La machine te tue

 

Toutes les machines cherchent à nous tuer, et pas seulement celles qui sont faites pour ça. Bien sûr l’automatisation nous aide, mais en même temps elle nous vole nos pouvoirs et le goût de l’effort. « La machine te tue, à petit feu, chaque jour un peu, » chantait le poète. Il voyait juste. Et le dernier round vient juste de commencer. Mais ne désespérons pas (trop) de nous-mêmes…

Il y a une lumière au bout de chaque tunnel… reste à prier pour que ce soit pas un train. (Woody Allen)

Si tu dis oui, la machine avance, la machine vit
La machine te brise les bras, croque ton coeur, suce ton sang…

Avant l’invention de l’écriture et du livre, la transmission orale était de règle : les hommes avaient une mémoire beaucoup plus développée. Avant l’invention de la calculette, le calcul mental était un don très prisé. Et très répandu !

Avant l’invention du téléphone et des télécoms, l’homme avait les pigeons voyageurs. Si ça ne lui suffisait pas, libre à lui de développer ses pouvoirs subtils, transmission de pensée ou autre. Plus ça s’automatise, moins on fait d’effort. Et plus on perd ses pouvoirs. Et ses désirs. Et ses boulons !

Admettons, me dira-t-on. Mais pourquoi se fatiguer avec ces balivernes quand il est si facile de surfer sur le web ? Réaction trop fréquente, typique de l’âge de fer, ce triste Kali Yuga où nous sommes encore, apparemment. D’après les Shivaïtes, c’est l’âge le plus vil, celui où le subtil cède le pas au grossier, celui où la matière supplante l’esprit.

L’ennui, c’est que la fin d’un cycle est toujours le pire moment. La joie, c’est de chercher l’éveil dans la cohue des cherche-fortune. Surfer sur le web, c’est la meilleure et la pire des choses. Tout dépend de la vague que tu chevauches. Tous les rouleaux ne se valent pas.

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Si tu cherches les réponses toutes faites aux questions que tu n’oses pas encore te poser, le web est une distraction morbide qui ne mène nulle part. Prendre et laisser, croire sans y croire, se faire sa propre idée de tout, écouter les contradicteurs, et tâcher, si possible, de ne pas hurler avec les loups-garous ni bêler avec le troupeau. Choisis plutôt la Voie du Milieu

Si tu dis non, la machine avance, la machine tond
La machine te brise les bras, croque ton coeur, suce ton sang…
 

Les Tibétains ont un dicton concernant notre époque : on y trouve l’éveil sous le pas d’un cheval. Pour eux qui attendent l’éveil pendant des milliers de vies, l’avoir à portée de main, si je puis dire, est une pensée réconfortante. Il est vrai qu’en période de grande transition, comme celle que nous vivons, tout ce qui était impossible devient possible. 

Et l’éveil aussi. Si l’on tend vers ce seul but, vers cette seule lumière, sur cette seule voie, alors on trouve l’éveil sous le pas d’un cheval. Au coin de la rue… Descendus au dernier sous-sol du matérialisme, il y a nos élites, les assoiffés de confort, affamés de gadgets, avides de consommation débile, en face du reste du monde : assoiffés et affamés tout court, par les injustices, l’exploitation, la crédulité ou le racisme.

La fraternité reste un vœu pieux. En dépit d’élans sans suite, la solidarité tourne à vide. À force de tourner avide… Les derniers soubresauts du Kali Yuga risquent d’être pénibles pour les égoïstes.

Si tu dis rien, la machine avance, la machine vient
La machine te brise les bras, croque ton cœur, suce ton sang…

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La foi est aussi utile à l’homme que l’air qu’il respire

Tout dépend de quelle foi on parle. Croire aveuglément est toujours dangereux, on remet son sort et son âme dans des mains inconnues. Oui, la foi est utile, mais le doute l’est encore plus. L’idéal est de combiner les deux, la foi et le doute, c’est le conseil que nous a donné le Bouddha historique. C’est aussi la règle non écrite que suivent les sorciers du Nagual et autres guerriers de lumière.

