La langue d’or

Ils sont venus de la planète Ur, qui se prononce Our, ou Or. Ils avaient une mission, aménager la Terre. Ils habitaient une planète vagabonde, avec tout l’équipement nécessaire à la terraformation des planètes sauvages.

Ils sont venus souvent, leurs vaisseaux mères se sont appelés Atlantide, Pount, Mu ou Hyperborée, selon les lieux et les époques.

Nous les sauvages, en face de tant de science qui nous semblait magie, nous les avons pris pour des dieux. C’est pourquoi, dans toutes les légendes du monde, les dieux sont venus du ciel.

Ils nous ont tout enseigné, à cultiver la terre, à y creuser des mines, à y bâtir des villes, à élever des animaux domestiqués, à vivre en société, à compter, à lire et à écrire, à parler une langue unique. L’épisode biblique de la Tour de Babel fait allusion à cette langue unique, avant que les dieux astronautes ne se fâchent et que les hommes cessent de se comprendre.

Vous me direz d’accord, mais ce sont des histoires, des mythes, du vieux, du vent. Si c’était le cas, comment expliquer le fait que nous avons encore avec nous, éparpillé dans toutes nos langues actuelles, des traces éloquentes de la langue d’Or ?

La plupart des linguistes qui se sont frottés à l’origine des langues, ont été abusés par la puissance du modèle qu’ils avaient en tête : l’évolution humaine, linéaire, depuis l’âge des cavernes jusqu’à nos jours.

Pour eux, chaque langue est issue d’onomatopées imitatives et d’emprunts aux idiomes voisins, en mouvement constant. Dans cette perspective, l’origine des langues devient un problème épineux, quasi insoluble. Si ce modèle est bidon, pourquoi ne pas changer de perspective ?

Mais les linguistes s’y cramponnent. Ruhlen, Trombetti, Swadesh, Pedersen, Greenberg, et même le regretté Umberto Eco – ils sont tous tombés dans le piège. 

Certains pensent que la langue d’origine survit dans l’anglais, ou l’hébreu, ou le breton, ou le français, faute peut-être de n’avoir suffisamment étudié le basque ou l’eskimo. Comme souvent, la vérité est ailleurs, dans le monde derrière le monde que l’on pressent plus qu’on ne le ressent.

La langue d’or survit idéalement dans toutes les langues. Un peu dans chaque, puisque toutes les langues, nous dit le mythe de Babel, se sont constituées sur un socle commun, le sien.

Pour retrouver la langue d’or, il suffit d’écouter les Hyperboréens. Ils nous ont laissé plus, beaucoup plus que des reliques : la vraie langue mère saupoudrée dans tous nos idiomes. Bonjour le puzzle ! C’est à travers ce casse-tête qu’ils ont transmis leur enseignement. Et qu’ils ont tenté de durer. Oui mais comme dit le proverbe d’or, Tout ce qui dure n’est pas d’Ur !

planisphere-hyperboree-pop-sk-688po

Partout où ils se posèrent, on a pris les Hyperboréens pour des dieux, parce qu’ils venaient du ciel dans leurs terrifiantes machines. Tout autour du nouveau monde, les colonies qu’ils ont fondées portent en leur nom un son distinctif. Ce son a subsisté jusqu’à nous. A l’origine, c’était iskaz, qui deviendra isk, esk, puis plus tard ish / esh ou ic / ique dans nos langues européennes (eskwander, english, ibérique, nordic…).

Partout, le son Li ou Liu désigne la nation, et aussi le pays où est cette nation, comme dans le mot lieu, ou le mot Li en chinois, qui est une mesure de distance, comme le français lieue ou le russe Lioud. Mongolie, Italie, Libourne, Liverpool, Illinois, Napoli, Bali, Sicilia, Galicia… 

En peu de temps, ils ont rebâti la planète, affiné une espèce intelligente, et créé une civilisation mondiale, ordonnée, éduquée, travailleuse. Leur société était constituée de quatre castes,

– les prêtres guérisseurs et enseignants,
– les nobles guerriers défenseurs,
– les banquiers et les commerçants,
– les producteurs ouvriers et paysans.

A leur tête, les porteurs de la parole première, se nommaient Eli ou Elu, le peuple de El, c’est à dire les élites. Les peuples civilisés, dont le mode de vie était conforme à l’enseignement des Eli-tes, portaient un nom comme Diau, Toth, Tiut, Teuteh, Teutsch… La prononciation exacte en est inconnue, mais pas le sens : peuple élu.

ramatuelle-bastideblanche-vue-aerienne-200poEn Méditerranée, leur place forte fut Ramatuelle,  littéralement Rama Tu  El, le peuple de Rama Dieu. Construite juste à côté de Cogolin, dont le nom vient de Kugel, la sphère, en référence aux engins qui décollaient et atterrissaient sur cet antique astroport.

Le vecteur de la communication a toujours été vibratoire, donc sonore. Les langues ne sont qu’un détail dans le domaine du son.

Mais pour ce qui nous intéresse, les langues ont aussi été un stratagème de brouillage de pistes, d’embrouilles, de tromperies.
 
Voilà pourquoi une théorie prend forme, qui est celle de la volontaire coupure entre le savoir des temps anciens et les humanités les plus récentes. Quel meilleur moyen que des textes « sacrés » mal traduits, mal interprétés pour semer la pagaille?

Un exemple?

Prenons la formule musulmane qui est la base de toutes les prières islamiques. Allah il allah wr Mohamad rassul Allah, traduit : Allah est Allah et Mohamed est son prophète. Bah non! Il faudrait le lire : Alla hil, alla hwe Mohamad rass ul Allah, ce qui en allemand peut se lire (Welt) Alls Heil, (Welt) Alls Weh Allmächtige nach Ul im All rast, et que l’on peut traduire en Français ainsi : Le salut du monde dépend du tout-puissant vaisseau dans l’espace.
 
planete-terre-vue-de-station-spatiale-sk-nega-688po
 
Pensez-vous que ce soit tiré par les cheveux ou que, au contraire, cela prenne un sens bien plus conforme à la réalité?
 
Ainsi, le Coran tout autant que la Torah, la Vulgate, le Popol Vuh et autres livres sacrés ont TOUS été traduits faussement, par une suite de contresens absurdes qui ont fourni tout le matériel nécessaire à une science truquée, une histoire falsifiée, et aux guerres de religion, qui deviennent encore plus inutiles sous cet éclairage. Et ça, c’est Eli qui me l’a dit…
 
Voici ma pensée intime : nous sommes tous frères en humanité et il est temps que ça se sache!
 
Il n’y a que deux choses qui soient infinies, l’univers et la bêtise humaine. Mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.
Albert Einstein