L’univers hologramme

 

L’univers est un gigantesque hologramme dont chacun de nous est une toute petite partie. Un géant puzzle dont nous sommes les pièces aux formes improbables, toutes indispensables, toutes différentes dans leur existence et pourtant semblables dans leur essence. Voilà ce que j’ai vu, voilà ce que je veux vous montrer.

Qu’est-ce qu’un hologramme ? Imprimé sur une surface plane, il se donne à voir en relief. Déjà ça épate. Mais ce n’est rien. L’hologramme a une autre caractéristique, beaucoup plus surprenante. En fait, totalement incompréhensible. Prenez une image holographique, coupez-la en deux. Si, si, faites-le, c’est dingue. Vous obtenez quoi ? Deux moitiés d’hologrammes ? Hahaha ! Non, vous n’y êtes pas du tout. Vous obtenez deux hologrammes complets, aussi complet que l’original, simplement plus petits de moitié. Vous le pigez, ça ? Vous avez de la chance.

Moi ça me coud le truc. Vous n’y croyez pas ? Faites le test. Quand on me l’a dit, je ne l’ai pas cru non plus. On va regarder ça tranquillement. Mais c’est chose assez ignorée, alors que je la trouve énormissime. 

Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.

Arthur C. Clarke

 

 

Je suis un hologramme

Pour obtenir un hologramme, on divise un rayon laser en deux faisceaux, à l’aide d’un miroir réfléchissant. Le premier faisceau lumineux va frapper directement une plaque photosensible et enregistrer une onde de référence. Le deuxième rayon va rencontrer l’objet à holographier avant d’être réfléchi sur cette même plaque. Les interférences entre les deux ondes vont permettre au film photographique de reconstituer le volume.

Comme en photographie, il faut ensuite développer la plaque ainsi obtenue. En l’éclairant avec le même laser, l’image va ressortir de la plaque en 3D, grâce à la diffraction de la lumière. Il est alors possible de tourner autour de l’hologramme, comme si l’objet s’avérait réellement présent. Chaque partie de la copie renvoie exactement la même quantité de lumière que l’original éclairé par le laser. Un résultat bluffant. (source

Eh oui, bluffant, c’est le mot. Toute partie d’un hologramme forme à son tour un hologramme complet. Toi et moi qui formons une partie de l’univers holographique, nous sommes à notre tour un hologramme complet. C’est bien ce que dit le nagualisme, quand il explique qu’à l’intérieur même de notre aura se reproduit l’univers tout entier – ou le multivers ! Chacun de nous serait ainsi la copie exacte de tout ce qui existe. Voilà une conviction qui devrait renforcer la nécessaire solidarité entre les vivants.

 

 

Le principe de l’holographie a été découvert en 1947 par un ingénieur britannique, Dennis Gabor. Une découverte qui lui a d’ailleurs valu le prix Nobel de physique en 1971. Les premiers hologrammes avaient été réalisés en 1963 à l’université du Michigan, à la suite de l’invention du laser. Plus récemment, des chercheurs sont parvenus à mettre au point des hologrammes sonores qui peuvent, dans la théorie, permettre de déplacer des objets sans avoir à les toucher. (source)

Est-ce que le son pourrait permettre à des aliens de nous déplacer sans nous toucher ? Si nous sommes des hologrammes, la réponse est oui. Troublante conclusion.

 

L’univers est-il réel ?

 Eh bien, d’après Carlos Castaneda, il ne l’est pas. Lisez plutôt : « La première vérité est que le monde est ce qu’il paraît, et pourtant ne l’est pas. Il n’est pas aussi solide ni réel que notre perception a été amenée à le croire, mais il n’est pas non plus un mirage. Le monde n’est pas une illusion, comme on l’a dit ; il est réel, et il est irréel. Sois très attentif à cela, car il ne faut pas seulement que tu l’acceptes, il faut que tu le comprennes. Nous percevons. Cela est un fait d’évidence. Mais ce que nous percevons n’est pas un fait du même ordre car on nous enseigne ce qu’il faut percevoir.
« Quelque chose, là dehors, affecte nos sens. Cela est réel. Ce qui n’est pas réel, c’est ce que nous disent nos sens sur la nature de cette chose. (…) Nos sens perçoivent comme ils le font parce qu’une propriété spécifique de notre conscience les y force. » (source)Carlos Castaneda « Le Feu du dedans »

