De nombreux Européens auraient une meilleure protection immunitaire que les Africains, disent les biologistes. Et pourquoi donc ? Ce serait un cadeau des Néandertaliens… L’Homo sapiens que nous sommes s’appelle aussi Homme de Cromagnon. Il avait jadis un cousin, l’Homo sapiens neandertalensis ou Homme de Néandertal.
La controverse de l’enfant de Lapedo pose la question cruciale : s’agit-il un hybride Neandertal / humain ? Voici les faits. Enterré depuis des millénaires au fond d’un abri sous roche dans la vallée de Lapedo, à 85 miles au nord de Lisbonne, au Portugal, les archéologues ont découvert les ossements d’un enfant de quatre ans, comprenant le premier squelette paléolithique complet jamais trouvé dans la péninsule ibérique.
Mais l’importance de la découverte était beaucoup plus grande encore parce que l’analyse des os a révélé que l’enfant avait le menton et les avant-bras d’un être humain, mais la mâchoire et la carrure d’un homme de Neandertal, suggérant un hybride, résultat d’un métissage entre les deux espèces.
La découverte jette un doute sur la théorie admise que les Néandertaliens auraint disparus il y a quelques 30.000 ans, remplacés par Cro-Magnon, les premiers hommes modernes. Elle suggère plutôt que les Néandertaliens se sont croisés avec les humains modernes et sont devenus partie de notre famille, un fait qui aurait des conséquences dramatiques pour les théoriciens de l’évolution à travers le monde.
Après avoir juré pendant des années que jamais Cromagnon ne s’était reproduit avec Néandertal, nos chers biologistes ont viré de cap à 180°. Non seulement nous avons des gènes néandertaliens, mais ces gènes se manifestent par mille et un traits qui jusqu’ici semblaient avoir échappé à tous les spécialistes. On voit les biologistes bondir de découverte en découverte sur cette filiation bénéfique : deux tiers des Européens posséderaient un nouveau récepteur immunitaire, qui était présent chez les Néandertaliens, mais pas chez nos ancêtres africains.
Un avantage évolutif qu’une partie de la population actuelle arborerait toujours. Dirigée par Norbert Koch de l’université de Bonn, une équipe de chercheurs germano-britanniques vient de publier ces résultats.
Dans les colonnes du Journal of Biological Chemistry, les scientifiques exposent les caractéristiques de ce nouveau récepteur cellulaire intégré au complexe majeur d’histocompatibilité (CMH). Il s’agit d’un système mis au point par l’organisme afin de déterminer les éléments qui viennent de lui, ou ce qui lui est étranger, de manière à exterminer d’éventuels intrus pathogènes.
Il se décompose en deux grandes classes : dans la première, toutes les cellules sont concernées à l’exception des globules rouges. La seconde n’implique que quelques cellules du système immunitaire, chargées de présenter les antigènes (macrophages, lymphocytes B, cellules dendritiques, etc.).
Dans ce deuxième cas de figure, l’organisme doit faire preuve d’inventivité pour essayer de balayer l’ensemble des anticorps correspondants aux protéines exogènes. Jusque-là, on ne connaissait que trois récepteurs capables de reconnaître une vaste gamme d’antigènes grâce à des régions variables. Cette fois, c’est un quatrième type qui vient d’être décrit et qui recombine les sous-unités des récepteurs déjà connus. Il a été nommé HLA-DRαDPβ.
Mais l’analyse ne s’arrête pas là : elle nous montre comment Néandertal participe à nos défenses immunitaires. Des séquençages génétiques suggèrent que ces récepteurs se retrouvent chez environ deux tiers des Européens. En revanche, il est beaucoup plus rare chez les populations de la partie méridionale de l’Afrique, celles du berceau de l’humanité.
Pour les biologistes, cette découverte suggère que le gène est apparu dans notre espèce après que nos ancêtres modernes ont migré vers l’Eurasie. Et là je m’insurge. Encore une fois, la question de savoir comment et pourquoi ce gène serait apparu dans une partie de l’humanité ne semble pas émouvoir la communauté scientifique.
Une brique de plus dans le mur que la science bâtit entre elle et la vérité… sans doute pour se prémunir des effets pervers de la lumière sur son édifice de ténèbres.
Le scénario de notre histoire, celui des migrations diverses et des mouvements de population est perverti par la science elle-même, qui a choisi de s’appuyer sur l’autorité morale de certains mandarins plutôt que sur l’efficacité éprouvée de la recherche impartiale. Les anciennes théories ne sont jamais compatibles avec une avancée technologique et un élargissement des consciences.
Chaque époque juge son passé avec une optique qui lui est propre. Il est temps de changer de lunettes. Beaucoup d’autres scénarios peuvent justifier la présence de ce gènes dans certaines parties de la population et pas dans d’autres.
Tant que nos chercheurs s’interdisent l’hypothèse pourtant crédible et probante d’ancêtres développés, ils ne pourront envisager la moindre intervention extérieure dans notre génétique. Mais à ceux qui n’ont pas les œillères universitaires, cette éventualité s’impose si fort qu’elle en devient évidence.
Contre vents et marées, les scientifiques privilégient encore le scénario suivant : l’Homme de Néandertal, vivant en Eurasie, aurait développé ce gène, qui aurait été sélectionné par les processus évolutifs. Nos ancêtres modernes, venus d’Afrique, en étaient dépourvus, mais auraient intégré le récepteur dans leur patrimoine génétique en s’hybridant avec les Néandertaliens, du fait de l’avantage qu’il procure.
Ainsi, chez un certain nombre d’entre nous, une partie de Neandertal contribue à nous défendre contre d’éventuels pathogènes. La découverte d’un nouveau récepteur immunitaire n’est jamais anodine, et qu’on l’attribue à l’Homme de Neandertal est intéressant à plus d’un titre.
Dans les années soixante, l’Homme de Neandertal était une sorte de singe. Ensuite on nous a dit qu’il était plus intelligent que nous parce qu’il jouissait d’une capacité crânienne plus importante que la nôtre, ce qui est non seulement ridicule et infondé, mais qui s’appuie en plus sur des statistiques peu fiables.
Malgré son intelligence supérieure, on a continué à le représenter comme un singe touffu au front bas et au regard vide.
Maintenant on nous dit que nous avons tous hérité de quelques gènes néandertaliens. Tous sauf les Africains. Bref, tout se passe comme si la filiation néandertalienne était en passe de devenir un nouvel argument raciste ou racialiste. Les Africains vont se croire supérieurs parce qu’ils sont moins simiesques que les autres, qui se penseront supérieurs parce qu’ils ont une meilleure immunité.
Jusqu’au jour où cette soi-disant immunité causera la perte des deux-tiers de l’humanité suite à une pandémie imprévisible — d’origine néandertalienne.
Seuls s’en tireront les Africains, et la ronde des âges repartira pour un nouveau tour.
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