La menace du Cumbre Vieja

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Sommes-nous à la veille d’un nouveau déluge planétaire ? Le changement climatique et la fonte des glaces de l’Antarctique peuvent-elles nous noyer tous, comme nos lointains ancêtres ? Les tsunamis de plus en plus fréquents sont-ils un signe avant-coureur de ce nouveau déluge ?

Dans un livre resté célèbre, Edgar Pierre Jacobs, encore lui, a imaginé qu’un savant fou avait réussi à contrôler la météo planétaire. Il faisait à son gré ouragans dévastateurs, nappes de brouillard nauséabond, pluies torrentielles, inondations. Ce livre s’appelle S.O.S. Météores, toutes les catastrophes y sont, sauf le déluge. Pour qu’un déluge puisse nous menacer tous, il faudrait une montée des eaux très rapide et générale. Mais des tsunamis géants, ça oui, tôt ou tard nous n’y couperons pas.

Sur un volcan des Canaries, le Cumbre Vieja, 400 km3 de rocher attendent leur heure, telle une épée de Damoclès suspendue à cent mètres au-dessus des vagues. Tôt ou tard, cette énorme masse rocheuse s’abîmera dans les flots de l’Atlantique provoquant un tsunami majeur sur toutes les côtes.

« Le résultat sera un désastre comme l’histoire humaine n’en a jamais connu. Imaginez un mur d’eau de 30 mètres de hauteur s’écrasant sur la côte est de l’Amérique du Nord, traversant toute la péninsule de Floride pour aller se déverser dans le golfe du Mexique, détruisant New York et Washington, en plus d’inonder les terres jusqu’au pied des Appalaches. A présent, visualisez une douzaine de vagues semblables arrivant toutes les 15 à 20 minutes, comme les coups de marteau de Poséïdon.

L’Amérique du Nord ne disposera que de neuf heures pour réagir, trop peu de temps pour évacuer les dizaines de millions de personnes en danger. Le Brésil n’aura que six heures, l’Espagne un peu plus de deux, et la côte nord-ouest de l’Afrique, uniquement une heure. Quand cela arrivera-t-il ? Personne ne le sait. Ce que savent les océanographes, c’est que des glissements de terrains et des raz-de-marée de la même amplitude se sont produits maintes fois au cours du dernier million d’années.

Sont-ils responsables de certains des déluges évoqués par les légendes des peuples de l’Atlantique ; par exemple, les déluges venus de la mer dont parle le vieux Livre des Invasions irlandais ? C’est hautement probable. » Aussi chaque auteur peut-il prendre son parti, chaque voyant choisir sa date, ils trouveront toujours quelque inondation locale, même importante, pour justifier leur parti-pris. Qu’on le veuille ou non, il nous faut du spectaculaire, qui nous secoue. On a besoin du grand frisson.

 

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Un déluge, ça en jette, c’est plus classe encore qu’un tsunami. Et une vague de quatre kilomètres de haut, ça frappe les imaginations. Désolé, dit le choeur des géologues, pas de trace d’un déluge planétaire, pas dans le dernier million d’années, en tout cas. Pourtant, si l’on en croit Platon, plusieurs fois des cataclysmes ont affecté la terre. L’historien grec Hérodote est encore plus précis que le philosophe. Concernant l’astronomie égyptienne et les cataclysmes, Hérodote écrit :

‘Les Egyptiens et leurs prêtres montrèrent que 341 générations d’hommes s’étaient succédées entre le premier roi et le dernier… Ils dirent que sur cet espace de temps, à savoir 11.340 années, le soleil s’était écarté quatre fois de son cours habituel, se levant là où il se couche maintenant et se couchant là où il se lève maintenant ; mais que cela n’avait en rien affecté l’Egypte, qu’il s’agisse du fleuve, des productions de la terre ou encore de la maladie et la mort.’ (source)Hérodote, L’enquête, II, 142, cité par David Childress, Technologie des dieux p.54

Ainsi, d’après Hérodote, la terre aurait subi plusieurs déplacements de l’axe polaire, suffisamment importants pour que le globe bascule cul par-dessus tête, que le sud devienne le nord et que l’est soit l’ouest. A cette condition seulement, le soleil semblera se lever à l’opposé du point habituel. Cette bascule, si elle a eu lieu, n’aurait rien changé à la vie humaine.

Ça semble énorme, pourtant plusieurs faits appuient cette hypothèse : certaines cartes antiques de l’Egypte sont très particulières. La mer Méditerranée y figure en bas de la carte, et l’Egypte en haut. Ce qui serait logique si le sud était alors le nord. Ces cartes sont le seul exemple connu du nord situé en bas d’une carte. Et par la suite, des cartes d’Egypte plus récentes montrent bien l’inversion, avec la Méditerranée qui retrouve sa place en haut.

D’autre part, il y a tous ces mammouths du grand nord. La subite congélation de tant d’animaux en Sibérie comme en Alaska s’expliquerait fort bien en cas de bascule du globe. Mais les présomptions ne font pas des preuves. Et  plusieurs fois des météorites ont secoué la Terre, avec tout un lot d’apocalypses et de catastrophes variées… Y compris, sans doute, des bombes atomiques et autres armes des dieux… L’un dans l’autre, les rescapés ont eu un sacré coup de pot. Les rescapés d’en bas, hein, ceux pour qui rien n’avait été prévu. 

Car pour les « dieux » qui se prélassaient sur les sommets ou dans d’autres abris, ce fut chaque fois un spectacle bien distrayant. En tout cas, sans danger pour eux. Quant aux humains, ils seraient morts tôt ou tard…

 

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L’hypothèse Nibiru

Voilà la façon dont je voyais les choses, partageant ainsi le point de vue de la plupart des nouveaux archéologues. Et puis l’hypothèse Nibiru s’est imposée à moi. Il ne s’agit pas d’une mode passagère, d’un caprice d’auteur, d’une coquetterie de chercheur ou d’une dégénérescence mentale imputable au grand âge, quoique tous ces motifs sont plausibles. Il se trouve que l’hypothèse Nibiru explique de nombreux mystères que je n’avais pu résoudre avant elle. 

Nibiru est le nom que les Anounna donnent à leur planète vagabonde dans les très anciens textes sumériens. Qu’est-ce qu’une planète vagabonde ? Un chercheur, le Dr Sitchin, a émis de curieuses hypothèses dans sa tentative d’explication. Pour moi, le voile s’est levé. Une planète vagabonde, on connaît tous, on l’a tous vue dans Star Wars. C’est l’Etoile de la Mort, ou Etoile Noire, le gigantesque vaisseau-mère imaginé par Spielberg.

Les Anounna ont abordé notre planète à bord d’un gigantesque vaisseau-mère sphérique, d’un diamètre de 3600 km. Sacrée masse ! Suite à une erreur de pilotage, l’engin en question est tombé à l’amerrissage dans l’océan Atlantique, causant un tsunami auprès duquel celui du Cumbre Vieja sera tout à fait insignifiant. Les textes antiques sur le déluge parlent d’une vague de 4 km de haut. 

 

Les Dieux ont toujours soif, n’en ont jamais assez Et c’est la mort, la mort toujours recommencée. (Georges Brassens)

 

Dans ce monde de mensonges, seule est vraie ma sincérité.
Jean d’Août