Vie sur Mars ?

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En 2011, l’astronome amateur David Martines affirme qu’il a trouvé des preuves de vie sur Mars. A l’époque, les scientifiques de la NASA ont hurlé de rire en le traitant d’ignorant. Maintenant que les films de la NASA révèle des anomalies de plus en plus nombreuses, on voit qui étaient vraiment les ignorants… ou les menteurs. A l’époque déjà, la vidéo de David Martines a fait le buzz sur YouTube.

Après un survol exploratoire de Mars sur Google Earth, Martines zoome sur un objet blanc de forme cylindrique. L’objet, selon lui, mesurerait environ 250 m de long sur 50 m de large. Il l’a baptisé ‘Bio Station Alpha’, parce qu’il présume que cet artefact a abrité la vie ou l’abrite encore. « Ce qui surprend le plus, c’est sa taille, plus de 700 pieds de long sur 150 pieds de large, ce n’est pas rien. On dirait un gros cylindre constitué de cylindres plus petits, » explique-t-il sur son site.

 

 

« Cela pourrait être une centrale électrique ou bien un confinement biologique ou encore un garage futuristeLe garage hermétique de Jerry Cornelius, à coup sûr – j’espère que ce n’est pas une arme, ajoute Martines. On l’espère avec lui. « Cet objet a été installé là dans un but précis, j’en suis sûr, même si je peux imaginer quel était ce but. Je ne comprends pas pourquoi on voudrait vivre sur Mars. » Dans ce cas, qui a installé ça ? La NASA ? Martines juge l’hypothèse peu probable. Et nous aussi, bien sûr. La NASA a déjà eu bien du mal à y poser une malheureuse trottinette…

« Je ne crois pas que la NASA puisse mener à bien un tel projet sans que personne ne remarque les envois de matériel et d’équipages là-haut, » dit-il. Cette réserve semble fondée, en effet. « Je doute que la NASA ait quelquechose à voir avec cela. Si ça se trouve, ils ne sont même pas au courant. » Mouais. Attention à ne pas les prendre pour des enfants de choeur non plus, M. Martinès. La NASA sait beaucoup de chose, en comprend plus encore, mais elle nie tout en bloc. C’est une habitude et leur stratégie.

M. Martines n’a pas l’intention d’en rester là. Est-il un des heureux bénéficiaires du quart d’heure de gloire que nous a promis à toutes et à tous ce vieil Andy Warhol ? Va-t-il retourner à l’oubli aussi vite qu’il en est sorti ? En attendant, il demande l’aide des internautes pour trouver une image de plus haute résolution, si elle existe. Il donne les coordonnées de la Bio Station Alpha à savoir 71 49’19 73 « N 29 33’06 53 » W. Si vous avez chargé le logiciel Google Earth vous pouvez le voir.

Bien sûr, les sceptiques sont hilares. Ils évoquent toutes les galéjades qu’on a pu sortir sur Mars la planète rouge. Dans les années soixante, on parlait des petits hommes verts dans leur cigares volants. On ne disait pas encore extraterrestre mais martien.  On pensait très sérieusement qu’il y avait des canaux sur Mars, creusés par les petits Martiens tout verts, et que de l’eau y circulait. Bref, des vidéos parodiques de la Bio Mars Station ont déjà fait leur apparition sur YouTube… Certaines sont très lol, à commencer par la Station de Ski Beta

Et puis ce matin, nouveau scoop : un spécialiste de la NASA déclare qu’il n’y a jamais eu de Bio Station ni de cylindres blancs sur Mars. Les astronomes le savaient depuis le début : le prétendu artefact n’est qu’un reflet de lumière solaire. Ou plutôt des interférences lumineuses dûes à un rayonnement cosmique…

Pourquoi pas de l’ADN de DSK, tant qu’on y est ?? C’est incroyable le culot de ces nanards qui nous resservent toujours les mêmes salades.

Les sceptiques applaudissent les scientifiques qui, une fois encore, viennent de réduire à néant le rêve partagé de M. Martines.  Ils évoquent aussi, plus près de nous, l’hystérie collective autour du tristement célèbre « visage de Mars. » Et ils ont raison. C’est exactement la même affaire, que les scientifiques crédibles et prétentiards ont tenté d’étouffer avec un brio digne de Laurel et Hardy.

D’où vient cette fâcheuse tendance des scientifiques à prendre tous les autres pour des cons ?

Après quelques semaines de délire, le fameux visage s’est avéré être l’effet d’une lumière rasante sur une formation rocheuse.Voir photos ci-dessus et ci-contre Décidément la lumière nous joue des tours ! Cette affaire contient des éléments troublants.

Un excellent dossier du magazine Top Secret avait montré que les autres clichés de la zone du « visage » seraient resté en otage à la NASA pendant plusieurs semaines. Pourquoi ? Pour y effectuer des retouches ? Il est si facile de truquer les documents pour qui contrôle les sources d’infos.

Quelque soit l’info, quelque soit la source, quelque soit l’autorité, la seule règle est de croire sans y croire. Comme cette magnifique photo de ruine sur Mars, beaucoup plus récente, que je ne peux résister au plaisir de vous montrer. Effectivement, c’est assez parlant. Quelle excuse va trouver la NASA sur ce coup-là ?

Ou encore ces animaux fossilisés photographiés par le robot à roulettes Rover Opportunity qui explore la surface de Mars. (source)

Certes il faut une bonne dose d’imagination, mais ne désespérons pas de l’avenir. Avec un peu de chance on finira bien par trouver quelque chose. Je veux dire quelque chose que la NASA aura oublié de censurer. Croire sans y croire. Ainsi agit le guerrier de la liberté totale. 

Maintenant qu’on a bien ri, j’ai bien peur que toutes ces images cachées dans les images ne révèlent, au bout du compte, que notre soif de merveilleux. Et c’est tant mieux. Pourquoi ne pas revendiquer le droit à la poésie, à la fantaisie, à l’imaginaire débridé ? Voyez à quoi nous a conduit cette civilisation inverse qui s’appuie sur la logique, les chiffres et le pognon.

Et si moi je veux voir un doux profil dans ce nuage, un papillon dans cette tache d’encre, un artefact dans ce reflet solaire, qui êtes-vous pour m’en empêcher ? Je suivrai mon rêve coûte que coûte. Jusqu’à ce que mon rêve devienne réalité. Et c’est ainsi que change le monde. Pas autrement.

Le bon sens nous dit que les choses de la terre n’existent que bien peu, et que la vraie réalité n’est que dans les rêves.

Charles Baudelaire

 

Nombreux sont les pièges de la suffisance.
Carlos Castaneda