De nombreuses traditions nous annoncent un changement majeur : soit la fin d’une ère, soit celle d’un cycle ou celle d’une humanité. Une voix intérieure nous le murmure aussi. Le changement radical qui s’amorce amènera un renouveau dans tous les domaines. Déjà présent dans l’esprit des chercheurs, ce réveil porte un nom : le nouveau paradigme. Nos pensées positives et notre engagement favoriseront son avènement.
Pour les Hopis ainsi que pour les Indiens des Plaines américaines, nous allons bientôt entrer dans le Cinquième et dernier Monde. Ce n’est pas une fin, mais un aboutissement. Même si, hélas, la prophétie hopi annonce des bouleversements et des catastrophes en préambule du Monde à venir.
Les Aborigènes d’Australie attendent le retour du Temps du Rêve, cette heureuse époque des origines où le Temps et l’Espace n’étaient pas rigides, où les animaux parlaient avec les hommes.
Pour les Hopis comme pour les Aborigènes, le monde qui vient est un printemps. Pour toutes les nations de cette bonne vieille planète trerre, le temps du changement est arrivé. On pourrait multiplier les exemples d’anciennes traditions qui, toutes, annoncent un avènement. Soyez-en sûrs, un nouveau printemps va refleurir le monde.
Dans le Christianisme, il y a aussi cette attente presque douloureuse, celle du Messie qui reviendra pour juger les vivants et les morts. L’Apocalypse de Saint-Jean décrit la décadence d’une époque qui ressemble à la nôtre, énumérant des signes dont plusieurs se sont déjà manifestés.
Fort bien. Il est toutefois utile de préciser un détail qui peut avoir son importance. Le mot apocalypse ne signifie pas fin du monde, comme beaucoup le croient. Il veut dire « vision« . Et le texte de cette vision est totalement rédigé au passé. Comme si St Jean décrivait des événements ayant déjà eu lieu.
Personne n’a semblé prêter attention à ce détail. Je me demande pourquoi. Si l’on en croit l’indianiste et musicologue Alain Daniélou, l’apocalypse n’est pas une vision de St Jean mais la reprise pure et simple d’un antique texte sacré hindou. « Les influences indiennes sur la pensée des gnostiques, des néo-platoniciens ainsi que sur l’évangile de Saint Jean sont généralement reconnues. L’Apocalypse est une adaptation du Bavishya Purana. » (source)Alain Daniélou, Mythes et Dieux de l’Inde, Le polythéisme hindou, avant-propos
L’existence de St Jean, des autres apôtres et même de Jésus est sujette à caution. J’ai montré comment le personnage de Jésus est composite. Il groupe plusieurs prophètes et synthétise nombre de croyances très antérieures au 1er siècle. Pour Daniélou, « une grande partie des récits qui composent la vie de Jésus ne font d’ailleurs que reprendre ceux de l’enfant Krishna ou de Shiva-Dionysos ». (source)Alain Daniélou, Mythes et Dieux de l’Inde, Le polythéisme hindou, avant-propos
Ce qui n’a pas empêché de très nombreux voyants chrétiens d’emboîter le pas de l’apocalypse, alors qu’à l’origine elle désignait des événements ayant déjà eu lieu. Le prophète chrétien Edgar Cayce, lui aussi, reprend cette erreur et parlant de la fin du monde, il désigne notre époque sans ambigüité. De quoi douter des voyants, des sibylles et autres prophètes…
Vous ne pourrez pas créer un nouveau futur si vous vous cramponnez au passé.
Pourtant, dans notre tradition occidentale, nulle fin du monde n’est annoncée : au contraire, nous entrons dans l’ère du Verseau qui verra s’installer le règne de l’entente et de l’harmonie parmi les humains. John Lennon annonce la fin de toutes nos entraves : fin de l’élite corrompue, fin des religions, des sectes, des partis politiques, fin des multinationales, fin des forces armées, fin des scories d’un monde moribond qui s’accroche des griffes et des crocs.
