Il y a très longtemps, la terre entra en collision avec une planète majeure, ou une comète de grande taille. Cause naturelle ou guerre des étoiles, chacun jugera. Mais cette catastrophe fut à l’origine d’un terrible chaos cosmique.
Sous le terrible impact, la position des pôles changea brusquement. Du même coup, l’axe terrestre cessa d’être perpendiculaire au plan de l’écliptique. Son inclinaison déclencha le phénomène de précession des équinoxes tel que nous le connaissons.
Je crois que ce phénomène n’existait pas durant l’âge d’or : la terre ortho-axée ne pouvait connaître la précession. Elle apparut au déluge, quand l’axe terrestre s’est incliné. Il l’est encore.
L’année plus longue
Autre conséquence directe : l’allongement de l’année. Sous l’impact, l’ellipse de la terre désaxée devint vagabonde, elle s’allongea et lui fit perdre cinq jours dans sa révolution annuelle autour du soleil. A dater de ce moment, l’année standard se mit à faire trois cent soixante cinq jours, au lieu de trois cent soixante.
« Détail » considérable qui n’échappa à personne. La mythologie égyptienne est tout à fait éloquente sur le sujet : « Alors le dieu Thoth joua aux dés avec la lune et gagna cinq jours entiers qu’il ajouta aux trois cent soixante jours qui composaient alors l’année. » (source)Livre des morts des anciens Egyptiens de Grégoire Kolpaktchy
Ce changement brutal fut de nature à bouleverser les habitudes humaines, sans parler du calendrier. L’ordre régnait auparavant avec des années de 360 jours, divisées en douze mois de 30 jours, ça tombait pile, c’était propre, net et sans bavure.
Chaos cosmique
Mais que faire des cinq jours supplémentaires ? Comment les diviser par douze ? Problème insoluble. On a dû bricoler. Certains mois ont 30 jours, d’autres 31. Et février, qui était jadis le dernier mois de l’année, a hérité d’une taille variable, tantôt 28, tantôt 29 jours.
Il fallait bien rétablir la duré exacte de l’année astronomique qui est non pas de 365 jours, mais de 365 jours et 8 heures. D’autres nations ont opté pour un paquet de cinq jours supplémentaires qui viennent s’ajouter aux douze fois 30 jours du système ancien.
Ces cinq jours supplémentaires ou jours calendaires sont consacrés à une catharsis populaire, une fête totale sans aucune contrainte, où toutes les licences sont permises. On l’appelle carnaval ou fête des fous. Cette pratique se retrouve dans la France médiévale.
La précession des équinoxes, due à l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre, est une conséquence directe du cataclysme cosmique qui causa le déluge. Plusieurs mythologues ont noté que les chiffres clés de la précession ou les allusions à ce phénomène sont toujours associés au déluge.
Tout ceci montre que la précession est apparue suite au cataclysme qui a incliné l’axe terrestre. Je n’en apporte pas la preuve, mais tous les éléments d’une forte présomption.
360°
Vous êtes vous déjà demandé pourquoi il y a 360 degrés dans un cercle ? Cette antique mesure remonte aux temps où l’année solaire ne durait que 360 jours, divisés en douze mois de trente jours chaque. Il y avait là-dedans une telle perfection que le chiffre 360 s’est imposé à tous pour définir un cercle, comme les 360 jours définissaient si parfaitement l’ellipse terrestre.
C’est aussi à cause des douze mois de trente jours, excellents diviseurs, que la notation en base 12 s’est développée. Il n’en reste plus guère aujourd’hui que les douzaines d’œufs ou d’huîtres. Quand l’année parfaite de 360 jours a laissé la place à une année bancale de 365 1/3 jours, ce chaos cosmique a profondément troublé les humains, mais la notation des 360° du cercle n’a pas été changée pour autant.
Fin des profs
Le chaos cosmique pourrait avoir été déclenché par une intervention divine, celle d’Atlas, celle des Bacab ou du frêne Yggdrasil, celle qui s’est traduite par une inclinaison de l’axe terrestre.
L’erreur d’Atlas aux fâcheuses conséquences révèle l’existence antique d’une technologie, d’une connaissance et d’une ingénierie absolument inexplicables et hors de notre portée actuelle. Je conçois pas qu’on puisse l’attribuer à des hommes ordinaires. J’y vois l’œuvre de surhommes aux pouvoirs inouïs et à la science écrasante.
Au fil du temps, ces surhommes d’avant ont été pris pour des dieux, puis pour Dieu. Pourtant ils étaient mortels comme nous. Et sujets à l’erreur, comme tous les mortels.
C’est pourquoi une fausse manœuvre divine a pu chahuter l’axe terrestre et causer le chaos cosmique. L’idée d’un météorite ou d’une comète déréglant la mécanique céleste bien huilée n’est pas la seule hypothèse recevable. En tout cas, quelle qu’en soit la cause, la catastrophe est là. L’ordre s’efface au profit du chaos. L’âge d’or s’achève. Et c’est la chute.
On le voit, ces légendes se conjuguent à merveille. Le corpus mythologique planétaire représente un legs précieux : comme Mircea Eliade, j’y vois l’histoire d’avant l’histoire. Les enfants raffolent des récits mythologiques. Les contes et légendes antiques trouvent en eux un écho révélateur.
Chaque enfant porte en lui la mémoire enfouie de passé de l’espèce. Ces légendes anciennes ravivent cette mémoire. Pour le grand plaisir de l’enfant qui dort en chacun de nous, ce site est le pinceau d’un projecteur temporel qui fait scintiller les trésors enfouis dans les ténèbres du passé.
Changeons vite les profs pour des conteurs et des enchanteresses. Changeons les femmes, changeons les hommes avec des géraniums. Le passé n’est pas gravé dans le marbre des ruines. Il nous a été volé par de fausses versions, des théories trompeuses, des analyses truquées.
Pas besoin d’une éducation Pas besoin de contrôle mental Pas d’humiliation en classe Profs, foutez la paix aux gamins.