Le Triangle des Bermudes

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Dès la fin de la dernière guerre mondiale, dans une zone entre les Bermudes, Porto-Rico et la Floride, plusieurs disparitions d’avions et de navires attirent l’attention sur  ce qu’on va bientôt appeller le triangle des Bermudes.

L’appellation « Triangle des Bermudes » est dûe au journaliste Vincent Gaddis. En 1964, il décrit une zone de 120.000 km2, dans l’océan Atlantique, sous le tropique du Cancer, dans laquelle surviennent des disparitions inexpliquées d’avions et de navires. Bien avant d’être baptisé, ce fichu triangle avait déjà fait des siennes. Le premier drame connu a lieu en mars 1918, quand un paquebot étasunien, l’USS Cyclops, y disparaît corps et biens, avec ses 306 passagers et membres d’équipage.

Mais le monde est en guerre.  L’ US Navy soupçonne un torpillage, les Etats-Unis pleurent leurs victimes et les choses en restent là.

La légende ne commencera qu’après la guerre suivante, le 5 décembre 1945, quand cinq Grumann AvengersPhoto ci-contre de la Navy décollent de Fort Lauderdale en Floride pour un vol de routine avec 14 membres d’équipage. La mission terminée, les appareils mettent le cap sur la base. Les radio-transmissions signalent d’étranges phénomènes durant le vol retour, puis le contact radio est perdu. Il est 17h35, les cinq Avengers survolent le triangle des Bermudes. Ils ne regagneront jamais Fort Lauderdale. Les épaves ne seront pas retrouvées.  « Disparition pour cause inconnue » conclura l’US Navy.

Et l’opinion publique s’en émeut car le triangle poursuit ses méfaits.

D’autres disparitions s’y produisent en 1948, 49, 51. Le 5 octobre 1954, un Super Constellation de l’US Navy se volatilise avec ses 52 occupants : aucune trace d’un éventuel naufrage. La légende devient malédiction, les lignes aériennes doivent dérouter leur vol réguliers pour éviter la zone.

En 30 ans, dans cette zone, plus de cent avions et bateaux se sont littéralement évaporés, plus de mille vies humaines ont été perdues, sans qu’un seul corps ou une seule épave ait jamais été retrouvé. Mais officiellement, il s’agit d’une pure superstition. Du vent. Encore un dossier classé avant d’avoir été instruit. Nom de code CIA comme Circonstances Inconnues Avérées. 

Si les Etasuniens gardent le silence, leurs anciens adversaires de la guerre froide sont plus loquaces. Les archives russes de la période soviétique ont été récemment déclassifiées. Une grande quantité d’événements mystérieux ont eu lieu dans la région du Triangle des Bermudes, se souvient le contre-amiral à la retraite Yury Beketov. Les instruments se dérèglent sans raison apparente ou détectent de fortes interférences. Cela pourrait être des perturbations volontaires
opérées par les OVNI, selon une hypothèse avancée par l’ancien officier. 

« À plusieurs occasions, on a pu observer sur les instruments des objets se déplaçant à une vitesse incroyable. Des vitesses d’environ 230 nœuds, soit 400 km/h, d’après les calculs. Naviguer si vite relève du défi, même à la surface. La résistance de l’eau est bien plus grande », explique M. Beketov. « C’était comme si les objets défiaient les lois de la physique. Il n’y a qu’une explication: les créatures qui les ont construits nous surpassent de loin », pense l’ancien officier.

S’agit-il d’OVNIs comme celui-ci, retrouvé au fond de la Mer Baltique ?

« Les OVNI des océans se montrent souvent là où se concentrent nos flottes ou celles de l’OTAN », observe pour sa part le vétéran de l’information navale Igor Barklay. « Près des Bahamas, des Bermudes, de Porto Rico. Ils sont vus plus souvent encore dans la zone la plus profonde de l’océan Atlantique, dans la partie sud du Triangle des Bermudes, et aussi dans la mer des Caraïbes », affirme-t-il.

 

Les pyramides de cristal

Deux pyramides translucides (en verre ? cristal ? ou en matière synthétique ?) ont été repérées il y a une dizaine d’années par plus de 2000m de fond dans le Triangle des Bermudes.On n’y avait pas trop cru à l’époque, et voici qu’un nouveau rapport atteste de la présence de ces pyramides, légèrement fluorescentes. Ont-elles encore une certaine activité, déréglée par les siècles, qui expliquerait les innombrables accidents et disparitions dans cette zone ?

Ces étranges structures de verre ont été découvertes à deux milles mètres de profondeur, dans le très étrange Triangle des Bermudes, et ont été identifiées à l’aide d’un sonar, selon l’océanographe du Dr. Meyer Verlag. Les études des autres appareils ont permis aux scientifiques de déterminer que les deux pyramides géantes seraient apparemment en verre épais. Les deux structures sont vraiment impressionnantes, chacune d’elle étant plus grande que la pyramide de Khéops en Egypte!  B. Meyer croit que cette découverte pourrait faire toute la lumière sur les secrets du Triangle des Bermudes, c’est-à-dire, les nombreuses et mystérieuses disparitions qui lui sont associées.

Dans sa conférence de presse dans les Bahamas, le scientifique a donné un rapport avec les coordonnées exactes des pyramides, ainsi que des cartes et… une photo ! (qui a disparu depuis). De plus, l’océanographe a déclaré que la technologie est inconnue de la science moderne. Peut-être qu’une étude plus détaillée donnera des résultats encore difficiles à imaginer.

Douze ans plus tard, aucune confirmation ni infirmation de cette découverte fantôme. Canular ? Erreur d’interprétation ? Difficile à dire. Il se peut aussi que la pyramide ait été escamotée par les aliens qui l’y avaient mise, la jugeant trop compromettante… (humour)(quoique ?)

En tout cas, cette particularité n’est pas unique. Le triangle est coupé par le méridien 78° Ouest, longitude où le Nord vrai et le Nord magnétique se confondent. De l’autre côté de la Terre, son anti-méridien est le 101° Est, le long duquel Nord magnétique et Nord vrai sont aussi confondus. Surprenante singularité, d’autant que certains auteurs ont prétendu que ce méridien traverse par son milieu Devil’s Sea, la Mer du Diable, qui est l’équivalent japonais du Triangle des Bermudes :

des centaines de navires et d’avions y ont disparu aussi.

 

L’amour est moins rapide que la météo : il s’écoule parfois plusieurs mois entre le coup de foudre et les premiers orages.
Philippe Bouvard