La vision du nagualisme américain ne diffère pas de celles que nous proposent les plus anciennes traditions sacrées d’Asie, d’Afrique ou d’Océanie. Je vous invite à y réfléchir. Est-il possible que tant d’humains aient cru la même chose, alors qu’ils n’avaient pas de contact entre eux ? A moins qu’ils en aient eu…

 

L’univers holographique

« Cette théorie n’est pas toute jeune. Elle fut proposée par un physicien, Leonard Susskind, dans les années 90, rappelle le Guardian. En partant d’un constat simple: il y a des choses inexpliquées par le modèle standard de la physique, notamment autour des premiers instants du Big Bang. Or, si l’on imagine qu’à l’origine, l’univers n’était pas en 3D mais à « plat », si l’on part du principe que la « profondeur » de l’espace originel n’était au départ qu’une illusion, ces problèmes pourraient être résolus.

« C’est justement ce qu’a testé une équipe internationale de chercheurs dans une étude publiée dans Physical Review Letters. Ils ont créé un modèle mathématique qui simule le début de l’univers. Un modèle en deux dimensions spatiales au lieu de trois. Ils y ont ensuite placé toutes les informations connues sur les premiers temps de l’univers. Surprise: tout rentre parfaitement dans le cadre de la simulation. Cela ne veut pas dire que l’univers serait un hologramme, du moins à son origine. Plutôt que cette théorie n’est pas à écarter et qu’elle semble même assez prometteuse. Ils ne sont pas les seuls à le penser : depuis une vingtaine d’années, 10.000 articles scientifiques ont été publiés autour de cette idée d’univers hologramme. En tout cas, les chercheurs en sont à peu près sûrs, l’univers actuel n’est plus un hologramme : il est bien en 3D. » (source)

Ma conclusion est différente. Je pense que nous sommes bel et bien dans un hologramme. Il n’est plus bidimensionnel, mais quadri-dimensionnel, en incluant la dimension temps. Le multivers est multidimensionnel. Or nous, qui en serions une copie, nous ne connaissons que quatre dimensions. L’hologramme 4D dans lequel nous vivons crée l’illusion de dimensions supplémentaires -celles que décèle la physique quantique ou d’autres encore- de même que l’hologramme papier reproduit l’illusion -très convaincante- de la 3e dimension qui lui manque. Notons que rien dans l’étude scientifique exposée ci-dessus ne permet d’invalider cette hypothèse.

Donc rien n’autorise l’auteur de l’article cité à glisser cette assertion surprenante « Il n’y a d’ailleurs aucun lien entre ces travaux et les affirmations d’Elon Musk, que nous vivons dans une simulation créée par des extraterrestres. » (source)  Mais si, il y a un lien ! Il y en a même une tapée ! Rien de tout ceci n’est réel, tel est l’enseignement des plus anciennes métaphysiques planétaires. Tout est maya, tout est illusion… J’y souscris, tout comme le patron de Tesla Motors. Je suis persuadé que nous vivons dans une simulation. Elon Musk est un visionnaire, surtout un excellent homme d’affaires. Il donne son point de vue qu’il pense être celui d’une majorité de ses clients potentiels. 

Mais revenons à la science sans prescience. « Malgré tout, cette théorie permet de comprendre plusieurs mystères que le modèle actuel de la physique ne permet pas de résoudre. Par exemple, les premiers instants de l’univers, ceux qui ont suivi le Big Bang. À ce moment, l’expansion de l’univers était tellement rapide qu’elle dépassait même la vitesse de la lumière ! Une chose théoriquement impossible. »  (source)

Sauf si les lois physiques étaient alors différentes. Sauf si ceux qui ont créé tout le bazar n’avaient pas encore fixé les règles du jeu, les lois de la physique ne devant se mettre en œuvre qu’à l’issue de leur phase de test. Eh oui, il y a une marche à franchir. Mais cette marche-là est encore un peu haute pour les courtes pattes de l’imagination scientifique. Son franchissement suppose un sévère entraînement à la vision extra large et au pilotage sans œillère. Encore quelques années de patience avant de lire ceci dans Sciences & Vie. Et quelques décennies pour Wikipédia !

 

Tu peux me prendre pour un rêveur Mais je ne suis pas le seul Peut-être un jour tu nous rejoindras Et le monde s’unifiera.
John Lennon