Les OVNIs de la Bible

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L’iconographie chrétienne adore les soucoupes volantes et les astronautes. Les sculpteurs, les peintres et les vitraillers médiévaux ont puisé sans vergogne dans cette imagerie, ce qui ne va pas sans poser des questions. 

Les OVNIs, ça fait belle lurette que nos ancêtres en témoignent, et pourtant on n’y croit toujours pas au pays de Descartes et de la raison raisonnante qui coupe les cheveux en quatre mais qui n’a pas les yeux en face des trous. Dans la cathédrale de Salamanque, on trouve une étonnante sculpture. N’importe quel gamin d’aujourd’hui identifiera sans peine un astronaute dans sa tenue habituelle. L’étonnant n’est pas là. L’étonnant, c’est que les travaux de cette cathédrale ont commencé en 1513 pour s’achever en 1733. Cette sculpture serait-elle le fruit du hasard ? Eh non, comme chacun sait, le hasard n’existe pas. Alors, que conclure ?

 

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Tout simplement ceci : l’astronaute a été rajouté lors des rénovations de 1992, et n’a pas fait l’unanimité, si on en juge par sa mine meurtrie. Depuis cette date, l’astronaute de Salamanque fait le buzz sur les réseaux. S’il faut savoir garder une distance critique, il faut aussi savoir garder les yeux ouverts. La Bible parle de ces questions avec insistance.  Je laisse la parole à Ezéchiel, qui prophétisa au 6e siècle AECAvant l’Ere Commune  Pour parer à tout soupçon de bidonnage, je donne en source les références bibliques.

« J’étais en exil avec mes frères à Babylone, près du fleuve Kebar, quand le ciel s’est ouvert. Un vent violent est venu du nord avec une grande nuée et une gerbe de feu. Tout autour, une lumière rayonnait. Un éclat étincelant sortait du milieu du feu. Au centre, quelque chose ressemblait à quatre êtres vivants. Leur aspect était proche de celui des hommes. Chacun d’eux avait quatre visages et quatre ailes. (…) Ils étincelaient comme du bronze poli. » (source)Ezéchiel I, 1-24

Cette scène superbe semble droit sortie d’un film de Steven Spielberg, « Ezechiel: rencontres du 3e type » ou quelque chose dans le genre. J’adore la matérialisation de l’engin volant dans une lueur aveuglante, et surtout la description des spationautes à l’aspect proche de celui des hommes et dont les quatre ailes rappellent les bas-relief babyloniens – ce qui n’a rien d’étonnant car la scène se passe à Babylone. Nos savants vont-ils finir par se dire que les mythes parlent vrais ?

« Ils avaient des mains d’hommes sous leurs ailes, ils volaient en droite ligne, chacun allait droit devant lui. Ils allaient où l’esprit les guidait. Ces êtres vivants ressemblaient, par leur aspect, à des braises incandescentes. On aurait dit des torches enflammées. Un feu circulait entre les êtres vivants. Il jetait de la lumière et il en sortait des éclairs. Les êtres vivants allaient et venaient comme la foudre. » (source)Ezéchiel I, 1-24

Alors Ezéchiel constate que chacun de ces hominidés est escorté (ou porté ?) par une roue. De quelle sorte de roue s’agit-il ? « Les roues avaient un éclat pareil à celui de la chrysolithe, et chaque roue paraissait être au milieu d’une autre roue. Dans leur déplacement elles pouvaient suivre les quatre directions prises par les êtres vivants et elles volaient droit devant elles. Leur altitude était impressionnantes et les jantes des roues étaient couvertes d’yeux tout autour. »

 

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D’accord. On a reconnu nos bonnes vieilles soucoupes volantes, et ces yeux tout autour sont les hublots qui ceinturent ces engins. Rien de nouveau sous le soleil, comme on voit.

