Pourquoi Eden Saga ?


Oui, pourquoi dix-huit ans de labeur, de dépenses, de don de soi, de sueur, de soucis, tous ces efforts quotidiens sept jours sur sept ? Faut-il être motivé ! Je le suis, mais par quoi ? Pourquoi ?  Désir de transmettre ? Besoin de plaire ? Envie de disciples ? Mégalo mytho ? Volonté de puissance ? Virus du web ? Un peu de tout ça, sans doute. Mais à très petite dose.  

 

Rêve éveillé

La vérité est ailleurs, dans un rêve éveillé : donner ce que j’ai reçu. Ouvrir à deux battants la porte de l’éveil. C’est vraiment ça qui me tient à cœur, l’éveil et rien d’autre. J’ai reçu ce cadeau inouï en 92, il y a quoi ? 33 ans… Et depuis lors, la passion qui m’habite n’a fait que croître et embellir.

Tu n’y verras clair qu’en regardant en toi. Qui regarde l’extérieur, rêve. Qui regarde en lui-même, s’éveille.

Carl Gustav Jung

 

Par désir de transmettre, j’aurais pu me contenter de quelques apprentis, comme doit le faire tout honnête sorcier de mon acabit. J’ai fêté mon premier éveillé en 1995 et depuis, les résultats ont largement dépassé mes espérances. J’y trouvé une telle ivresse que je n’ai jamais pu m’arrêter.

 

Éveillé de naissance comme tous les enfants, j’ai sans doute perdu ce don à 3 ans, comme tout le monde. C’est la fracture originelle. En perdant l’éveil, les endormis rejoignent le troupeau, la plupart n’ont jamais l’opportunité de retrouver l’éveil.

Recevoir cet inestimable cadeau exige de croiser le chemin d’un sorcier, d’un éveilleur, d’un nagual. Et d’entrer en contact avec lui, en passant sur l’ego, l’orgueil, la suffisance qui est le lot des endormis. Et croyez-moi, ça n’est pas donné à tout le monde.

Les sorciers ne peuvent jamais construire un pont pour rejoindre les personnes de ce monde. En revanche, si les personnes le désirent, elles doivent construire un pont pour rejoindre les sorciers.

Carlos Castaneda

 

Contrairement à la moyenne des endormis à vie, en perdant l’éveil, je n’ai pas tout perdu. La chance m’a permis de garder quelques talents : celui de guérisseur et celui de voyant, entre autres. Ces talents se sont mis en sourdine quand j’ai atteint l’âge des amours. Mais ils n’étaient pas loin, et j’ai su saisir mon centimètre-cube de chance.

Depuis trente-trois ans, grâce aux talents de Jean-Claude Flornoy, mon ami et benefactor, me voici éveillé à nouveau. Et je transmets tant que je peux. J’ai 76 ans, je devrais me ménager : aider les êtres à s’éveiller représente tension et fatigue.

Ecoute ton corps. Il sait.

Jean-Claude Flornoy

 

Mais si le travail m’épuise un peu, les résultats me comblent et la joie qui m’inonde booste ma santé. J’ai formé une alter egophoto ci-dessus encore très jeune, pourtant j’étais moins doué quand j’avais son âge. Elle ne marche plus sur mes traces, elle court devant.

 

 

Venons-en au fait

Ce site s’adresse aux guerriers de lumière. Écrit par un nagual, pour éveiller des sorciers. Les soumis n’y comprendront rien. Les soumis ? Consommateurs, justiciables, croyants, inféodés, sectaires, ataviques, statiques, normalisés, standardisés, automates, zombis, cadavres et autres figurants. Endormis à vie, passez votre chemin.

Là je vous ai mis Cheech Wizard, trébô dessin de mon regretté ami Vaugh Bodé, grand artiste de BD : j’avoue que ça n’a aucun rapport avec le texte, à part le fun. Quoique? Il m’est arrivé de recevoir plus d’un timide ainsi caché sous son bonnet.

Transmettre, oui. J’avoue, ça me titille. Faire passer quelques bribes des mille et une vies qui m’ont été données.

Sauf que la seule transmission qui vaille ne passe ni par le web, ni par l’écrit, ni par l’image. Dommage.

Elle est directe, transmission par l’exemple, à travers le vivre ensemble. Et ça se joue à deux, pas à dix mille. Au rythme maxi de 2 par mois, je ne peux pas faire davantage.

Après chaque semaine de stage, j’ai besoin d’une semaine de repos.

