L’échelle Bovis

 

Vous savez que je reçois un courrier abondant et varié, tous les sujets y sont abordés. Un lecteur féru de géobiologie m’a parlé récemment d’une abbaye très puissante sur le plan cosmo-tellurique. Beaucoup plus puissante que l’œil du labyrinthe de la cathédrale de Chartres, m’écrit-il.

 

Étonnante constatation qui mérite quelques explications. Dans plusieurs articles, je mentionne l’œil du labyrinthe de la Cathédrale de Chartres comme le point vibrant le plus élevé sur l’échelle Bovis. Il partage ce privilège avec le Potala de Lhassa au Tibet. Après avoir lu ces articles, un lecteur m’a écrit ceci :

Le flux énergétique constaté à Chartres est considérable, c’est vrai, mais j’ai expérimenté plus puissant dans l’abbaye de la Trinité de Vendôme. Je ne m’y attendais pas, j’étais juste là de passage et en la visitant je me suis pris une claque énergétique dans l’une ses chapelles. Énorme, à la limite du supportable, m’a écrit un lecteur. Je ne manquerai pas de m’y rendre si d’aventure mes pas m’en rapprochent.

Rappelons-le, le point culminant de Chartres et du Potala vibre à 18.000 Unités Bovis (UB) sur l’échelle classique. Mais attendez la suite. J’ai moi-même mesuré une énergie absolument considérable (3 à 4 fois le labyrinthe de Chartres et son équivalent le trône du célébrant au Potala, Lhassa, Tibet) dans la crypte de Notre-Dame de Lumières à Goult, puis à la grotte de Massabielle à Lourdes, qui sont deux lieux de miracles, au taux vibratoire supérieur à 44.000 UB, et qui peut faire des pointes jusqu’à 60.000 UB.

 

 

Un imposant monolithe protège mon coin de Bretagne, le menhir de Guihalon. Depuis vingt ans, il a toujours eu un taux vibratoire supérieur à 20.000 UB. Je m’y suis rendu il y a cinq ans avec un ami sorcier guérisseur. Nous y avons enregistré une vibration qui dépassait largement les 40.000 UB. Cette irrésistible poussée d’énergie s’est manifestée par une bouffée de chaleur et de bonheur, sensation tout à fait délectable. Depuis, l’énergie est un peu retombée. Mais ce fut une expérience incroyable.

 

Les deux vrils

Comment s’explique-t-elle ? D’abord il importe de distinguer deux sortes d’énergie vril, qu’on pourrait appeler le vril cosmotellurique et le vril humain. 

Le premier, le vril cosmotellurique, existe dans certains lieux indépendamment de l’observateur. Je l’appelle aussi l’énergie subtile. Elle peut aisément être mesurée par tous les géobiologues. Des variations seront enregistrées entre eux, mais dans des proportions réduites.

Le deuxième est le vril humain, que j’appelle aussi l’énergie d’éveil. Il est très variable d’un  sujet à l’autre, et il peut interférer avec le vril cosmotellurique local au point de multiplier sa puissance dans des proportions considérables. C’est en accord avec ce fait que la physique quantique postule et vérifie un autre fait : l’observateur influe sur ce qu’il observe au point de dénaturer l’observation.

L’observé est par nature trompeur. Il est différent quand nul ne l’observe… mais comment peut-on en être sûr, puisque toute observation d’un phénomène non observé est par nature impossible. Ces diables de physiciens quantiques en ont apporté la preuve dans d’énormes bouquins remplis d’équations indigestes pour le commun des mortels, dont je fais partie.

Il y aurait donc vril et vril. Sentir en soi la différence est affaire de pratique. On fait souvent la confusion entre l’énergie cosmo-tellurique locale, indépendante de la personne qui la perçoit,et l’énergie induite par l’émotionnel ou celle induite par la puissance psi du percevant. Des taux beaucoup plus faibles pourraient être mesurés par un géobiologue « neutre ».

Dans le genre d’endroit dont mon lecteur parle, il est impératif de faire de nombreuses visites en notant le taux bovis à chaque séance. Il importe également de faire contrôler ces mesures par une tierce personne, moins sensitive ou moins impliquée émotionnellement.

C’est du moins ce que je croyais sincèrement, suite à une expérience aux confins de l’émotionnel et de l’énergétique.

 

 

Notre-Dame de Lumières

Il y a quelques vingt-cinq ans, j’étais en voyage magique avec une fée envoûtante, la jolie Solenn. Nous étions très amoureux, Solenn et moi. Chaque paysage, avec tous ses détails, chaque fleur nouvelle, chaque brin d’herbe étaient pour nous sujet d’émerveillement.

