Chacun de nous est triple, et quand ses trois personnes sont alignées, c’est l’éveil <3 Trois êtres en toi, trois personnes emboîtées l’une dans l’autre comme des matriochkas et ta conscience sans cesse qui passe de l’une à l’autre. Trois en un, tel es-tu. Mais les trois personnes qui forment ta personne – à savoir le corps physique, le corps subtil et l’aura – ne sont pas sur le même plan.
Tu as un corps physique mais tu n’es pas ce corps physique. Tu n’as pas de corps subtil ou astral car tu es ce corps astral. Tu n’as pas d’âme, c’est ton âme qui t’a ; tu n’es pas ton âme, c’est ton âme qui es Toi.
Tels sont les trois degrés d’être qui forment ton être actuel. Accepter ce fait tel qu’il est, voilà le premier succès. S’efforcer d’être conscient des trois degrés, voilà le deuxième succès. Unifier ces trois personnes en une seule, sous la direction éclairée de l’aura, voilà le troisième succès, l’ultime accomplissement. Et tu es Dieu. Un seul Dieu en trois personnes. Chaque être humain est unique, nous le savons tous. Unique, mais triple.
En effet, nous sommes constitués non pas seulement d’un corps, ni même d’un corps et d’un esprit, mais d’un corps, d’un esprit et d’un coeur. Par abus de langage, on parle de nos trois corps. Mais l’esprit immortel ne saurait être nommé corps. Aussi préféré-je parler de nos trois personnes. Il nous faut donc réunir ces trois entités pour être complet. Au moins ces trois-là ! Car certaines confessions ésotériques dénombrent jusqu’à huit « corps » de plus en plus éthérés. Mais trois est conforme à la tradition principale de notre coin du monde.
Nos trois personnes sont gigognes, comme les matriochkas. La plus petite matriochka est le corps physique.Voir l’image ci-contre Il est enveloppé par la deuxième matriochka, à peine plus grande, le corps subtil.Sur l’image, il apparaît comme un liseré blanc autour du corps physique Il est enveloppée par la troisième matriochka, beaucoup plus grande, l’auraSur l’image, l’aura apparaît comme une amande bleu pâle autour des deux premiers corps miroir de notre âme immortelle. L’essentiel est invisible pour les yeux, qui ne voient que le corps physique. L’oeil intérieur voit l’aura, beaucoup plus brillante. C’est un œuf lumineux qui peut avoir jusqu’à 3m de haut et 2m de diamètre.
Puis des formes se font voir dans l’aura, un réseau dense et diaphane de tourbillons lumineux qui forment l’intérieur et la coquille de l’œuf. Les auras apparaissent colorées dans certaines circonstances. Les couleurs expriment l’état intérieur de l’être. Chaque émotion, positive ou non, imprime sa trace dans l’aura. Le langage commun l’exprime parfaitement. Quand on est « vert de rage » l’aura laisse échapper des bouffées de vert négatif tout à fait caractéristiques.
La « colère noire » déroule dans l’aura des volutes d’un bleu si foncé qu’il en paraît noir. De même, le violet de la robe des évêques fait écho au violet de l’aura qui accompagne l’état de méditation et la sérénité. Mais pas pour tous. Certains auteurs classent le violet très bas. L’interprétation des couleurs est sujette à caution : chaque voyant se fait son système d’équivalence couleurs/émotions, chaque système est différent, et chaque voyant peut changer plusieurs fois de système au fil de sa pratique.
Il serait illusoire, voire dangereux, de publier de tels tableaux d’équivalence. Qu’il s’agisse des couleurs d’aura ou des tons émotionnels, figer une échelle est une méthode sectaire. On la laissera donc aux sectes. La clairvoyance n’applique pas de recettes. Elle s’exerce dans le vivant, à travers une relation personnelle. D’ordre intuitif, elle relève du côté gauche, du méta-rationnel. Explorant la trame de l’existence, elle ne se laisse pas enfermer dans des catégories. Et c’est très bien ainsi.
L’existence fait éclater tous les systèmes.
Un praticien qui exerce le quantum touch depuis 18 ans, explique qu’il a reçu le don de voir les auras déclinées dans toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, du vert négatif au mauve éthéré, avec des tonalités inédites, inoubliables. Ce don spectaculaire l’a accompagné pendant plus de dix ans. Un matin, le don était parti. Chance ou malchance ? Selon le praticien, c’est mieux sans. La vivacité des couleurs était aveuglante comme la clarté dans l’esprit du néophyte. On « voit » plus juste avec les mains.
Sous la coquille luminescente de l’aura, le voyant distingue une couche de luminosité plus dense qui enveloppe le corps physique. Cette couche mesure de 2 à 8 cm.En moyenne. Des cas extrêmes sortent largement de cette fourchette Elle constitue le corps du coeur, corps subtil ou corps d’énergie. C’est sur lui que se situent les différents chakras, les sept principaux et quelques autres, comme ceux des coudes ou des genoux. Et enfin, sous cette enveloppe mince, le corps physique se meut au centre de cet assemblage de lueurs et d’éclats.
