La glande pinéale

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Le cerveau humain contient, entre autres joyaux, une petite glande qui fait des merveilles : l’épiphyse ou glande pinéale. Logée au centre du cerveau, entre les deux hémisphères, elle a la forme d’une petite pomme de pin, d’où son nom.

La glande pinéale est irriguée par une quantité incroyable de sang : elle en reçoit presque autant que les reins, ce qui est une prouesse compte tenu de sa taille minuscule. Pourquoi a-t-elle besoin d’un contact fréquent avec la totalité du sang ? Quelle information lui transmet-elle ?  

L’épiphyse se trouve à l’extrémité supérieure de la moëlle épinière, dont l’extrémité inférieure est le sacrum, l’os triangulaire sacré où se love la kundalini, qui jaillit lors de l’éveil.  La science médicale actuelle sait peu de choses sur le cerveau et la conscience supérieure. Elle en sait encore moins sur le rôle sacré de l’épiphyse. 

La tradition dit que cette glande est l’embryon – ou le reliquat – d’un troisième oeil qui permet de voir ce que les deux autres ne montrent pas. Ce troisième oeil est nommé Oudjat en Egyptien. C’est l’Oeil d’Horus.

La légende affirme que les Cyclopes, nos très lointains ancêtres, possédaient ce troisième oeil au milieu du front, si développé qu’il lançait des rayons éblouissants : les humains ne voyaient même pas les deux autres yeux des cyclopes, d’où la légende d’êtres à l’oeil unique au milieu du front. 

Les rayons lancés par ce troisième oeil n’étaient pas seulement éblouissants : ils avaient le pouvoir de guérir ou de tuer.

L’épiphyse est surnommée glande de l’éveil, voici pourquoi : « La glande pinéale est la première glande formée dans le fœtus, on la distingue dès la troisième semaine. Quand la force de vie entre dans le fœtus de sept semaines, elle passe à travers la glande pinéale et déclenche la première crue primordiale de DMT (N-diméthyltryptamine). » (source)

Plus tard, des transes ou des chocs émotionnels peuvent amener ce qu’on appelle une montée de kundalini.

 

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L’énergie de l’éveil se déploie le long de la colonne et vient exciter l’épiphyse qui produit davantage de DMT « le médiateur des expériences pivots de la méditation profonde, des états de conscience chamaniques, des psychoses, de l’émergence spirituelle et des expériences de mort imminente. » (source) La composition et les effets du DMT le rapproche du THC ou Tetrahydrocannabinol, le principe actif du chanvre indien.

D’où le surnom du DMT : des scientifiques facétieux l’ont baptisé anandamine, d’Ananda, déesse hindoue de la Félicité.

Ainsi notre glande pinéale produit l’anandamine quand elle est excitée, et ce sont les montées de kundalini qui l’excitent. C’est pourquoi l’état d’éveil ressemble comme deux gouttes d’eau à la défonce au chanvre, ce qui suffit à condamner la ridicule prohibition actuelle.

C’est au titre de glande de l’éveil que l’épiphyse apparaît si souvent dans les images sumériennes et babyloniennes.

 

situla-xs-200poLes dieux anounnaki sont montrés avec le situla – seau d’Eau de Vie – dans une main, et une pomme de pin dans l’autre main, élevée à la hauteur des yeux. Le situla est ce curieux sac à main que l’on retrouve chez tous les dieux d’avant, quel que soit leur continent d’origine. Un sac si précieux que les dieux ne s’en séparent jamais, voilà qui pose une énigme bien passionnante.

Selon moi, comme je viens de le dire, ce situla contenait l’eau vitale, eau d’éternité ou eau de jouvence, cette précieuse eau de jade que toutes les mythologies évoquent sous de nombreux noms.

 

Les dieux d’avant le portent dans la main gauche, tandis que dans la main droite ils brandissent la pomme de pin / épiphyse.

Cette pomme de pin, comme on l’a vu, est la glande pinéale. On la retrouve souvent comme soi-disant élément décoratif dans l’architecture sacrée, dans les églises, dans les mosquées, dans les temples et dans les synagogues, mais aussi sur les plateaux de la télé payante, on se demande bien pourquoi.

L’aspect décoratif est nul et tarte, il doit bien y avoir une autre raison.

La raison est simplissime : cette petite pomme de pin, ce cône que nous avons dans le crâne est la clé de l’éveil, et son symbole. Les initiés l’ont toujours employée à cette fin, de même que l’oeil d’Horus. Pour le sculpteur, c’était le meilleur moyen d’exprimer l’illumination des dieux d’avant, c’est à dire leur divinité, leur éternité.

Faut-il croire que Thierry Ardisson n’est pas si factice qu’il en a l’air ? Tout est possible, en ce monde de cinglés pervers, même une bonne surprise.

 

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Si les surprises de ce type vous intéressent, je vous en recommande une bonne, sans cavaler jusqu’au Vatican. Allez flâner du côté du Louvre, à Paris. La cour centrale, celle avec la pyramide de Peï. Peï pas de mine. Mine de plomb.

En parlant de plomb, approchez-vous de la statue équestre de Louis XIV. Elle est en plomb justement. Le plomb n’est certes pas un métal habituel pour fondre des statues. Trop mou. Il fallait une nécessité impérieuse pour que cette statue-là soit en plomb. Elle est décentrée sur la place, un peu à l’écart; elle a sa raison d’être, et d’être là, et d’être en plomb.

La raison ? Energétique. Allez poser un cul sur le socle de ladite statue équestre. Vous saisirez bien vite ce que je veux dire.

Méfiez-vous de tout, la matrice est partout, mais pas la Résistance.
Lao Surlam