osa Mayor

 

Ce matin, l’agence Crystal pour la transparence de l’information a confirmé le lancement officiel de la plate-forme sino-hondurienne de rencontre interplanétaire. Elle a aussi évoqué le scandale du secret sur la communication binaire Terre-Kapteyn.

Le propulseur public PLASMA doit envoyer les spationautes honduriens et les taïkonautes chinois sur Kori, le satellite de Kapteyn-B, sur lequel ils parviendront à la fin de la semaine. Les jeunes générations sont en délire. Un événement attendu depuis si longtemps ne peut que générer l’allégresse. Dans un vent de folie contagieuse, les jeunes et les enfants inondent nos collines de fleurs et préparent des festivités. Énigma, la dernière mégapole terrestre – ou plutôt marine, puisqu’elle dérive sur les océans sous contrôle solaire – entame un tour du monde pour célébrer le lancement.

Beaucoup d’entre nous ont à l’esprit les dangers auxquels les astronautes sont confrontés, mais beaucoup moins se préoccupent de ceux qu’encourt notre civilisation. Après la violence dévastatrice sans précédent du chaos final et l’apothéose du Grand réveil, aucun événement n’avait été aussi fédérateur.

Les nonasts qui sont encore en route vers le stade personnel de la confiance et de la libération de l’énergie ont des raisons de douter du pacifisme assuré de ce rapprochement. Et si tous les contacts avec Kapteyn-B n’avaient été que prétentions et mensonges de la part d’une civilisation avide de vaincre ? Allons-nous tomber dans un piège effroyable ? L’humanité va-t-elle connaître un retour à l’esclavage comme celui instauré jadis par les dieux d’avant ?  Est-ce la fin du monde, si souvent annoncée et jamais arrivée ? Dans le cas fort improbable où notre civilisation s’éteindrait suite à une erreur si naïve, cela prouverait clairement l’incompatibilité de notre espèce avec cet univers prédateur, signant ainsi la fin de l’aventure humaine, et celle de nos projets d’accéder enfin au statut dévaïque.quasi-divin

Dans le cas contraire, si les Kapteynians sont vraiment pacifiques, nous aurons l’occasion de tester le pouvoir de l’intuition collective et nous gagnerons le droit de continuer l’aventure cosmique dans une nouvelle phase aux potentialités inédites.

 

 

Il est plus facile de faire exploser un atome qu’un préjugé.
Albert Einstein