Vouloir et pouvoirs

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Qui est le patron, chez vous ? Quelle partie de vous-même fait la loi sur l’ensemble ? Qui décide, qui prévoit, qui comprend, qui vous mène par le bout du nez ? Soyez honnête. C’est votre tête.

 

Dictature du mental. On pue de la tête. Ça dure depuis des millénaires. A force, ça nous paraît naturel, et pourtant ! Ce n’est pas la tête qui a faim, mais l’estomac. Ce n’est pas la tête qui désire, qui aime, qui jouit, qui caresse. Et ce n’est pas la tête qui veut, non plus. « Lao-Tseu l’a dit, il faut trouver la voie, disait Didi le pas-si-fou. Je vais vous couper la tête. » Le Taoisme rejoint ici la vision chamanique du monde. Les sorciers yaquis disent que le vouloir est la source de nos pouvoirs. Le vouloir n’est pas dans la tête.  

C’est le corps qui gère le vouloir. Cette puissance inconnue échappe au contrôle mental. Le vouloir est une force incontrôlée, qui agit tout le temps, de nuit comme de jour. 

Tant que nous restons enfermés dans nos têtes, comment pourrions-nous écouter notre corps et sa puissance secrète ? Comment pourrions-nous deviner que notre corps connaît le chemin de la liberté ?

 

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A force de déclin, l’humanité actuelle est parvenue au dernier stade d’incarnation

L’esprit est descendu si profondément dans la matière
qu’il s’est perdu de vue lui-même.

Nous marchons à tâtons dans d’épaisses ténèbres par crainte de laisser briller la lumière qui est en nous. L’homme ne croit plus en l’Homme. Qui s’en étonne ? Au coeur de l’ombre, une lueur grandit. Un rêve, un espoir, un souvenir ténu. Nous sommes des êtres de lumière. Sur notre corps de lumière tournent les moulins lumineux des chakras. L’énergie circule en nous, surabondante, inépuisable, mais ne savons pas l’utiliser. C’est elle qui nous utilise. Car notre vouloir fait la loi derrière notre dos. C’est une expression. En fait, il agit devant nos yeux, mais nous sommes aveuglés.

Notre vouloir agit à longueur de temps, qu’on le sache ou pas, qu’on le veuille ou non. Il utilise de grandes quantités de notre énergie qui se dissipe dans le chakra du ventre. Sur le corps de lumière, que l’on appelle aussi corps subtil, le vouloir apparaît sous la forme d’un tentacule, ou d’une grosse fibre de lumière. 

Cette lanière est extensible à l’infini. Elle peut se subdiviser en une foule de petites liaisons qui nous connectent avec d’autres êtres, à quelque distance qu’ils soient.  Nous sommes des êtres de lumière. Nous sommes faits de l’union de trois personnes, un corps de chair, une enveloppe lumineuse qui est notre corps subtil, et une grosse boule de lumière pure qu’on appelle l’aura, l’âme ou encore l’Esprit. Notre aura est un véritable microcosme, un copié-collé de tous les mondes possibles. Notre pensée n’est pas à nous : elle reflète la pensée du monde telle qu’elle s’exprime dans notre aura. 

 

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Notre esprit reflète l’Esprit tel qu’il siège dans notre aura. Tandis que notre volonté attire le Vouloir. Peu d’entre nous le savent.

Nous sommes allés si loin dans la pétrification, nous sommes à ce point repus de matérialité que nous en avons perdu les sens naturels qui nous reliaient au monde. 

C’est pourquoi les derniers hommes libres d’Australie de Papouasie ou d’Amazonie nous appellent des mutants. Mi-hommes, mi-machines.

Que serions-nous sans elles, les dévorantes ? Pour elles, tout fait ventre, et d’abord le nôtre. Elles l’ont si bien croqué que nous ne savons plus rien de lui. Laissons-les faire, les machines nous dévorerons comme elles ont déjà dévoré notre temps et notre attention. Sans parler de nos sens subtils, que d’aucuns nomment nos pouvoirs. Dévorés par les machines et l’esprit mécanique.

Vous devez juste vous demander comment utiliser au mieux le pouvoir que vous possédez. (Wallace D. Wattles)

 

Dévorées, la conception chamanique du monde, la guérison spontanée, les perceptions extra-sensorielles, la vision nocturne ou celle des auras, autant de prouesses hors de portée de l’homme occidental. Pour un Papou,ce ne sont pas des prouesses, mais des faits. Comme la réalité du Vouloir, cette large fibre qui sort du ventre, la réalité du corps de lumière est un fait.

Tant de choses existent dont nous ignorons l’existence ! Tant d’êtres sous nos yeux vont et viennent, invisibles ! Nos perceptions sont grossières, déformées. Et de mauvaise foi. Nous regardons, mais nous ne voyons rien. La clé du voir est dans le vouloir. Entrer en conscience dans notre volonté permet d’assumer notre part surhumaine. 

Je vous enseigne le Surhumain. L’homme n’existe que pour être dépassé. Qu’avez-vous fait pour le dépasser ? (Friedrich Nietzsche)

 

Nombreux sont les pièges de la suffisance.
Carlos Castaneda