Mémoire d’oiseau
Des images fortes. Un texte? Un poème. Une strophe adamique. Une parole originelle. Éternelle…
Des images fortes. Un texte? Un poème. Une strophe adamique. Une parole originelle. Éternelle…
Ils étaient venus sans bruit, ces jeunes boulangers. La boutique a ouvert et le village les a adoptés.
Hervé est consterné devant le déclin rapide de notre civilisation. Il sent venir sa disparition prochaine.
Jardin des fées, jardin des faits qui chantent et dont l’effet nous change.
Le jour, il marche dans notre monde. Il boit des cafés fades. Mais la nuit, il cherche les ouvertures.
Une ville effacée des cartes, rongée par l’oubli comme les affiches décollées d’un mur humide.
Message à l’amer, pour ceux qui veillent quand les dieux dorment. Ceux-là qui comprennent le silence.
L’Esprit? Une rumeur de pixels, étirant sa plainte. La matière? Chair holographique!
Par une nuit sans âge, je suis descendu dans le ventre des songes. J’ai vu la lumière.
En ouvrant le vieux chiffonnier d’acajou, il n’avait pas cherché à retrouver quoi que ce soit.
Chaque matin, aux alentours de neuf heures, il s’installe à la même terrasse. Là, il regarde.
Il se réveille encore, sans hâte, comme on revient d’un voyage qui ne peut pas s’écrire.