Parmi les énigmes archéologiques non élucidées, les têtes géantes pré-colombiennes sont de nature à modifier singulièrement notre vision du lointain passé de l’Amérique et de l’Afrique. Au début du siècle dernier, on a découvert dans la jungle du Mexique des têtes géantes représentant des guerriers de type négroïde. Que font-elles en plein territoire olmèque, au coeur de la Méso-Amérique précolombienne ?
On se demande bien pourquoi et comment des Noirs d’Afrique sont arrivés jusqu’en Amérique. Et à quelle lointaine époque ? Les archéologues comme les historiens sont frappés de mutisme. Ça ferait trop de pages à réécrire dans les manuels scolaires. Ils s’en tiennent à l’ancienne version : la race noire rien à voir avec tout ça. Ces statues n’ont rien de négroïdes, soutiennent-ils effrontément. Ils y voient même des aliens.
N’importe quoi… Ils peuvent toujours se cacher les yeux, ça ne nous rendra pas aveugles pour autant.
A Santiago Tuxtla, vieille ville coloniale mexicaine, un petit parc ombragé abrite une bien étrange sculpture. Il s’agit d’une énorme tête de guerrier, haute de 3 m, connue sous le nom de Tête de Cobata. Cette sculpture, vieille de plus de 2000 ans, représente sans ambiguïté un homme aux traits négroïdes.
Non loin de là, à Tres Zapotes, on a découvert une autre tête géante d’Africain. Lui aussi porte un casque à jugulaires. L’ensemble des traits exprime une grande noblesse.
Il y a cent ans, des fouilles ont permis d’en exhumer dix-sept, plus petites que l’énorme tête de Cobata, et toutes du même type négroïde.
Calembredaines et billevesées selon les historiens, pour lesquels il n’y avait à cette époque aucun noir africain sur le continent américain. S’ils l’ont appris, c’est donc vrai. Ainsi fonctionnent-ils…
Pour l’histoire officielle, les premiers noirs sont arrivés 25 siècles plus tard, avec la traite des esclaves.
Qui dit que les esclaves aient été les premiers noirs en Amérique ? Les têtes sculptées suggèrent le contraire.
Pourquoi des Noirs africains n’auraient pu traverser de l’Atlantique en ces temps reculés ?
Parce que les Noirs étaient des sauvages avant l’invasion coloniale des Blancs, entend-on encore trop souvent. Ce racisme primaire est insupportable. Il faudra donc trouver mieux. Parce que les bateaux n’existaient pas, nous affirment archéologues et historiens. Pourtant Platon affirme le contraire.
Selon lui, les Atlantes possédaient de longs navires vers 10.000 AEC.Avant l’ère commune L’absence de preuve ne saurait être la preuve de l’absence. Par exemple, on a toujours cru que les Pré-colombiens ignorait la roue.
Or les Olmèques la connaissaient fort bien, puisque leurs potiers faisaient des joujoux à roulettes. En attendant, que font ces Noirs en Méso-amérique ?
Un pot qui évoque une théière moderne fait partie des objets olmèques découverts à La Venta. Il représente sans discussion possible un éléphant. Si les Olmèques connaissaient cet animal africain, n’est-ce pas la preuve qu’ils connaissaient l’Afrique? Il est vrai que d’après Platon, l’île d’Atlantide hébergeait des éléphants.
Les Olmèques sont-ils originaires de cette île merveilleuse, qu’ils auraient dû quitter, contraints et forcés, quand l’océan l’a engloutie ? C’est très vraisemblable, à condition qu’ils aient eu des bateaux pour faire le trajet… Autre hypothèse : les Olmèques, marins hardis, allaient souvent en Afrique. Même objection : avec quels bateaux ? Les premières embarcations connues sont bien plus récentes. Et alors ?
Patience, bientôt nous trouverons des vestiges vraiment anciens. Voilà qui pourrait relancer l’hypothèse d’une antique civilisation noire en Amérique.
A la fin de l’âge de bronze, l’Egypte était dirigée par une dynastie noire, les pharaons Nubiens. On peut imaginer que plus tôt encore, des Africains aient pu traverser l’Atlantique…
Les légendes citent de nombreux héros qui ont traversé l’Atlantique en des temps reculés : Quetzalcoatl, Viracocha, Erik le Rouge, Saint Brandan et Saint Malo, les Templiers et pour finir Christophe Colomb… qui n’a pas découvert l’Amérique en 1489, car elle a toujours été connue. Les historiens nous racontent des histoires…
L’histoire enseigne aux historiens comment il faut la falsifier.
Qui a creusé ces galeries et ces villes souterraines, et pourquoi tout ce travail ?
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, inédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès ?
Ils viennent de la littérature, de la bd, de la pop, de ce qui court,…
Leur mouvement permet la vie, leur ouverture permet la clarté, leur vigueur permet l'éveil.