Troisième veillée des Loups

 

Place aux recoupages. Aux cognitions. Aux comparaisons. À force de lire les rêves des autres Loups, on finit par flasher sur un détail où s’accrochent les wagons. L’astral ressemble beaucoup au monde normal, à ceci près : plus direct, plus vrai, l’astral s’impose. Son règne arrive. Le monde normal est une fiction que le Rêveur démasque.

 

Le monde normal

Il y avait un parterre sur le rond-point. Ma sœur y a fait un motif avec des fleurs. Sa mère me dit que je dois le refaire afin qu’il soit plus joli. Moi je déplantais un hortensia qui poussait dans une vitrine pour le déplacer dans l’entrée. Pas facile !  —  Arrivent les patrons du magasin, un jeune couple avec 3 enfants. J’ai salué la femme poing contre poing et ça a fait une onde vibratoire quand nos poings se sont touchés. Un des enfants a été prendre des bonbons dans le bureau et m’en a donné un. Je  regarde ce bonbon dans le creux de ma main, sa forme plus ou moins cylindrique et ses bandes noires et blanches sur la longueur.

 

Cette nuit j’ai volé, enfin ! Si fort que ça m’a réveillé.  —-   Réunion dans un tout petit couloir sombre, on chuchote mais sérieux. Il est question de parfums délicats et subtils. Une belle jeune femme blanche de la tête aux pieds, cheveux compris, me guide en douce vers une porte dérobée. Nous arrivons dans des coulisses encombrées et sombres, un vrai labyrinthe. Je la suis, ses escarpins laissent une trace phosphorescente. Elle ouvre une trappe, je m’y engouffre. Un long tunnel noir débouche sur une plaque volante high-tech, divisée en 4 zones : le Roi, l’Air, l’Ascenseur, et la 4e ?? —- Deux techniciens se chamaillent sur la puissance de leurs outils respectifs, visseuses-perceuses-démonteuses futuristes. Un 3e arrive, son outil est incroyable : un spray qu’il pulvérise et l’outil se forme, se tisse, mélange de circuits imprimés multicolores. Bim !! J’en prend un coup qui m’éjecte hors de la plateforme. La chute est longue, tête la première, je vois défiler des motifs colorés qui se tissent comme l’outil, apaisants. Et puis mon corps se met à onduler très agréablement. Ça y est je vole, je me regarde dans un miroir. Le reflet c’est moi, en pyjama. Réveil.

 

Est une fiction

— C’est intriguant de reconnaître des passages dans les rêves des autres, cependant j’ai l’impression d’être en retard d’une nuit sur la visite chez toi en Bretagne avec ce récit. « Dans deux rêves, je prends une douche. Le premier, je suis allée chez toi avec deux nanas. Tu n’étais pas là mais la porte était ouverte. Il y avait des livres partout, même posés au sol. C’est pas la première fois que je rêve d’être chez toi mais ce n’est pas ta maison actuelle et jamais deux fois le même endroit. Je me rappelle être allée te voir dans une très belle et grande maison ancienne dans un magnifique parc arboré. Le salon était évidemment bourré de livres et tout un pan de mur vitré donnait sur le parc. Vraiment très chouette.

— Et le mien « Encore un rêve rigolo cette nuit. À quatre dans un tacot nous avons fait le voyage jusqu’à chez toi en Bretagne. Tu nous accueilles en faisant passer des « entretiens d’embauches » à trois apprenties. Nous rédigeons ensemble quelques articles dont un nommé « souvenirs de vaxx » rappelant qu’il y a un an on ne pouvait ni prendre un café en terrasse ni visiter un lieu du patrimoine. —- Tout est en désordre complet mais tout roule dans une ambiance joviale.

 

Je me souviens de combat ce matin… C’est intense, les combats ont commencés. Comme dans un simulateur, on s’entraîne pour une future bataille.   —-  C’est bien les retours des loups que tu publies. Ça aide à se souvenir de la meute et du travail de groupe que nous effectuons chaque nuit. Je ressens bien les quatre parcours distincts qui s’entremêlent. C’est hallucinant cette aventure quand même. Je tarde de me souvenir de toute l’histoire des loups volants.
Il y a cinq lieutenants, donc cinq aventures distinctes. En ressentir quatre, c’est déjà une prouesse de guerrier de l’astral.

 

 

Que le Rêveur

Merci pour les récits des loups plutôt éclairants. On s’attend à ce que les voyages astraux aient une certaine forme, donc on met nos rêves de côté mais c’est peut-être une erreur  —-  J’ai aussi fait un rêve de tension et de prise de bec dans un groupe avec malaise au réveil —-  Je me suis dit : aucun rapport avec les Loups ! Et pourtant !  —-  Un loup évoque avoir appris à voler, moi aussi au début du cycle j’ai appris à voler au-dessus des ruines d’une très vielle ville où se trouvait un gigantesque livre. J’ai d’ailleurs joué avec une autre personne sur un vieux piano tout poussiéreux  —-  Je rejoins le loup qui parle de « nuit intenses, actives, pas très reposantes ». C’est différent du premier cycle au niveau énergétique où je me sentais euphorique et bouillonnante d’énergie, là je suis plus fatiguée.
 