Et quand il m’arrive de me reposer tout un mois voire davantage, je ne m’en plains pas. Je peux souffler.

L’absence de candidats est la seule chose qui me force au repos. Mais elle devient rare…

 

On se reposera quand on sera mort.

Maman Loulou Séguin

 

Quatre jours suffisent

L’éveil que je donne se reçoit en quatre jours. Pas le temps de devenir coach de vie ou gourou, deux étiquettes stupides qui ne dénotent que l’auto-satisfaction de ceux qui se la donnent. Il faut avoir un sacré culot pour se les coller ! Et un sacré manque d’auto dérision… Se croire supérieur aux autres ne fait pas partie de mon éducation ni de mon comportement. Qu’on se rassure, j’ai d’autres défauts.

Tout ce que je dis n’est pas vantardise. Le constat s’impose. Depuis la mise en ligne de ce site en 2008, il a reçu plus de 6 millions de visiteurs francophones ou anglophones, puisqu’il a les deux versions. Je vous laisse imaginer le courrier que je reçois. Sauf débilités, je réponds à tous les mails. Et je me fais une foule d’amis.

Certains viennent me voir, les plus rares. Tant mieux, ça laisse le temps au temps. La parole peut sortir du tréfonds de l’être. C’est ce que j’aime.

Le temps est une illusion obstinément persistante.

Albert Einstein

 

 

Gare aux gourous

Ce site n’a rien d’une secte. Je ne cesse de décrier les gourous et autres directeurs de vies. Les religions m’insupportent, toutes autant qu’elles sont : des sectes qui ont réussi.

Gourouter ? À d’autres, pas pour moi. Le gouroutage n’est pas ma tasse de thé vert. Je ne suis pas assez mielleux, pas assez faux-cul, aucun sourire commercial rivé à la face. S’il y a un gus qui m’insupporte, c’est le traficant d’âme qui n’a de maître que le nom et de dieu que le pognon. Il use, il ruse, il abuse et n’amuse que les niais. Vu leur nombre, ses affaires prospèrent. Pas les miennes.d’ailleurs si tu veux faire un don, te gêne surtout pas.

J’écris pour un petit cercle d’intimes, soit réels, soit visiteurs de l’astral. Ce cercle à profil variable me satisfait pleinement. Même si j’ai des millions de lecteurs, tant mieux pour eux. Moi pas concerné. Je n’ai rien d’un grand.

 

L’autre histoire

Pourquoi Eden Saga ? Pour l’éveil, mais encore ? Toutes ces histoires incroyables sur un passé inédit, pourquoi faire ?

Il y a une ligne rédactionnelle qui court en fil rouge dans les volutes de la Saga. Il s’agit de réécrire la triste histoire gauchie. Dès son origine, notre véritable aventure humaine  fut grande ouverte sur l’aube, l’essor, l’envol de l’homme divin. Je suis un grand admirateur de Nietzsche.  Comme lui, j’ai percé la hauteur de notre lointain passé. Comme lui, je crois en la grandeur de l’homme futur.

L’histoire est une fable convenue.

Napoléon Bonaparte

 

Et je veux vous aider à grandir par mes histoires sur l’autre histoire. Un belle histoire qui en vaut la peine, sans ancêtres singes, sans brutes en slip de fourrure, sans crétins à la massue facile. Dès le début, nos ancêtres ont été développés par des êtres évolués qui les ont façonnés, éduqués, instruits, formés… Dès le début, nos ancêtres en savaient plus long que nous. Beaucoup plus long. 

L’histoire est une fable convenue.

Napoléon Bonaparte

 

 

Une si belle histoire

Le véritable histoire des hommes commence avec des femmes. Le matriarcat fut la première gouvernance de notre humanité – qui est la cinquième par ordre d’apparition. J’adore vous raconter le fond des âges. La lumière n’était pas la même, plus chaude, plus vive. La pesanteur si faible rendait les humains surhumains par la taille et par la vigueur. Les animaux aussi, géants fabuleux parmi les plantes géantes.

Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse; puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.

Honoré de Balzac

 

 

Passion

Plusieurs auteurs passionnés m’ont rejoint. Passionnés et passionnants. Leur tâche est difficile. Ils doivent être patients, le temps ne respecte rien de ce qu’on fait sans lui.  Je ne leur demande pas d’abonder dans mon sens, ni d’épouser mes idées trop folles ou de partager mes contradictions chéries. Il ne s’agit pas pour eux de se renier, juste de respecter une ligne rédactionnelle. 

