De nombreuses traditions antiques font état d’un paradis où vivent les dieux, et où les humains peuvent espérer être accueillis, de leur vivant ou après leur mort. Il y a toutes les chances que cette croyance omniprésente repose sur une vérité oubliée, mal comprise ou mal transmise. Voyons laquelle.
Tous ces paradis sont situés sur une très haute montagne, généralement au nord, ce qui est le cas des paradis hindous, celui de Shiva et celui de Brahma. Je voudrais examiner ici le paradis vu par la Chine ancienne. « Les anciennes légendes chinoises prétendent que les monts Kun Lun (ou Kouen Louen = montagnes caverneuses) abritaient la demeure des dieux. Un ancien écrit littéraire dit : « l’Empereur Jaune (l’empereur des dieux) réside dans la montagne brumeuse du Kun Lun »... « la crête de la montagne de Kun Lun abrite le palais de l’Empereur Jaune. On dit qu’elle est la “montagne du milieu du monde” autour de laquelle tournent le soleil et la lune. Et elle est dite aussi « le lieu où les dix mille choses ont leur origine et où alternent le yin et le yang”. Les anciennes fables indiquent que cette montagne relie les cieux et la terre, et qu’une personne ordinaire atteindra le ciel lorsqu’elle atteint la crête la plus élevée. » (source)http://www.noosphere.pe.hu/centre.php
Doit-on penser que ce mont était une échelle ou une porte pour aller au ciel ? La plupart le font. On peut voir les choses autrement : les crêtes successives sont comme les toits des pagodes : chacune indique un « ciel » de plus en plus élevé. Ces « ciels » sont des positions dans l’espace (ciel) occupées par des planètes habitées. Planètes itinérantes comme des vaisseaux géants, ou planètes fixes, origines des dieux terraformeurs.
Voilà pour le point de vue symboliste. Passons au point de vue concret, matériel, basique : celui qui a ma préférence. Vous raffolez comme moi des pommes d’or que je cueille au jardin des Hespérides… ou plutôt aux annales akashiques. Il se trouve que cette montagne n’était pas le domaine des dieux, mais le pied de l’échelle qui y mène.
Pour une raison que je n’ai pas encore élucidée, les anciens astronautes qui ont terraformé cette planète avaient besoin de pistes d’atterrissage et de décollage situées en hauteur : des montagnes au sommet plat, arasées par les géants. A défaut de montagne, une pyramide tronquée faisait l’affaire. L’imagerie populaire antique a donné un nom à ces pistes divines : ce sont les trônes de Salomon. Le grand roi possédait une machine volante avec laquelle il se déplaçait jusqu’en Chine, dit la légende. Je la tiens pour vraie. Tout autour du bassin méditerranéen et jusqu’en extrême orient, on trouve de nombreux trônes de Salomon affectant tous le même forme caractéristique.
Si l’on se reporte au texte cité plus haut, cette montagne qui mène au domaine des dieux est sans aucun doute une plate-forme de décollage d’où les navettes spatiales s’élançaient vers Hyperborée, « le lieu où les dix mille choses ont leur origine et où alternent le yin et le yang”. Les dix mille choses, ce sont toutes les créations et les innovations apportées par les dieux terraformeurs.
N’oublions pas qu’avant leur intervention, il y a plusieurs milliards d’années, la terre était une planète sauvage, où il n’y avait ni animaux, ni plantes. Seuls quelques organismes unicellulaires leur ont fourni la preuve que cette planète était apte au développement de la vie. Ce qu’ils ont fait. Quant à l’alternance du yin et du yang, c’est une allusion à l’alternance du pouvoir divin entre dieux et déesses. Matriarcat et patriarcat dans leur rivalité terrestre sont à l’image des cafouillages du pouvoir divin. Pour ceux que cette affaire passionne, je recommande vivement la lecture de la saga d’Hénoch, intitulée Contes d’Eternité.
Le Kun Lun s’appelle également « Hsien Shan », la « montagne des immortels ». Chez les Taoïstes elle symbolise en effet le séjour de l’immortalité, un peu comme notre paradis terrestre. Protégée par la rivère Ruoshi (qui engloutit tout) et par une montagne de feu, elle est gardée par des animaux fantastiques. Et on dit que Lao-tseu s’y serait retiré, après avoir quitté la Chine. Le sommet de cette montagne est la demeure de Xiwangmou, la Reine-mère de l’Occident. Les plus anciennes traces écrites de cette déesse datent de la dynastie Shang (1766-1112 av.JC) : On y parle de Chi-Mou,avait-elle la colique ? la mère de l’occident, qui s’oppose à Toung-Mou, la mère de l’orient. (source)http://www.noosphere.pe.hu/centre.php
On retrouve les animaux fantastiques, comme le phénix chinois.Voir plus loin On retrouve aussi la notion de « paradis » comme séjour des immortels. Enfin, ce qui me fait plaisir, on note que les Chinois n’ont pas oublié que les dieux sont dirigés par la Grande Déesse, et même qu’il y en a deux, une pour l’occident, Chi-Mouelle a la colique ? et une autre pour l’orient.