« Les roues suivaient les êtres vivants dans leur déplacements : quand les êtres vivants s’élevaient au dessus de la terre, les roues s’élevaient aussi. Ils allaient là où leur esprit les guidaient et les roues s’élevaient simultanément avec eux, car l’esprit des êtres vivants était dans les roues. Au dessus de la tête des êtres vivants, la voûte céleste ressemblait à l’éclat d’un cristal. C’était impressionnant. J’ai entendu le bruit de leurs ailes quand ils se déplaçaient, pareil au bruit des grandes eaux ou à la voix du Tout-Puissant. C’était un bruit aussi tumultueux que celui d’une armée. Au dessus de la voûte céleste, il y avait une sorte de saphir. On aurait dit un trône de saphir, et sur cette sorte de trône apparaissait quelqu’un qui ressemblait à un homme, tout en haut. J’ai vu comme un éclat étincelant, comme du feu qui l’enveloppait tout autour. » (source)Ezéchiel I 1-24 

Ce genre de bizarrerie astronautique ne commence pas avec Ezéchiel. On connaît la phrase si poétique de la Genèse :  « La terre était désert et désolation, l’obscurité régnait sur la face de l’abîme, et l’esprit de Dieu planait sur les eaux «  (source)Genèse 1,2 En hébreu, le texte est bien différent : Ve ha-arets aïéta tohou va-bohou Ve toshékhé al-pnéï téhom Ve rouah Elohim merakhéfet al-pnéï ha-mahim. C’est une très belle image, vraiment très poétique, cet esprit de Dieu qui plane sur les eaux… Mais le texte en hébreu se contente de dire : « Ve rouah Elohim merakhéfet al-pnéï ha-mahim « . Rouah, c’est le vent ! Et le verbe merakhéfet signifie : trembler, s’agiter. 

De sorte qu’au lieu de : Et l’esprit de Dieu planait sur les eaux, nous obtenons « Et le vent des Elohim agitait la surface de l’eau ».  On le voit, nous sommes loin du calme d’un esprit immatériel planant à la surface d’une eau tranquille. Il semble bien que nous soyons plutôt en présence d’un engin volant, de type VTOL, ou hélicoptère;  il s’agit d’un OVNI qui se déplace dans les airs, et dont le souffle – le vent qu’il provoque – fait s’agiter la surface de l’eau. Toujours dans la Genèse, on trouve une autre description de la présence d’un engin : « Une échelle était dressée par terre, sa tête touchant aux cieux, et voici que des Anges d’Elohim montaient et descendaient sur elle ». (source)Genèse, XXVIII-12

Ne s’agirait-il pas d’une échelle de coupé, permettant aux Elohim et aux anges d’accéder à leur vaisseau spatial ? Dans l’Exode, un singulier personnage parle à Moïse : « L’Ange de YHVH lui apparut dans une flamme de feu, du milieu d’un buisson (…) le buisson était embrasé par le feu, mais il n’était pas dévoré ! » (source)Exode, III-2

On trouve aussi plus loin : « Or YHVH marchait au-devant d’eux, le jour en colonne de nuée pour les guider sur la route, et la nuit en colonne de feu pour les éclairer en sorte qu’ils marchent jour et nuit ». (source)Exode, XIII-21 « L’aspect de la gloire de YHVH était comme un feu dévorant au sommet de la montagne » (source)Exode, XXIV-17

Cette « gloire » est son engin volant, pas de doute à ce sujet. On a vu dans nos épisodes consacrés à Moïse que la gloire de Shékinah qui jaillit comme une lueur aveuglante de l’arche d’alliance fait référence à un phénomène technologique : il en va de même pour cette gloire-ci.

 

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Moïse était accoutumé des phénomènes bizarroïdes à forte connotation extraterrestre, comme on l’a vu sur le Sinaï. Dans le second livre des Rois, on trouve cette éloquente description d’abduction : « Quand YHVH fit monter Elie aux cieux dans un tourbillon (…) voici qu’un char de feu et des chevaux de feu s’interposèrent entre eux deuxentre Elie et Elisée : Elie monta aux cieux dans le tourbillon ». (source)II Rois, II 1-11 Les chevaux de feu, le tourbillon, c’est le décollage d’un engin dans le feu des tuyères. Ce décodage n’est pas compliqué : prenez un sauvage d’Amazonie qui n’a jamais vu la civilisation, montrez-lui un hélicoptère, comment croyez-vous qu’il le décrira ? En des termes voisins de ceux-ci, n’en doutez pas.

Du coup, on peut se demander si toutes les manifestations divines, angéliques, miraculeuses, surnaturelles, voire mystiques qui abondent dans la Bible ne seraient pas les effets d’une technologie mal comprise ? Oui mais alors… Si Dieu est un alien, qu’il reste en Aliénie. Aux dernières nouvelles, le Vatican admet la possibilité des extraterrestres. Sans se prononcer toutefois sur leur nature divine…

À suivre ? …ou pas.

 

L’érudition n’enseigne pas l’intelligence. Autrement, elle aurait instruit Hésiode et Pythagore.
Héraclite