Nos pas nous ont tendrement menés jusqu’à l’abbaye Notre-dame de Lumières à Goult dans le Vaucluse. L’endroit n’a rien d’exceptionnel, ni dans l’architecture, ni dans le cadre. Mais quand nous sommes arrivés dans la nef, face au chœur, nous avons senti tous les deux une extraordinaire bouffée d’énergie qui nous a laissés pantelants. J’ai tiré mon pendule de ma poche et discrètement j’ai mesuré le taux vibratoire de l’endroit.

Mon pendule a fait trois tours de cadran. Cette église vibrait à un taux trois fois supérieur au taux maximum, celui du labyrinthe de Chartres. Nous avons dormi dans une cellule quasi-monastique de l’hôtellerie religieuse. Fabuleuse nuit sur les ailes de l’amour fou, de la tendresse illuminée et d’une sensualité de bon aloi. Je recommande sans réserve.

De retour auprès de mon benefactor, je lui ai raconté cette expérience. Il m’a aussitôt détrompé. Aucun point ne peut dépasser la limite franche observée par plusieurs générations de géobiologues. C’est alors qu’il a introduit la différence entre taux vibratoire pur, celui que j’appelle cosmo-tellurique, et taux vibratoire émotionnel, c’est à dire le taux naturel multiplié par l’émotion ou l’énergie de celui qui le mesure.

Pendant plus de vingt ans, j’en suis resté persuadé. Je me suis rendu plusieurs fois à Lourdes, à Vézelay, ou à Saint Benoit sur Loire. J’ai fait des dizaines de visites au menhir de Guihalon, au Miroir aux Fées en Brocéliande ou à la colline magique de Croquelien. La puissance de ces lieux (et de bien d’autres) n’a cessé de me sidérer.

Pourtant, chaque fois que mes mesures dépassaient la limite fatidique de 18 000 bovis, je me disais que c’était des bovis émotionnels, et je classais le dossier. En fait, je n’ai pas assez tenu compte de l’accroissement spectaculaire du taux vibratoire planétaire. Tout grimpe, le niveau s’élève partout, y compris sur les points vibrants. Il a donc fallu envisager le ré-étalonnage de l’échelle Bovis. 

 

La nouvelle échelle Bovis, avec l’aimable autorisation de l’auteur Flore Power — https://florepower.mailys-lopez.com/comment-mesurer-son-taux-vibratoire/

 

La nouvelle échelle Bovis

Ce qui était vrai dans les années 70 ne l’est plus en 2010. Depuis cette date, d’extraordinaires poussées ont pu être enregistrées qui rendent obsolètes les anciennes mesures. Les éruptions solaires se succèdent à un rythme soutenu, provoquant des averses de photons qui boostent les taux vibratoires. À l’évidence, les taux vibratoires augmentent avec le temps. En 2014, un nouveau cadran Bovis a donc été élaboré. Il n’est pas définitif et sera sans doute revu à la hausse prochainement.

Le nouveau cadran de Bovis est gradué de 0 à 60 000 UB. Une autre version de ce cadran va jusqu’à 120 000 UB, comme pour le cadran originel qui avait une version à 18 000 UB et l’autre à 32 000 UB. Avec ce nouveau cadran, les références pour les trois paliers vibratoires sont les suivantes:

– Plan physique : 0 à 20 000 UB (au lieu de 0 à 10 000 UB sur l’échelle classique)
– Plan énergétique : 20 000 à 36 000 UB (au lieu de 10 000 à 14 000 UB)
– Plan spirituel : 36 000 à 60 000 UB (au lieu de 14 000 à 18 000 UB) (source)

Si je mesure les mêmes paliers, je ne peux accepter cette nomenclature qui ne tient pas compte de la véritable répartition subtile des paliers de l’inconscient selon les travaux de JCl Flornoy et de moi-même. Voici celle que je propose :

– Plan physique : 0 à 20 000 UB
– Plan émotionnel : 20 000 à 36 000 UB
– Plan énergétique : 36 000 à 60 000 UB

Pour Flornoy, l’énergétique et le spirituel sont deux étiquettes sur le même flacon. Par contre, l’émotionnel se situe bien entre le plan physique et le plan spirituel/énergétique. Finalement, ça ne change rien dans les mesures. Juste le nom. C’est important. Les réalités intérieures méritent une juste reconnaissance.

A propos de reconnaissance, saluons M. Bovis pour l’énorme travail qu’il effectué. ce pionnier ne se doutait probablement pas que ses recherches allaient aider tant de personnes à travers le monde. Et l’engouement pour ces recherches ne fait que commencer.

 

 

Innombrables sont nos voies et nos demeures incertaines.
Saint John Perse