Le mouvement hippie des années 60-70 décrit cette ère comme un retour de l’âge d’or, de la personne dans sa divinité, et de l’amour inconditionnel. Acceptons-en l’augure, même si la tolérance et le respect d’autrui ne semble pas avoir le vent en poupe. Tout peut changer si vite, et rechanger plus vite encore. Pour une chrétienne, par exemple, le Jugement dernier n’est pas une catastrophe totale. Certes, les damnés passeront l’éternité dans les flammes de l’enfer. Mais les élus s’en sortiront. Enfin bref.
Prions pour être dans le bon camp. Même si on ne croit plus à ces vieilles lunes, une bonne prière ne fait pas de mal, allez…
L’éternité c’est long. Surtout vers la fin.
La perspective baba-cool du new age, celle du retour d’un âge d’or, n’est pas seulement étayée par de nombreuses prédictions très antiques. De nombreux scientifiques non-alignés soutiennent très sérieusement cette hypothèse, comme les physiciens Régis Dutheil avec sa théorie de l’homme super-lumineux, et Jean-Pierre Garnier-Malet avec sa théorie du temps dédoublé. Ou encore la biologiste Jacqueline Bousquet qui introduit la physique quantique dans le champ du vivant. Il était temps. Tout se passe comme si le fleuve de la tradition rejoignait le torrent de la nouvelle physique. Cette convergence rendra-t-elle ses ailes à la science ?
Le grand soir viendra-t-il ? Et les lendemains qui chantent dont on nous rebat les oreilles depuis des lustres ? A tout hasard, tenons-nous prêts. Même s’il est prudent de s’attendre au pire, on n’est jamais à l’abri du meilleur.
« Nous allons bientôt connaître les civilisations qui nous ont faits et qui nous regardent grandir, autant laisser tomber toute naïveté. Les Grecs, comme les Hébreux, avaient une vision angélique des premiers dieux qui incarnaient la Nemesis, la Norme Parfaite, la Conduite Idéale à laquelle tout homme voulait se conformer. Pourtant, Zeus le suborneur n’est pas un parangon de vertu. Yahveh le jaloux n’est pas non plus un modèle de justice. Ils ne sont plus, c’est à notre tour de porter la flamme olympique. » (source)
On peut comprendre l’origine de cette bévue. Nos ancêtres Grecs, Egyptiens, Celtes ou Romains ont pris des vessies pour des lanternes. Les dieux d’avant n’étaient poas Dieu. La notion de Dieu est hérité des Hébreux, eux-mêmes influencés par des Egyptiens déjà très décadents. Tous ces braves gens, écoutant leur voix intérieure, ont confondus les dieux d’avant avec la Source. Ils ont pris une joyeuse bande d’extra terrestres hyper développés pour un seul dieu, qu’ils ont appelés l’Unique, et qu’ils ont collé à la place des quelques 15 millions de visiteurs des étoiles qui ont terraformé cette planète en la peuplant de créatures merveilleuses… comme nous autres.
Bien que notre caractère merveilleux soit difficile à admettre quand on voit ce qui se passe et ce qu’on fait de cette pauvre planète. À quoi ça sert que les terraformeurs se décarcassent ? Un jour ils vont prendre la mouche et supprimer tous ceux qui font entrave à leur plan. Là, ça va faire des morts par milliards. Espérons qu’on pourra se ressaisir avant cet instant fatidique. Si jamais tu les vois qui reviennent, planque-toi couillon.célèbre citation de James Coburn dans Il était une fois la révolution de Sergio Leone (1971). Si tu l’as pas vu, cours-y vite.
Qui a creusé ces galeries et ces villes souterraines, et pourquoi tout ce travail ?
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, inédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès ?
Ils viennent de la littérature, de la bd, de la pop, de ce qui court,…
Leur mouvement permet la vie, leur ouverture permet la clarté, leur vigueur permet l'éveil.