Le Big Bang n’est pas sorti de rien, déclarent les astrophysiciens de la NASA. Avant le Big Bang, il n’y avait rien, affirmait Stephen Hawking. Difficile de savoir comment les choses se sont déroulées il y a 13,7 milliards d’années. D’ailleurs, est-on sûr de la date ? D’après la science actuelle, c’est alors que le plus grand événement de tous les temps s’est produit : le Big Bang. Parce qu’avant le Big Bang, il n’y avait pas de temps !!
Hawking s’est trompé
C’est du moins ce que pense le célèbre astrophysicien Stephen Hawking disparu en 2018. Il prétend que le Big Bang est venu de rien. Il dit que l’existence même du temps a commencé avec le Big Bang. Par conséquent, il n’y a pas de sens à se demander ce qui existait avant le Big Bang parce qu’il n’y avait pas de temps pour que quoi que ce soit existe.
Hawking se trompe, déclare un éléphant de mes amis. Le temps existait déjà, et tout le reste aussi. Mais sur un autre plan sans doute. J’approuve cet éléphant. C’est un frère. Quelques soient ses raisons, il a raison. Je suis d’accord et même j’en rajoute une couche. Écoutez voir.
Pourquoi le temps serait-il une condition nécessaire et suffisante pour que quoi que ce soit existe ? Peut-être qu’il n’y avait pas de temps, mais l’éternité s’en passe, et nous aussi. Je vous le chante sur tous les tons : en astral il n’y ni temps ni espace. Mais ça grouille de vie. Qu’est-ce qu’on y rencontre comme chamanes hyper lumineux ! Ils vont un milliard de fois plus vite que la lumière, car en astral on se déplace à la vitesse de la pensée dans un espace aboli. Ce n’est pas toi qui bouge, mais la matière, les planètes, les étoiles, les univers. Tout vient à toi à ton moindre désir.
Un jour, il y a 13,7 milliards d’années, une joyeuse bande d’astrophysiciens a imaginé le big bang dans leur labo. Nos gaillards avaient picolé, ils étaient trop défoncés. Pour rigoler, ils ont mis leur plan à exécution. Une bulle s’est crée dans le plan astral, et de cette bulle le big bang a jailli. Le temps a changé de pignon. L’espace a changé de braquet. Notre univers est né.
Nul ne peut rien vous apprendre à part ce qui repose à demi endormi dans l’aube de votre connaissance.
Les ABB
Ces génies sont les ABB. Auteurs du Big Bang. Astrophysiciens Bien Bourrés, diront les mauvaises langues. Laissons-les dire, je les ai vus comme on te voit. Et quand je veux, je les vois encore, l’image est bien nette — pas eux… Leur invention les a grisés. Je les vois comme je t’ai vu avant que tu tombes sur ce site. Il te le fallait, c’est bon pour ce que tu as. Je l’ai donc fait pour toi : Eden Saga. Ton histoire inconnue est contenue dans ces pages. Tout est écrit, disent les Croyants. Ils ont bien raison.
Toutes les religions ont raison dans ce qu’elles affirment, et tort dans ce qu’elles nient.
Pour tout écrire, les ABB n’ont eu besoin que d’un petit nombre de modèles. En les combinant, ils ont fait le Big Bang qui a démultiplié leur œuvre en assemblant ces modèles de toutes les façons possibles. À la main, pour ainsi dire. Ainsi naquit notre univers. Depuis lors, tout se passe à merveille dans un monde spontané, autogéré, autoreproducteur. Un monde qui n’a plus besoin d’eux pour exister, croître et se multiplier. La vie n’est pas leur œuvre mais elle leur doit tout. Le Big Bang a marqué le but, les ABB lui avaient fait la passe décisive.
Soleil
Fais comme eux. Laisse tomber les interminables calculs, les kyrielles d’équations, graphiques, chiffres et déchiffres, tables d’équivalence, listings binaires, et Monk Husset d’Huppoulaie.