« Soyez patient, murmurent les adeptes du nouvel âge, car l’âge du Verseau va bientôt commencer. Il suffit de croire en l’homme. » Facile de croire en l’homme quand on n’a pas besoin d’aide ! Mais pour les affamés, les malades sans soins et les martyrs des guerres injustes, croire en l’homme, c’est une autre paire de manches. Nouvelle façon de poser l’éternelle question de la foi.

Refuser tous les intégrismes, qu’ils soient chrétien, juif, musulman, taoïste, bouddhiste, ou sioux. Fuir les sectes et les gourous déguisés, compter les églises au nombre des sectes qui ont réussi, et malgré tout, garder le cap. Grandir encore vers la connaissance, laisser briller notre lumière intérieure sans confondre religions et spiritualité.  Les unes tuent, l’autre libère. Pour un guerrier de l’arc-en-ciel, le principe unique et ultime, c’est l’énergie vitale. Sa danse est sa liberté, sa prière s’appelle l’intention.

Il sait qu’il est un être spirituel, il prend pour lui la phrase biblique : « Tu es lumière né de la lumière, et ton règne n’aura pas de fin. » La foi déplace les montagnes. Quand Jésus l’a dit, il se souvenait que les Serpents à Plumes l’avaient fait. Avec eux, on connaît la fabuleuse puissance du saint esprit. Qui est en nous. Qui attend qu’on lui ouvre. Car tous les pouvoirs inconnus qui dorment en nous n’ont besoin que d’un signe pour s’exprimer. Et la vie change. Et la force est en toi !

« Pourquoi fais-tu si peu avec tout ce que tu as reçu ? » nous demande le capitaine de notre âme. Il est grand temps de grandir dans l’amour. Certains le font déjà. Fleurissent des mouvements et des tendances divines, métissage, commerce équitable, altermondialisme, planète solidaire, ouverture du cœur, arc-en-ciel, Coluche et les Enfoirés, l’abbé Pierre, Gandhi, soeur Emmanuelle et Mandela, le mouvement du SEL, le don, la gratuité du web, le partage, l’ouverture, l’émulation, l’éveil.

 Si tu t’en vas, la machine avance, mais t’es plus là
La machine qui brise les bras, croque le coeur, suce le sang…

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Il y a aussi cette petite action aux grandes conséquences, la pratique des ondes scalaires. Ce sont les ondes porteuses de l’amour, leur portée est immense, universelle. Elles ont le pouvoir de guérir, de changer le monde et toi avec. Il y a quelques années, j’ai initié un groupe dont la vocation est d’émettre et de recevoir ces ondes particulières, si bienfaisantes. Aujourd’hui le groupe scalaire compte au moins 700 personnes. Si ça te tente, si tu cherches un bon moyen de te rendre utile, tu peux rejoindre ce groupe. Utilise le formulaire de contact en précisant ta demande et le sujet de ton e-mail. Tout le monde est bienvenu. Pas de restriction. Quant aux empêcheurs de tourner en rond, je leur crie ce slogan des forces internationales pendant la guerre d’Espagne :

¡ No pasarán !

Toute machine n’est pas castratrice, il y a aussi l’antidote à Matrix ! On connaît la machine qui asservit, ça s’appelle le web marchand, toujours à fourguer la dernière des daubes aux derniers des cons… Et on connaît aussi la machine qui libère : c’est le web gratos, participatif, open source, irrésistible. On a vu les premières révolutions assistées par internet. Tout comme RTL et Europe1 en mai 68. J’ai adoré ça. Voilà de la démocratie directe. Là est le progrès, là est la force qui armera le bras des peuples.

Notre nombre nous servira. Une poignée de tyrans essaie chaque jour de faire plonger le niveau de conscience global. Leur guerre passéïste est perdue d’avance.

A chaque seconde, naissent de nouveaux enfants indigos qui ont vite fait de rebooster le taux vibratoire planétaire.

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas.
C’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. » (Sénèque)

AvertissementUne première version de cette page a été publiée il y a 11 ans

La beauté chaude et vivante du toucher est bien plus profonde que la beauté de la sagesse.
Charles Dickens