

Les arcanes supérieurs du Tarot sont numérotées de I à XXI. On y trouve aussi l’arcane Le Mat, qui n’a pas de numéro : c’est l’ancienne excuse qui peut intervenir à tout moment de la partie, à tout moment de la quête intérieure. L’arcane ultime, XXI – Le Monde, nous montre un hermaphrodite dans une mandorle de feuillage. Mandorle est le mot Occitan pour Amande, car cette sorte d’auréole en affecte la forme. Aux quatre coins de la mandorle, tels les quatre horizons qui crucifient le monde, on trouve les quatre êtres en question. Ici, ils ne sont pas du tout reliés aux évangélistes, ils représentent le monde. D’autres indices, notamment dans la hiéroglyphique égyptienne, me laissent à penser que le Tarot est très antérieur au Moyen-Age. Il est directement issu de la sagesse atlante et hyperboréenne. Il vient des dieux d’avant, des terraformeurs qui nous ont conçus, éduqués, instruits et façonnés à leur image dans l’espoir qu’une espèce évoluée (ou presque…) soit capable de prendre le relais à leur départ.![Vache sacrée à Pushkar, ville sainte du Rajahstan / Sacred cow - Morning View of the Ghats in Pushkar - By Claude Renault from Cambremer, France (M O R N I N G. Pushkar - Uploaded by Ekabhishek) [CC BY 2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/2.0)], via Wikimedia Commons - https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Morning_view_of_the_ghats_in_Pushkar.jpg vache-sacree-gange-688po](https://eden-saga.com/wp-content/uploads/vache-sacree-gange-688po.jpg)

« Ils avaient chacun quatre faces et chacun quatre ailes (…) leurs sabots étaient comme des sabots de bœuf » (Ez 1, 6-7). « Quant à la forme de leurs faces, ils avaient une face d’homme, et tous les quatre avaient une face de lion à droite, et tous les quatre avaient une face de taureau à gauche, et tous les quatre avaient une face d’aigle. » (Ez 1, 10).
Il s’agit de quatre créatures célestes identiques dotés chacun de quatre pattes de taureau, de quatre ailes d’aigle, de quatre mains humaines et de quatre faces différentes d’homme, de lion, de taureau et d’aigle. Ces quatre créatures ont leur place au pied du trône de la gloire de Dieu, commente Wikipédia.
Que Wikipédia veuille m’excuser, ce charabia n’a aucun sens. Platon n’a pas compris la description d’un appareil photo que lui fit quelque druide en Bretagne. Comme la technologie était quasi inexistante à son époque, sa compréhension du monde ne pouvait inclure un appareil photo. De même, l’auteur du texte biblique n’a pas compris la teneur technologique de la vision d’Ezéchiel.
Le trône de la gloire de Dieu désigne ces deux roues concentriques qui tournent dans le ciel, où je vois le vaisseau-mère des dieux terraformeurs. Et les hélicos qui gravitent autour du trône emportent quatre passagers dans leur bulle de plexiglas. Quatre vivants sont embarqués dans le cockpit transparent qui donne l’illusion d’un seul être à quatre faces.
Qui sont-ils ? Ici chacun peut faire preuve d’imagination. J’y vois pour ma part les représentants des quatre humanités qui ont précédé la nôtre. L’ange est la première humanité, celle des géants de 50 mètres de haut, les cyclopes. L’aigle est la deuxième humanité, celle des hommes volants, des serpents vautours ou serpents à plumes. Le Lion est l’humanité suivante, celle des devas, demi-dieux ou héros. Le Taureau, ou plutôt la Vache est l’humanité qui a précédé la nôtre, quand les femmes étaient dominantes et dominatrices : l’ère des Matriarches.
Ce sont les quatre fées qui se sont penchées sur notre berceau, ce sont nos quatre horizons, nos quatre sources, les quatre fleuves d’Eden, les quatre îles qui partagent le paradis terrestre. On peut aussi les appeler la Papesse, l’Impératrice, l’Empereur et le Pape. Nos quatre initiateurs.
![Statue de la déesse Hathor, 3e siècle AEC -- By Siren-Com (Own work) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0) or GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html)], via Wikimedia Commons --- dans les yeux : étoiles, Pixabay, libre de droits --- les deux modifiés par SK pour Eden Saga](https://eden-saga.com/wp-content/uploads/hatchepsout-gp-etoiles-pixabay-688po.jpg)
Ainsi donc
Chacun ses croyances, et les vaches sacrées seront bien gardées. Nos ancêtres ont tout gobé. Ils ont avalé des couleuvres avec l’aisance d’un charmeur de serpents. Pendant des siècles, enfermés dans des bibliothèques strictement protégées par le Saint Siège, les textes sacrés étaient inaccessibles. Jusqu’à l’invention de la typographie vers 1440, tous les écrits étaient recopiés par des copistes. Des moines, le plus souvent. Ils recopiaient dans leur couvent ce que le supérieur leur disait de recopier, omettant et ajoutant ce qu’il leur indiquait. Le contrôle de l’église catholique a été quasi total pendant tout ce temps.
Une foule d’anecdotes bidons, pleines d’erreurs et d’anachronismes, a été ajouté par les copistes. C’était compter sans le web, sans la diffusion planétaire de tous les textes jadis inaccessibles. Et de rectifier le tir.
Je suis mythologue et philosophe. En ami de la sagesse, je porte sur toutes les mythologies un regard critique : est-ce vrai ? Est-ce déformé ? Est-ce exagéré ? Pour quelles raisons ? Mon travail n’a d’autre but que de regarder en face la vérité — si une telle chose existe ! — avec un œil critique et l’esprit débarrassé de tout a-priori. C’est pour cette raison que vous êtes nombreux à me lire. Vous savez que vos convictions vous appartiennent. Elles vous aident à vivre, loin de moi l’idée de les dynamiter, du grec ancien dunamos, qui veut dire ange.
Que ceci n’empêchent pas les croyants de croire, ni les incrédules de ne pas croire. Toutes les croyances sont infiniment respectables, bien que je préfère m’aligner sur l’éternel principe d’incertitude, choisissant de croire sans y croire.

