Le dieu sumérien Enki, ou Ea, est l ‘équivalent du titan grec Prométhée : à savoir le généticien surdoué qui créa les hommes à partir de son ADN. Et aussi le prince qui les a toujours soutenu contre les autres demi-dieux. Notre créateur qui croit toujours en notre espèce. Cependant, Enki était un reptilien…
L’Abzu est décrit dans la mythologie sumérienne, à la fois comme un lieu mythique, et comme une résidence bien réelle, celle du puissant Enki, notre créateur. Tantôt situé au sommet des montagnes, tantôt au fond des mers, l’Abzu est aussi le palais flottant et volant du prince Enki.
Faut-il y voir un vaisseau spatial, ou autre engin technologique? Et Enki ? Quel est donc ce dieu reptilien qui crée une espèce à son image ? Nous n’avons de reptilien que notre cerveau primitif. Souvenir d’un dieu serpent ?
AB-ZU, ou Apsu en Akkadien, est dérivé de la combinaison d’AB ou AP signifiant « le père, le créateur, ou le grand » et ZU ou SU signifie « celui qui sait, le sage », la source de toute sagesse et de tout savoir.
L’Abzu semble avoir eu trois significations différentes, selon la période à laquelle les tablettes font référence. A l’origine, Abzu désigne Soleil. Dans la genèse sumérienne, l’ Abzu est appelé «le primordial» et «le créateur» des planètes de notre système solaire. Plus tard, quand les Anounna se sont installés sur notre planète, l’Abzu désigne la demeure terrestre d’Enki située près de la ville d’Éridu, dans le jardin d’Eden ou Edin, sur les montagnes du Moyen-Orient.
Selon l’hypothèse des dieux astronautes sur leur mystérieuse planète Nibiru, le jardin d’Eden ou l’Abzu devient tout autre chose… un gigantesque vaisseau-mère, une planète vagabonde, la demeure des semeurs de planètes… Ils sont venus avec leur jardin spatial, portant des pépinières aux essences multiples, des espèces animales en grand nombre, ils sont venus à bord de leur arche immense pour ensemencer la terre, y fixer des espèces animales, végétales, et les confier à un jardinier qui serait aussi le gardien de ce zoo. Et ce jardinier, c’est nous, l’espèce humaine.
Dans les légendes sumériennes tardives, l’Abzu devient «l’insondable, le profond» d’où le grec «abyssos» et le français «abysses». Le jardin magique a disparu lors du Déluge, nos ancêtres ont cru qu’il s’était abîmé dans les flots qlors qu’iul avait pris son vol vres les étoiles….
L’Abzu est assimilé alors au monde inférieur, où se serait réfugié Enki pour se mettre à l’abri des ravages du Grand Déluge. Ce monde inférieur a donné naissance au mythe de la terre creuse. Ainsi Anton Parks privilégie la troisième signification : l’Abzu désigne le monde à l’intérieur des planètes, car toutes les planètes sont creuses. Et pour lui, l’Abzu est le monde du dessous, sur lequel règne Enki. (source)Anton Parks, Les chroniques du Girku
L’Abzu est donc toujours plus ou moins la demeure, ou le domaine du prince Enki. Ethymologiquement, Enki signifie « celui qui est dans le KI ». Et le KI, si l’on en croit Anton Parks, est le nom que les Anounna donnaient à notre planète.
C’est pourquoi ceux des Anounna qui s’installèrent sur Terre furent appelés Anounnaki, les Anounna du KI. Enki est donc le prince du KI, ou encore celui qui est dans les profondeurs du KI. Ce monde des profondeurs peut aussi faire référence aux anciennes mines. Avant le déluge, ces mines étaient exploitées systématiquement pour disposer des énormes quantités de minerai nécessaires au développement d’une civilisation. Après le déluge, au contraire, l’exploitation des mines fut abandonnée.
Les anciennes galeries furent utilisées comme prisons, voire comme oubliettes. « Après le Déluge, les mines d’or d’Afrique du Sud étaient inondées, la main d’oeuvre et l’encadrement décimés ne pouvaient rien y faire. Dans les décennies qui suivirent, les Guerres des Pyramides achevèrent de désorganiser l’Afrique. Le duc Nergal, maître des mines, fut démis de ses fonctions ; le prince Enki prit la relève. Sa première décision fut de déplacer toute l’opération dans la région du lac Titicaca et de Nazca au Pérou. » (source)Les serpents et les dragons volants, R.A. Boulay 1990.
Enki serait-il le Tiki-Viracocha des Andes? Pour notre auteur, la cause est entendue.
Voilà qui expliquerait la similitude entre les deux personnages : ils sont tous deux des dieux civilisateurs, qui ont apportés le développement aux hommes à demi sauvages, en leur enseignant les nombres, les sciences, les artisanats, la mode et le maquillage, la médecine, la cuisine, la civilité et la douceur. Tiki est le premier dieu des Andes, et dans Tiki comme dans Enki il y a le nom sumérien de notre planète, le KI.
L’auteur ajoute : « Ce changement de continent fut aussi motivé par la destruction de la base spatiale du Sinaï, pendant la Guerre des Pyramides. Le prince Outou, amant secret et allié de la princesse Inanna, fit sauter le spatioport pour aider la princesse dans sa lutte contre le baron Mardouk et la baronne Sarpanit. Mardouk et Sarpanit sont connus en Égypte sous les noms de Amon-Ra et Nut-Bast et dans l’ancienne Grèce, on les nomma Belus et Anchinoe. » (source)Les serpents et les dragons volants, R.A. Boulay 1990.
En Mésopotamie, on connaît Enki sous le nom de Oannès, et la légende dit qu’il avait le corps couvert d’écailles, qu’il sortait du fond des eaux pour enseigner les hommes, et que chaque nuit, il devait regagner les profondeurs marines pour dormir. Les Hindous croient que Brahma, leur dieu créateur, était à l’origine un poisson. Et ce n’est pas tout. Le peuple Dogon du Mali entretient le souvenir d’un dieu poisson, Nommo, offrant les mêmes caractéristiques que le dieu-poisson de Mésopotamie, Oannès.
Ainsi Enki apparaît comme le maître des mondes inférieurs, et aussi celui qui va sous l’eau.
Dans les Andes, la légende de Tiki Viracocha dit qu’il était blanc, barbu, et qu’il est sorti des eaux du lac Titicaca.
Serions-nous les héritiers nus du Peuple Serpent ?