Chers amis du groupe scalaire, notre aventure est un succès, vous êtes maintenant plus de 300 — bien trop nombreux pour que je puisse vous écrire personnellement ! Aussi vais-je me servir de ce canal puisqu’il est fait pour ça. Celles et ceux qui veulent se joindre à nous sont priés de s’inscrire en rubrique contact.
Neuf mois déjà ! L’aventure scalaire a duré le temps d’une gestation. Je ne suis pas sûr qu’on puisse en faire un bilan planétaire : les guerres sont toujours là, les crimes et les violences aussi, les viols, les horreurs sans nombre qui tous les jours, à chaque instant, dégradent l’humanité et défigurent la face de notre planète. Par contre, je sais que chaque participant peut dresser son propre bilan. Dans tous les cas, il est positif. Votre courrier a grossi en même temps que votre nombre. Ce qui revient constamment : merci. Donner de l’amour nous pousse à remercier. C’est ça qui est beau. On tourne le dos au matériel grossier, on se consacre à cette seule cause, la plus belle : embellir la planète, booster la paix dans le cœur des femmes et des hommes à travers le monde, et figurez-vous que nous avons des relais pour ça.
Le groupe scalaire est présent sur les cinq continents, il l’a même été pendant quelques semaines sur le sixième continent, l’Antarctique, où un lecteur d’Eden Saga l’a pratiqué durant son séjour. Comme le mien, votre point de vue a changé depuis 2017. Au début, il y avait une attente, quelque chose allait se produire de façon imminente. Eh bien non, aucun choc mondial. Le rêve est ailleurs. Certains d’entrer vous, découragés, ont espacé leur participation. Pour les autres, ceux qui y ont trouvé goût et profit, l’aventure continue. L’enthousiasme est toujours présent, mais il a atteint sa maturité. On attend moins, on savoure l’instant. On a fermé la porte à la vaine espérance, pur produit du mental égotique. Avant tout c’est l’action qui compte. L’action scalaire. On se prend un moment, quand on peut, le rendez-vous est à 21h mais les ondes scalaires se jouent des heures et des fuseaux horaires : c’est quand vous voulez ! Il suffit de s’isoler dans le calme, se détendre et se connecter sur le réseau scalaire. On sent le ventre qui palpite, les émissions scalaires s’intensifient, le calme intérieur s’amplifie aussi, et doucement la joie domine.
C’est peu de temps, une demie heure, une heure peut-être. Mais ça compte, ce court instant avec soi-même, cette détente intime et puis ce don de soi total, quand notre corps profond exprime tout son amour aux humains et à tous les vivants qui peuplent la planète Terre. Qui suis-je ? Petite fourmi aimante dans l’univers énorme, fétu de paille broyé par la meule de l’amour, bel oiseau qui donne son corps pour nourrir le Bouddha qui passe. Qui es-tu ? Compagnon de la première heure ou visiteur du mercredi, impatient fébrile ou passant fourvoyé, qui es-tu lecteur ? Hannibal ou cannibale ? Je te dirai qui tu es pour moi. Une personne qui tâtonne. Ce que tous nous sommes. Une âme au seuil de sa lumière. Tout ici est pour toi, trésors amassés au fil du grand voyage, baisers donnés, baisers volés, souvenirs qui passent, et le règne et l’audace.
Si vous ne pouvez pas vous astreindre à participer chaque jour, ça n’a pas d’importance. C’est à vous que vous manquez, rien d’autre. Tout est bénévole. Je veux vous remercier toutes et tous de vous donner ainsi, jour après jour, de façon anonyme, loin des caméras et des selfies, au-delà de l’ego, dans cet espace dédié au don d’amour. Vous m’avez communiqué vos remerciements, vos impatiences, vos joies immenses, vos résultats. Vous m’avez transmis vos doutes aussi. Rien ne se fait sans intention, ni répétition. On se reverra au-delà du doute, au-delà de l’égoïsme, sur l’autre versant de l’être où le soleil du cœur ne s’éteint pas. Il y a des vainqueurs qu’on adule. Ils passent à la télévision. Ils défilent sur les Champs Elysées. Le président les félicite et chacun sait ce qu’ils ont fait. Il y a aussi les héros de l’ombre, celles et ceux qui œuvrent en silence pour le bien commun.
C’est à eux que je vous identifie. Voilà le modèle qu’il faut suivre, tous ces héros du quotidien qui font naître l’extraordinaire au milieu du grand ordinaire. Ce vieux monde se meurt face à l’égoïsme, l’avarice et l’envie. Ce monde moribond n’attend qu’une bouffée d’amour, une lueur de bonté, vous pouvez les lui donner. Vous évoquez vos sensations, celle du vol hors du corps, qui s’annonce par des picotements sous la peau. Celle de l’espace, où on se retrouve suspendu loin au-dessus de son corps dans un monde qui ressemble au nôtre mais qui semble plus parfait. Celle de l’attente, quand on ressent la survenue d’un phénomène énergétique indéfinissable, qu’on est bien en peine de décrire avec des mots humains.
J’ai reçu bien des témoignages qui m’ont émerveillé, j’ai vibré, j’ai frémi à vos récits. Je ne peux vous les conter tous. Je n’en ai pas toujours le droit. Qu’il me soit permis de vous apprendre ceci : un couple s’est formé en scalaire, deux inconnus se sont reconnus, puis ils se sont rejoints dans ce monde, tant la force était forte qui les a rapprochés. Ils se sont unis sur terre comme ils avaient convolé en astral. Leur union physique a été consommée d’abord dans le monde parallèle des ondes scalaires, avant de l’être aussi dans ce monde-ci. Et c’est une des plus belles nouvelles que je puisse vous apprendre : deux corps subtils peuvent s’unir. On peut faire l’amour en astral ! Vous savez quoi : la vie dans l’autre monde ressemble beaucoup à cette vie-ci. Je suis avec vous tous mes chéris. Chaque soir le rendez-vous est pris. Et bien pris…
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