[La Grande Déesse] « apparait ensuite sous son nom complet de Chi Wang Mou dans la « Chronique du Fils du Ciel Mou » et dans les « Annales de Bambou ». Ces textes racontent que le roi Mou (10 ème siècle AEC) était parti combattre les tribus Kanronks; il traversa donc le désert du Taklamakan, au nord des monts Kun-lun, et passa prés du mont Jiyu lorsqu’il rencontra Chi Wang Mou « là où les oiseaux bleus muent », prés du lac Yao, le lac de jaspe. Elle refusa de lui offrir l’élixir d’immortalité, mais lui donna sept pêches de l’arbre d’immortalité (dont les fruits ne mûrissent que tous les 3000 ans). Selon Zhuangzi, auteur du 4ème siècle av.JC, Xiwangmu conserve sa jeunesse car elle pratique le yoga sexuel et couche avec de nombreux jeunes hommes à qui elle soutire leur énergie : « C’est une femme qui obtint le Tao en nourrissant son propre yin. » (source)http://www.noosphere.pe.hu/centre.php
Un autre texte précise : « La reine du paradis occidental n’a aucun mari mais elle aime copuler avec de jeunes garçons. Ce secret, cependant, ne devrait pas être divulgué, de peur que d’autres femmes n’essayent d’imiter les méthodes de la Reine-mère. » (source)http://www.noosphere.pe.hu/centre.php
Venant du paradis, ou assurant la liaison avec lui, le phénix et l’oiseau vermillon sont aussi présents dans le corpus légendaire de Chine et du Japon. Pourquoi en seraient-ils absents, puisque les dieux d’avant étaient partout ?
L’oiseau vermillon du Sud (chinois : 南方朱雀, pinyin : nán fāng zhū què) est l’un des quatre animaux totem des orients et du zodiaque chinois. Il ne doit pas être confondu avec le Fenghuang, le phénix chinois. En effet, le Fenghuang règne sur tous les oiseaux du monde terrestre tandis que l’oiseau vermillon est un esprit qui demeure dans le ciel. Il est aussi appelé par les Japonais Suzaku (朱雀 , « phénix rouge chinois »). (source) Proche du phénix, cet oiseau vermillon m’évoque un drone hyperboréen. Le conte d’Adapa cite ce même drone du Sud.
Adapa est un humain parfait créé par Enki, qui le considère comme son propre fils. Adapa sait ce qu’il veut. Il n’a pas froid yeux quand il s’agit d’affronter les périls surhumains ou de braver le courroux divin. Un jour qu’il pêche sur un étang, il voit passer un de ces drones, redoutables espions auxquels rien n’échappe, et qui font aussitôt leur rapport aux dieux d’Hyperborée. Ce drone s’appelle le Vent du Sud. Son rase-mottes et les remous qu’il crée font fuir les poissons. Adapa n’hésite pas. Il bande son arc et abat l’oiseau rouge d’une flèche bien placée, dit la légende. Je soupçonne l’arc d’être un lance-roquette.
Toutes ces légendes ont été écrites longtemps après les faits par des gens qui n’avaient plus la moindre idée high-tech. C’est ainsi qu’un lance-roquette devient un arc, et qu’un drone de surveillance devient tantôt l’oiseau vermillon du Sud, tantôt le phénix. « Il ne faut pas les confondre » insiste Wikipédia. Pourquoi pas ? Wikipédia n’en a pas la moindre idée, l’encyclopédie en ligne se contente de citer les ignorants des siècles passés. En confondant toujours « en ligne » et « dans la ligne ».
L’oiseau vermillon, le phénix, l’oiseau roc et les vimanas, même combat. On peut y ajouter le cheval magique de Mahomet et les tapis volants des Mille et une nuits. Ce sont autant de drones, d’avions de ligne, de navettes spatiales et de Jumbo-jets adaptés aux divers usages d’une société hyper développée, comme l’était celle des astronautes antiques. L’histoire de l’aviation a commencé avec eux, il y a plus de 100.000 ans, et non comme on le croit souvent avec Clément Ader en 1890 ou les frères Montgolfier en 1784.
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