Il y a un style Eden Saga. Il y a aussi une attente permanente chez mes lecteurs. Quel que soit le sujet traité, ce sitesomptueux ! se caractérise par son point de vue décalé. Ici on skie hors pistes. On tâche de côtoyer les cimes, tout simplement parce qu’on s’y sent bien.

 

 

Ascenseur pour les étoiles

Les cimes sont peu fréquentées : beaucoup de gens sont sujets au vertige. Ils rechignent à me suivre sur les pentes abruptes où j’adore batifoler comme la chèvre que mon nomet mon bouc ! évoque.

Pas de blâme, ceux qui se sentent mieux dans la plaine peuvent y rester. On respirera mieux là-haut.

Pour ceux qui aspirent à s’élever, j’ai la clé d’un ascenseur. Que celles qui sont prêtes à tout sacrifier se disent qu’elles ne perdront pas grand chose. Je peux donner le coup de pouce ou le coup de pied au cul, selon l’attitude.

Tout dépend de la mesure, du rythme, de la mélodie, du tempo, de l’accompagnement, de l’orchestration, de la salle, de la sono, des amplis, des baffles, du public et du morceau.

Sans la musique, la vie serait une erreur.

Friedrich Nietzsche

 

Poison pour l’esprit

Quant aux auteurs qui me rejoignent, ils ont compris comme mes lecteurs que la pensée dominante est un poison pour l’esprit. La pensée tout court est un piège à con.

Je ne pense pas, je suis trop intelligent pour ça.

Albert Camus

 

Mais la pensée toute faite est pire encore. Insidieuse, elle interpose son écran déformant entre notre regard et le monde. Elle empêche le recul salutaire et le nécessaire exercice du doute. La pensée dominante n’a pas sa place ici. Une foule de sites en font leur fonds de commerce. Ils se trompent et nous trompent. Comme le président US.

L’idéologie dominante ne domine plus. Pour moi son règne est fini, même si beaucoup l’ignorent encore, à commencer par ceux qui sont encore dedans. Qui veut dominer doit d’abord apprendre à se dominer soi-même. Après quoi l’envie d’écraser quiconque lui a passé définitivement. 

Combien de bêtises prouvées ont encore leur place à l’école, à l’université, dans les médias et même dans les encyclopédies ? Je navigue à contre courant. Mes contes sont des comptes à rebours. Quand on me propose un article qui pourrait figurer tel quel dans Wikipédia, je n’en veux pas. La Saga y perdrait son âme.

 

 

Hors système

En dix-huit ans d’existence, Eden Saga a beaucoup changé. Le ton des articles est différent. En 2009, il m’était impossible de parler à la première personne. Ma formation unie-vers-Cythère m’en empêchait formollement.

Depuis, je me suis rattrapé. Mon point de vue se décale. Je n’ai aucune certitude définitive et réclame le droit de me contredire. Droit dont j’use et abuse, croire sans y croire est ma devise. Je ne diffuse pas une idéologie toute faite. Un système parfaitement cohérent serait parfaitement faux. La sublime cohérence des contraires est hors de portée de notre perception comme de notre intellect. Hors de portée : ceci est l’inconnaissable.

« L’existence fait éclater tous les systèmes, » écrivait Kierkegaard. Aucun système de pensées ne pourra jamais décrire le monde. Toute description ne fait qu’ajouter sa propre complexité à l’objet qu’elle croit décrire. « Il y aura toujours plus de vérité dans l’univers que dans tous les livres des hommes » disait Bill Shakespeare.

On ne fait pas Hamlet sans casser Dieu.

William Shakespeare

 

Croire sans y croire

Comprenez-moi bien, je n’ai aucune envie qu’on me suive, je n’ai pas non plus besoin qu’on me plaigne. A dire vrai, je nage dans le bonheur. Rien ne manque à ma félicité. Depuis dix-huit ans s’est arrêté le flux incessant des pensées importunes. Ma tête est vide de chez vide, mes doigts courent tout seuls sur le clavier, et quand je relis ce qu’ils ont tapé, je découvre, sans déconner. Là je me dis : C’est toi qui as écrit ça ?

Les surréalistes faisaient la même chose, ils appelaient ça l’écriture automatique. Leurs textes délirent grave. Par chance les miens restent à peu près clairs. L’époque n’est plus la même, tout devient accessible. Ce qui était caché nous sera révélé.

Je suis mon premier lecteur en fait. Et la première lectrice, c’est ma chérie. Mais avant de lui faire lire, je corrige. Avec humilité, car les textes qui surgissent d’eux-mêmes sont sacrés. Je sauvegarde toujours l’esprit, et le plus souvent la lettre aussi.

