Merci à toutes celles et tous ceux qui ont récemment rejoint notre groupe ouvert ; il est effectivement grand ouvert, comme nos cœurs. L’aventure scalaire a commencé en novembre dernier sur une idée folle : ce monde va plutôt mal, trop de gens qui souffrent, trop qui font souffrir et qui se font souffrir… Pourquoi ne pas envoyer de l’amour pur, désintéressé, inconditionnel en direction du pauvre monde ?
C’est une forme de méditation active, qui vise à recevoir et à émettre les ondes scalaires, qui sont quelque chose comme les ondes porteuses de l’amour. Elles rameutent d’autres ondes scalaires sur leur chemin, et atteignent leurs destinataires en passant par ailleurs que ce monde, car elles se jouent du temps. Elles peuvent être reçues à l’instant où elles sont émises.
Vous toutes et vous tous qui m’avez rejoint en si grand nombre depuis deux mois, je vous souhaite la bienvenue, et aussi de réaliser le don d’amour total qui est en vous, et qui ne demande qu’à grandir. L’amour, plus on en donne, plus on en a. Et pour celles et ceux qui n’ont pas essayé ce bonheur pour l’âme, ne passez pas à côté de l’amour. Venez en donner avec nous !
Les deux mois qui viennent de s’écouler ont été placés sous le signe de l’auto-guérison. Trois pratiquants des ondes scalaires se sont trouvés guéris, l’une de la maladie de Lymme, l’autre des suites pénibles d’une ménopause, et un troisième –un jeune homme– d’un cancer du larynx. Vous me direz, trois personnes, c’est peu. Oui, nous sommes près de 700 qui pratiquent –régulièrement ou non– les activités de ce groupe. Alors 3 sur 700, ça fait moins de 1%, effectivement, c’est peu. Mais c’est déjà beaucoup plus que les miraculés de Lourdes !
Blague à part, on sait à quel point l’église rechigne à reconnaître les miracles. La commission médicale qui examine chaque cas les élimine presque tous. Je n’ai ni les données, ni les compétences, ni la prétention de comparer ces résultats non vérifiés à ceux de Lourdes. Dans le cas présent il est impossible d’être sûr et certain des causes de ces guérisons. Aucun examen préalable ne m’a été communiqué. Ce serait illégal, je ne suis pas médecin. Je ne dispose donc pas des dossiers médicaux de ces personnes, je ne les ai même pas rencontrées en chair et en os : je suis obligé de les croire sur parole. Ce que je fais volontiers, tant ces trois êtres très différents expriment la même joie profonde, la simple joie d’être qui vient avec la pratique des ondes scalaires.
Leur histoire est trop belle pour être fausse. D’ailleurs, même si les ondes d’amour n’y sont pour rien, ce qui compte c’est qu’ils soient guéris tous les trois. Disons que les ondes d’amour n’ont pas pu leur faire de mal. Elles n’en font à personne. C’est ça qui est magnifique et qui me touche au cœur. Ils ont donné de l’amour au monde et le monde leur a bien rendu. Tout est possible à qui donne sans arrière-pensée, sans calcul, juste pour la joie de donner et de recevoir.
Que faut-il pour se guérir ? L’envie d’être guéri, tout d’abord. Certains malades se cramponnent à leur maladie qui est leur seule raison de vivre. Et pour prolonger leur existence, ils se la font misérable, dépendante, inhumaine. Ceux-là ne veulent pas guérir, personne ne peut rien pour eux. Inutile d’appeler un guérisseur à l’aide si votre souhait le plus cher est de rester malade. Si le guérisseur est bon voyant, il saura tout de suite à quoi s’en tenir et refusera de faire semblant. Une guérison non reçue blesse le guérisseur. Autre chose : inutile de m’adresser une demande de guérison pour une tierce personne. Le contact direct est toujours nécessaire entre malade et guérisseur, même si la guérison passe par la voie scalaire. Encore une chose : on ne fait pas partie du groupe scalaire dans le seul espoir de guérir. On ne marchande pas avec le don. Le marchandage ne fait pas bon ménage avec l’amour.
Je vais vous raconter le principe du renoncement. Quand j’habitais la belle forêt magique de Fontainebleau, nous avions coutume d’aller cueillir des champignons, mes fils et moi. A force de pratique, nous avions déniché quelques bons coins. Mais certains matins tout semblait se liguer contre nous. Les champignons se donnaient le mot pour nous fuir. Tous nos meilleurs coins étaient vides. Ratissés. Alors nous avions une solution de la dernière chance : renoncer sincèrement à la cueillette. Dire adieu aux chapeaux et aux pieds gourmands. Se conditionner assez pour abandonner le plus petit espoir de cueillir le moindre champignon. On n’avait qu’à se promener dans les bois pendant que le loup n’y est pas. Au diable ces fichus champignons ! Qui en voudrait ? Pas nous !! Dès que notre renoncement était sincère, et à ce moment-là seulement, les champignons se pressaient sous nos pas, fallait juste faire gaffe à bien les éviter. Et quand le renoncement avait été parfait, nous rentrions avec un panier plein. Aux innocents, les mains pleines. Mais l’innocence, chers amis coupables, ça se travaille. Ça se conquiert. Pour entrer au paradis, dit le bon Jésus, retrouve l’innocence du tout-petit. L’initiation de l’arcane XIII ouvre les portes de l’innocence. Au-delà, le voyage temporel devient possible. Avec un peu d’entraînement, on se déplace sur toute la ligne de temps.
Renonce à te guérir, accepte de guérir les autres. Et les autres te guériront ! Oublie ta gène, domine ta souffrance, apprivoise ta douleur, fais un deal avec ton handicap. Si ton renoncement est digne et sincère, si tu n’attends rien pour toi-même, si tu es prêt à donner ton amour à des inconnus qui en ont besoin, à des personnes que tu ne connaîtras pas, que tu ne rencontreras jamais, dont tu n’auras jamais aucune nouvelle, alors, peut-être, ta vie deviendra très différente. Est-ce cela, guérir ? Non. Cela, c’est vivre.