 
 
 

Démasque

–Message du protecteur du clan : « Tu dois renforcer ton corps afin que ton âme s’incarne. Débarrassé de toutes tes scories. —- Non, ce n’est plus un exercice, vous vivez des trucs de dingue en astral, qui ont des répercussions sur le plan physique. En gros, vous changez le monde de l’intérieur… pour la métaphore actuelle, on peut dire que vous corrigez les bugs dans le logiciel, dans la matrice. —- Tu dois apprendre à lâcher et ne pas tout comprendre avec ton mental, laisse remonter toutes tes morts et souffrances. Ça ne t’appartient plus, tu dois t’éveiller pour t’engager sur la voie. »  …  À moins que ce ne soit de toi Xavier ? 
–Mais oui, c’est de moi !! Je croyais avoir perdu ce mail, je t’en ai écrit un autre. Ainsi tu l’as reçu ? Je te l’ai envoyé il y a au moins trois jours !!!!
–J’ai reçu ça par télépathie et non par email…  C’est du délire.
Tu déconnes ??  C’est le texte d’un email que je t’ai envoyé, au mot près. Il se peut que je te l’ai envoyé en rêve, étant donné que je n’en trouve aucune trace dans mes mails « réels ».  Maintenant voilà que je communique un texte par la voie scalaire !!! De plus en plus grave… Faut que je raconte ça, c’est grand.
— Oui c’est grand, mon Xavier.  J’ai reçu ça lors d’une méditation. C’est hallucinant….
— Croire sans y croire. On ne peut pas ne pas y croire. Et on a du mal à y croire.
— Oui, sans doute. Comme ce message. Quoi qu’il arrive, il devait m’arriver.

 

 

Croire sans y croire

Je suis dans une maison avec un groupe d’amis, on s’est réparti les lits quand une starlette de télé réalité connue pour ses crises arrive et fout le boxon. Elle bouge les affaires des gens, commence des disputes, se bagarre… Bref elle crée la division, ça part en pugilat général   —-  jusqu’à ce qu’une femme décide de lever la main au ciel pour demander de l’aide. D’autres comme elle, soudain une bombe tombe du ciel, cela calme direct le chaos ambiant. Ensuite une 2e, elle nous dit qu’il y en aura 10. On s’enfuie dans tous les sens.  —-   On se retrouve dans les souterrains, il y a un canal où une pirogue emporte la famille dirigeante vers son destin. Ils nous supplient mais ça doit être fait pour un nouveau monde.   —-  Une vie souterraine commence, assez technologique. Mais ce qui n’était que temporaire s’éternise, la population veut remonter à la surface.

 

On progresse dans une caverne sur un chemin escarpé et sinueux.  —-  On débouche dans un château souterrain, avec le plafond de la grotte ouvert au dessus, comme un cénote. On se balade à l’intérieur du château. Des cristaux tracent des motifs sur des pierres.  —-   On fait de la plongée dans les eaux de la caverne pour remonter des trésors très anciens.  —-  En groupe on se balade dans une ville médiévale entourée d’eau, à l’atmosphère humide. Par endroits on traverse des ponts ou des chemins flottants au ras de l’eau sur de la mousse végétale bien dense et humide. Un château domine la ville.
Grande ressemblance avec le récit précédent. Lire aussi :

L’âge de glace     Survivre à l’hiver nucléaire      Cappadoce souterraine

 

Loup doré

Un très beau loup doré est passé devant moi et m’a regardée alors que je me réveillais ce matin. Belle image pour commencer la journée 🙂

 

Un homme, un chamane, face peinte en rouge, petits yeux, m’indique du regard un portail de guérison.
Le nagual est une porte vers l’ailleurs. On le dit passant, car il donne le passage.

 

Sports nautiques

Je suis en vacances sportives, il y a une intrication. Si l’un fait un mouvement, ça provoque une force opposée. Ce matin, entraînement. À chacun de choisir sa paire de chaussures. Le sport, le terrain de jeu, tout dépend des chaussures. Au moment de choisir, je n’opte pas pour une paire de tongs, comme la personne devant moi. Je prends une grosse paire de souliers rigides qui se clippent sur un grand flotteur : un water-board futuriste. Malgré la difficulté à m’en servir, je suis dans l’océan.  —-  Je dois rentrer à l’hôtel, il fait nuit. Des policiers contrôlent les gens qui sortent de l’eau. Je dois faire partie des gens à qui il manque quelque chose, car ils me désignent un espace plus loin dans la plage. Je place mon water-board dans un des bacs, comme des tables alignées sur le sable. Une policière m’explique que je dois suivre un cours pour le récupérer. Je demande si c’est possible de le faire tout de suite, car je rentre en avion chez moi dès le lendemain. Elle sourit de l’audace. Il y a un bon contact. Elle me comprend, parle des vagues et des ressacs. Il est impossible de faire le cours tout de suite. Du coup, je demande de récupérer ma planche high tech. Je sens que ça va le faire.

 

Le partage

L’histoire de la réunion des loups me parle. Dans mon rêve, j’étais avec plein de monde autour d’une table en bois, style chaumière, lieu accueillant, chaleureux. La phrase qui me reste : « nous on veut partager »

 

Sous l’océan

Dans une ville futuriste, nous nous retrouvons pour finaliser la mise en place d’un objet, une boule lumineuse qui tourne continuellement, pièce d’une plus grosse machine. Il semblerait que cela serve à purifier l’atmosphère, à dépolluer en quelque sorte. Cela pourrait résoudre les problèmes liés à l’énergie nucléaire.  —-  Nous nous sommes rendus dans un lieu très puissant sous l’océan Pacifique. Comme une ville sous-marine protégée par une cloche de verre. Nous avons rencontré ses habitants, ils disent être là depuis très longtemps et ils ont développé d’autres technologies que nous ne maîtrisons pas encore en surface, ils nous ont dit que nous allons bientôt nous rencontrer.

 

 

 

Si l’argent ne fait pas le bonheur, rendez-le.
Jules Renard