Sans être dupe de ce que je ne comprends pas. Sempiternel croire sans y croire. Fabuleuse parole qui vient de Castaneda. Son nagualisme est une aide. Il incite à agir et pousse le guerrier à se prendre en main. Tout le contraire d’une secte…

Le libre arbitre vient de l’ignorance des causes réelles qui nous font agir.

Démocrite

 

Postule !

Bien sûr, comme le lecteur l’aura compris, je ne donne pas de soins, je ne soulage pas les hypertendus, je ne guéris pas les ongles incarnés, je ne dispense aucune formation. Ce que vous recevrez si votre candidature m’agrée, c’est une initiation. Un acte puissant qui vous engage la vie durant. L’éveil ne se trouve pas dans une pochette surprise. Il se conquiert de haute lutte. L’éveillé voit sa vie changer vitesse grand V.

Après l’éveil, plus rien ne ressemble à rien. C’est ainsi. Des modifications du corps physique accompagnent nécessairement la révolution intérieure. Elles sont les unes comme l’autre tout à fait fécondes. Surprenantes, difficiles à admettre, mais tellement bénéfiques ! Comme si on n’avait pas vraiment vécu avant l’éveil… On sort d’un cauchemar familier pour débarquer dans l’inconnu. Voyageur sans bagage, on fait escale à Cythère avant de s’embarquer pour la vraie vie.

Quels que soient les mots que j’aligne, je m’en veux. Je reste encore si loin du choc ineffable, indicible, indescriptible! Tu veux le vivre? Tu te sens enfin prêt? Postule. Prends ton billet pour la grande loterie de l’âme. Rien ne dit que ton numéro sortira, mais pour qu’il sorte, il te faut prendre un billet. Postule.

 

« Il y aura toujours plus de vérité dans l’univers que dans tous les livres des hommes » ~~ William Shakespeare

 

Est-ce Quart Bille ?

Tout va bien à bord
L’équipage est tranquille
Il pleut des escarbilles
Et la forêt d’algues scintille
N’aie pas de remords
Oublie les mourants et les morts
Pense à ceux qui dorment dehors
Ris avec ceux qui dansent
Je ne peux que t’aimer chaque jour davantage
D’un amour toujours plus immense
Assoiffé de partage
Attiré par le vent des plages3 novembre 2024

Tu utilises les mêmes mots que nous utilisons, mais avec toi tout est magnifique. Merci Xavier.

Un lecteur d’Eden Saga

 

Lune

Eden Saga est une saga, une longue histoire. La plus longue qui soit. Au bout du tout au bout, ici et maintenant, te voilà, toi. D’où tu sors ? Dieu seul le sait, et il y a beau temps qu’il a perdu le compte. Il ne sait compter que jusqu’à deux. Après Lilith et Adam, il a perdu le compte. Deux comme dieu. C’est devenu trop mental pour cézigue. Dieu fois dieu = cloître. Il aurait fallu l’enfermer. Personne n’y a pensé. Inexact ! Tout le monde y a pensé, personne n’a osé.

Pour oublier de l’oublier, les petits de la Grande Déesse ont inventé l’art. Tout ce que tu fais, arrange-toi pour que ça soit beau, même si tout le monde s’en fout, c’est pour toi que tu fais ça. Du beau gratos, du beau pour se faire plaisir. Les petits ont inventé l’art. 

Et Pierrot ne chante plus Prête-moi ta plume pour l’amour de Dieu. Pierrot s’époumone seul devant sa poussière qu’il transforme en étoiles. Il plonge son regard dans les yeux de la Déesse et lui chante à tue-tête : Prête-moi ta lune pour l’amour de l’Art

Dans le rôle de Pierrot Gourmand : Lourd Ide — Dans le rôle de la Déesse : Vilaine Fermière

 

 

Les éditions de cette page

Première en 2018 : L’année 2018 touche à sa fin. Quel monde voulons-nous à la place de celui-ci ? Sentez venir un joli bouquet de surprises pour l’an futur. Que je vous souhaite constructif.

Deuxième en 2022 : L’année 2022 vient de s’achever. Je ne sais pas encore ce que 2023 nous réserve. 

Troisième en 2025 : C’est celle-ci. 

 

Principes Directeurs

 

L’éveil et vous

 

 

Ce monde est tout plein de choses magiques qui attendent patiemment que nos sens s’affinent.
William Butler Yeats