Voilà le spectacle subtil qu’offre un être humain.
On m’a reproché de ne pas utiliser le mot âme, qu’on emploie habituellement dans ce contexte. Mais je préfère dire : le cœur. Dans ma vision, ce n’est pas seulement le cœur qui est l’âme, c’est surtout l’esprit – débarrassé du mental qui, lui, appartient au corps. La notion d’âme est trop complexe, personne ne sait exactement ce que c’est. Aussi dis-je corps/cœur/esprit. C’est moins ambigu.
Les mots s’usent, se chevauchent, changent de sens jusqu’à dire le contraire de leur sens premier. Ainsi j’évacue la notion d’âme, à juste titre. Mais de la même façon, ne devrait-on pas évacuer aussi l’esprit ? Quoi de plus clair, et de plus confus que l’esprit ? Pensez à tous les sens qu’il peut revêtir : mental, finesse, humour, intelligence, mémoire, atmosphère, essence subtile, esprit de sel, alcool, bel esprit, white spirit, fantôme, et j’en passe.
Ne faudrait-il pas parler de conscience ? Là c’est clair. Chacun sait ce que signifie la conscience, qui s’oppose à l’inconscience. Pourtant il y a la mauvaise et la bonne conscience, notions qui n’ont rien à voir.
Qu’importe ? Corps / Cœur / Conscience, voilà qui m’enchante… A cet instant précis… Demain, peut-être, sentirai-je les limites d’un de ces termes ? Les mots s’usent de plus en plus vite.
Il existe dans la sphère humaine plusieurs configurations énergétiques spécifiques : celle du nourrisson, de l’enfant pré-pubère, celle de la femme enceinte, ménopausée, celle du guerrier, du nagual et celle de l’éveillé. Ce sont des signatures subtiles impossibles à contrefaire. Il y a aussi les marques que l’existence cruelle a laissé sur l’aura. Ces plaies de l’âme apparaissent comme des plaques sombres dans la luminosité. On nettoie son aura en marchant – ou mieux en dansant – pieds nus sur la terre sacrée.
On rencontre enfin un dernier cas, étrangissime, où l’être apparaît dans son seul corps physique, sans aura ni corps d’énergie, sans la moindre trace de luminosité. Au regard du voyant, cet être prend un aspect plombé. Ce n’est pas un alien, c’est un allié. Un interplan : un être issu d’un autre plan de réalité. Tout ce qui appartient à ce monde possède une aura. Même les objets inanimés. Le poète avait raison : ils ont bien « une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer. »
Paradoxe étrange dans ce monde matériel : il semble que l’aura, c’est à dire l’âme, soit la caractéristique majeure de notre plan de réalité. L’univers est un monceau d’âmes. La matière exsude l’esprit. Un cœur bat dans la pierre. Nous avons vu qu’elle a une mémoire, et qu’elle est vivante. C’est peut-être pourquoi la physique se transforme en métaphysique ? Quand il écoute un physicien lui expliquer la théorie des champs, le chamane applaudit, le soufi s’émerveille, le chrétien croit entendre le cantique des quantiques.
Tout est lumière et couleur dans la partie invisible de notre monde.
La grisaille et l’ombre n’y ont pas leur place.
Chacun ses croyances, et les vaches sacrées seront bien gardées. Nous ancêtres ont tout gobé. Ils ont avalé des couleuvres avec l’aisance d’un charmeur de serpents. C’était compter sans le web, sans la diffusion planétaire de tous les textes jadis enfermés dans des bibliothèques strictement protégées par le Saint Siège. N’oublions pas que jusqu’à l’invention de la typographie vers 1440, tous les écrits étaient recopiés par des copistes. Des moines, le plus souvent. Ils recopiaient dans leur couvent ce que le supérieur leur disait de recopier, omettant et ajoutant ce qu’il leur indiquait. Le contrôle de l’église catholique a été quasi total pendant tout ce temps.
Une foule d’anecdotes bidons, pleines d’erreurs et d’anachronismes, a été ajouté par les copistes. Que ceci n’empêchent pas les croyants de croire, ni les incrédules de ne pas croire. Je suis mythologue, je porte sur toutes les mythologies un regard critique : est-ce vrai ? Est-ce déformé ? Est-ce exagéré ? Pour quelles raisons ? Mon travail n’a d’autre but que de regarder en face la vérité — si une telle chose existe ! — avec un œil critique et l’esprit débarrassé de tout a-priori. C’est pour cette raison que vous êtes nombreux à me lire. Vous savez que vos convictions vous appartiennent. Elles vous aident à vivre, loin de moi l’idée de les dynamiter, du grec ancien dunamos, qui veut dire ange.
Toutes les croyances sont infiniment respectables, bien que je préfère m’aligner sur l’éternel principe d’incertitude, il est bon de croire sans y croire.
Vous connaissez les sept chakras qui palpitent sur le corps d'énergie. Et les autres ?
Qui a creusé ces galeries et ces villes souterraines, et pourquoi tout ce travail ?
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, inédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès ?
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