Dans la Gaule et la Celtie antique, les femmes sont admises à la fonction druidique, pour la bonne raison qu’elles sont les plus puissantes dans le domaine magique : leur matrice leur ouvre des pouvoirs et des horizons que les mâles n’atteindront jamais. Leur statut particulier de maîtresses de magie par la voie matricielle les place dans une position qui n’a pas toujours été comprise.
Au 19e siècle, Jules Michelet exprimait bien les préjugés de son époque : « Des magiciennes et des prophétesses étaient affiliées à l’ordre des druides. Leur charge leur imposait des lois bizarres et contradictoires ; ici la prêtresse ne pouvait dévoiler l’avenir qu’à l’homme qui l’avait profanée ; là elle se vouait à une virginité perpétuelle ; ailleurs, quoique mariée, elle était astreinte à de longs célibats. Parfois elles devaient assister à des sacrifices nocturnes, toutes nues, le corps teint de noir, les cheveux en désordre, s’agitant dans des transports frénétiques. La plupart habitaient des écueils sauvages, au milieu des tempêtes de l’archipel armoricain. A Séna (l’île de Sein) était l’oracle célèbre des neuf vierges terribles, appelées Sènes du nom de leur île. Pour avoir le droit de les consulter, il fallait être marin et encore avoir fait le trajet dans ce seul but. Ces vierges connaissaient l’avenir ; elles guérissaient les maux incurables ; elles prédisaient et faisaient la tempête. » (source)Jules Michelet, Histoire de France
La description tourne au grotesque, elle s’appuie pourtant sur des faits vrais. A l’époque de Michelet(1798-1874) on n’a pas la moindre notion du kamasutra et des techniques de la kundalini, des chakras, du processus d’éveil, de l’amour courtois, de la magia sexualis ou magie sexuelle, du rôle déterminant de la matrice et de l’énergie féminine pour guérir, charmer, éveiller le requérant. Certains celtologues de la celticité ont prétendu, bien à tort, que les druides ne se battaient point, et que pour cette raison il était avantageux de devenir druide pour échapper à la conscription.
Voilà une vision bien décadente de la Gaule et du Celtisme, où le courage a toujours été honoré comme la vertu première. Tout homme est un guerrier, toute femme peut accéder aux plus hauts degrés du sacerdoce druidique. Y compris l’art de la guerre, en quoi la druidesse est une préfiguration de Jeanne d’Arc, la vierge guerrière.
Terribles, ces vierges druidesses le sont par leur puissance. Elles savent comment calmer les vents furieux ou les lancer sur votre barque pour vous couler bas. Elles appartiennent à l’autre monde, sans que le marin sache s’il s’agit du monde de gwenwed, monde de la lumière blanche, ou du monde de l’Ankou, sinistre monde souterrain de la mort.
« Les Druidesses s’appelaient aussi Bandrui de ban dru : “femmes-fortes”, sages, d’où nos Sages-Femmes. Elles étaient nombreuses et certaines d’entre elles, grâce à leur qualité de médium, étaient spécialisées dans l’art divinatoire telle Maebd ou Maeva qui, signifiant “ivresse”, est manifestement une devineresse, une Pythonisse pour les Grecs. Elles étaient donc les ancêtres directes de celles que l’Église baptisa sorcières pour les déprécier avant de les brûler… vives et perdre ainsi pas mal de “sciences”. L’Île de Sein était le cimetière traditionnel des druidesses. » (source)
Si le druidisme affirme l’existence de trois mondes accessibles aux humains, il honore des dieux et des déesses en très grand nombre. Mais la grande déesse Epona, dite aussi Rhiannon ou Belisama, reste en tête.
Dans la mythologie celtique irlandaise, Belisama devient la Morrigan, nom dans lequel il est aisé de reconnaître Morgane la fée bretonne et vendéenne.
« Morrigan (Morrigane ou Morrigu) signifie « Grande Reine ». Héritière de la figure de l’Aurore indo-européenne, c’est une divinité complexe qui est à la fois la rivale et l’auxiliaire du héros par excellence Cúchulainn. Déesse dite guerrière, elle n’est pas essentiellement une combattante, mais procède à la qualification des héros. Détentrice des savoirs, elle est notamment sous la forme Bodb (la Corneille) l’annonciatrice des destins. » (source)Wikipedia… donc à prendre avec des pincettes
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