Tiki ou Enki ?

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Vers 2500 AEC, un dieu nommé Enki quitte Sumer pour gagner les terres outremer, dit le mythe Sumérien. Vers 2500 AEC,  un dieu blanc arrive dans les Andes, venant de l’est. C’est un dieu bienveillant, il enseigne tout aux sauvages qui vivent là. Dirait-on pas que les deux ne font qu’un ?

Tiki, le dieu blanc des Andes est Enki, le dieu blanc de Sumer. Et nous allons voir pourquoi. Dans un de ses imposants ouvrages, Anton Parks nous donne son étymologie du nom d’Enki, le dieu créateur de Sumer. Pour Parks, Ki désigne la troisième planète du système solaire, la nôtre. Enki appartenait au peuple extraterrestre des Anounna. Ceux des Anounna qui sont venus ici-bas furent nommés les Anounna-Ki, les Anounna de la Terre. De la même façon le nom d’Enki [en-terre] signifierait  Celui qui est entré dans le Ki, dans les profondeurs de la Terre. En effet, on se souvient comment Enki, chassé par son pseudo-frère Enlil, s’est réfugié dans le monde souterrain de l’Abzu.

Or que nous disent les Andins ? Leur dieu blanc est sorti des profondeurs du lac Titicaca. Il s’appelait Tiki. Ti veut dire maison, cité, comme dans Ti-huanaco, la cité sacrée, divine. Ki c’est la terre et ses profondeurs dont il sort et où il rentrera au moment du départ. Tiki, Enki, on est plus que tenté de penser qu’il s’agit du même dieu. De plus, on possède la preuve d’une communication entre les Andes et Sumer. Et elle date de 2500 AEC… comme la visite d’Enki. Des glyphes sumériens ont été découverts sur un plat pré-inca. « Le plat Fuente Magna fut découvert par hasard par un travailleur de l’Hacienda Chua, propriété de la famille Manjon, située non loin du lac Titicaca, à peu près 75-80 km de La Paz, en Bolivie. Il y a eu une controverse au sujet des glyphes cunéiformes du Fuente Magna. Le Dr. Alberto Marini l’a traduit et soutient qu’il s’agit de Sumérien. Après un examen minutieux de l’écriture linéaire du  Fuente Magna, le Dr. Clyde A. Winters pense qu’il s’agit de proto-sumérien, langue commune sur de nombreux artefacts de Mésopotamie.

On suppose que le Fuente Magna aurait été façonné par des Sumériens qui se seraient installés en Bolivie aux environs de 2500 AEC. » Encore cette date ! Toutes ces coïncidences me réjouissent ! « Les Sumériens utilisaient des navires de haute mer capables de gagner le sous-continent indien, donc capables aussi de traverser l’Atlantique. Des navires sumériens ont très bien pu contourner l’Afrique pour gagner la route des Alizées, puis contourner l’Amérique du Sud pour gagner l’océan Pacifique. »  Si l’on admet que « des Sumériens se seraient installés en Bolivie après 2500 AEC » pourquoi pas le prince Enki ? C’est un dieu sumérien, après tout. La légende Inca dit que Tiki est apparu en jaillissant du lac Titicaca, d’où son surnom de Viracocha, qui signifie « projection d’écume ». Or c’est précisément non loin du lac Titicaca que le Fuente Magna fut trouvé.  Enki n’aurait pas eu besoin de contourner l’Amérique du Sud en voilier, lui qui possédait un sous-marin !

Le mythe sumérien n’en fait pas de mystère : tandis que Enlil et ses fils reçoivent la terre de Sumer et ses environs, leurs rivaux Enki et ses fils reçoivent « les terres d’outremer » nommées Amenta. On l’a parfois traduit par Egypte, mais selon Albert Slosman, Amenta est le nom égyptien de « la Terre des Morts » loin à l’ouest au-delà de l’océan, qu’on appelle parfois le Pays du Couchant. Enki a donc laissé Sumer et l’Europe sous la responsabilité du Saddam Enlil – le grand Saddam ou Satan, c’est à dire l’Administrateur et non Sheitan, le diable Satan, comme on nous l’a fait croire.

Pendant ce temps, utilisant la voie souterraine, Enki gagne les Amériques où il entreprend de démarrer une civilisation jumelle. Enki est un fondateur, un pionnier, tandis que son pseudo-frère Enlil représente la seconde génération, qui doit faire prospérer l’oeuvre et à ce titre se méfie des pères pionniers. Je ne sais si ce scénario est le bon, quoique très vraisemblable. Mais je sais que les dieux Enki et Tiki sont une seule et même personne. De la même façon, on peut penser que le dieu aztèque Pacal Votan est un avatar du dieu germanique Wotan… s’il ne s’agit pas d’un seul et même personnage.

 

Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage.
Boileau