Vieux Patate démasqué
Il a quitté la ville, il a quitté ce monde sans laisser d’adresse – il n’en a jamais eu.
Il a quitté la ville, il a quitté ce monde sans laisser d’adresse – il n’en a jamais eu.
Tout ce que tu as raconté sur moi est faux, honteux et très lourd. J’hallucine.
Chaud Patate, oui-da, chaud comme la braise qu’il écrivait Breizh, le gueux béni.
Qui se soucie de la Règle ? Le guerrier impeccable. Mais qui se soucie du guerrier ?
Tends le bras, crache à terre, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer…
Le voilà soudain qui revient, plus seul qu’un chien, Vieux Patate alias Kashtabalda
Sur les chemins poudreux chantait Ficelle, inventant ses refrains avec son quotidien
Ceci est une page très spéciale. Méditez les tout derniers mots. Et cherchez bien…
Il était moitié vieux comme moi quand ils l’ont emmené pourrir. Mourir pour les nourrir.
« J’en ai haussé des femmes ! J’en ai osé des flammes ! » (Cahiers Ficelle, inédit)
« Sans trop d’illusion, je tâtonne pour trouver le chemin. Vers où? Pas la moindre idée… »
Aka Patato peut tant qu’il perd. S’il gagne, il peut pas papoter. Aka est papoteur pro.