Je les ai vus comme je te vois, enfant qui jouait dans la cour de récré. Tu as quoi ? Cinq ans. Ton cerveau a trop à faire pour retenir les codes et les règles d’ici. Il te fout une paix royale. Et tu en profites ! Tous les mômes en profitent. Ton corps fourmille de sève et d’énergie. Tu es une boule de lumière qui roule, qui déroule et qui s’émerveille. Combien de mondes as-tu bâti ? Combien de possibles as-tu fait ? Je ne sais. Beaucoup, c’est sûr.
Le soleil était ton ami. C’est lui qui t’as donné les plus belles visions. Tu te les repasses dans ton ciné caboche et tu jouis comme un tout petit. La lune, elle, t’a donné tant de rêves ! Soigneuse, elle les a stockés pour toi dans ses mémoires internes. Doucement, sûrement, sans en avoir l’air, elle te les rend selon tes besoins. Le soleil est ta mère et la lune est ton père. Aime-les en bonne fille. Et sois reconnaissante.
Avec l’âge, on oublie tout. Et d’abord l’enfant qu’on fut. L’enfant qu’on fut s’enfuit. Confus l’enfant s’en fit. L’enfance en fût de chêne. En fin de chaîne. Enchaîne !
Lune
La lune me demande de t’aider, Amédée. J’osais, dis-moi José, que peut-on refuser à la Reine des Nuits ? Elle t’éblouit, Louis. J’ai dit oui. La lune m’a chargé de transmettre aux gens les oublis qu’ils ont fait. Les faits qu’ils ont laissés derrière. Dans l’ornière. Sans verrière. Sans lumière. Sans prière. Un soir d’hiver au bord de la rivière.
Ahmed, il faut qu’on m’aide. Amédée va m’aider. Et Dédé. Et Thaddée. Vous qui me regardez, avez-vous des idées ? Vos cœurs vont déborder ? Venez donc nous aider, l’ego est décédé, son bail est à céder.
La lune est épuisée qu’on lui grimpe sur le dos. On va la violer bientôt pour lui voler ses minéraux, son minerai, ses minarets, son mi ré do. Elle perdra sa bonne mine en pigeant la combine. La lune a sa trombine et va tirer la tronche. Comme un cheval qui bronche, elle a déjà frémi. Tes péchés sont remis. La lune est ton amie. Joue-lui ton do ré mi.
On les voit passer sur fond de lune. On les voit filer sous les eaux, dans les grandes profondeurs. Ceux qui ont des yeux pour voir les verront à leur tour. On les voit comme on sent leur amour. Ils vivront pour toujours. Le temps passant son tour les attend dans sa tour. L’enfant né sans atours s’en ira sans retour.
Lune et l’autre avec la nôtre, un bon apôtre à bord d’un cotre a louvoyé. Voyez les vôtres. Loups voyez.
Lune exagérément nue dans la nue. Lune inconnue. Elle est venue l’enfant menue, fille aux bras nus qu’un fil ténu tisse au menu, sur l’avenue, elle est venue.
Aïe Ail I
je t’m comme un aimant
s’éprend communément
du fer de la limaille
je te vois je défaille
et je perds la bataille
je dévie je déraille
en glissant dans la faille
que le désir entaille
en tricotant les mailles
de corail sur vitrail
au son de la mitraille
qu’un triste épouvantail
tire à la courte paille
coquin mais pas canaille
te tromper ? how can I ?
Adieu Stephen
Les auteurs du Big Bang sont quatre et tu ne pourras pas les battre. Leur corps est sculpté dans l’albâtre et le tien moulé dans du plâtre. Tiens-le toi pour dit mon Stephen quand je te sonne au téléphone. Tu n’es ni géant ni gorgone. Un simple animal qui raisonne et qui ne voit pas qu’on s’étonne en s’apercevant qu’il déconne.