Souviens-toi de toi-même, car ce qui compte par dessus tout, au-delà du rêve, au-delà de l’aventure excitante, au-delà de la chaleur du groupe, c’est toi. Ton chemin intérieur est passé par là. Depuis ta naissance, tu rêves. Tu t’inities à l’autre monde. Tu reçois un enseignement. Même si tu n’en sais rien, ce vécu endormi te change. Au fil de tes nuits, les dieux te modifient. Le sommeil devient le prélude à l’éveil… comme tous les matins du monde.
J’ai pris l’habitude de vous demander des précisions sur vos compte-rendus de rêve. Pas pour vérifier l’authenticité de votre récit, mais parce qu’elles sont très utiles pour les autres. Pensez aux Louves et aux Loups qui n’ont que très peu de souvenirs du rêve, malgré toute l’envie qu’ils en ont. Un détail qui peut vous paraître insignifiant va tilter dans une tête et déclencher le revécu astral. Ne gâchez rien. Ne cachez rien.
Cette fois, nous sommes au cœur de l’astral, tout devient clair. Nous avons soigneusement suivi les pistes indiquées début mars : Hyperborée notre maison de clan, le vol libre, le monde sous-marin, la télépathie…et l’émerveillement, toujours, partout. Voyez comme les souvenirs sont « habillés » par le cerveau avec des emprunts dans la bibliothèque de chacun. Je me suis régalé, régalez-vous.
Au sein de la meute
« La formation touche à sa fin. Nous sommes tous prêt au départ et attendons le signal pour décoller. »
On a déjà décollé. On attend un signal, oui, mais pas celui-là…
Au milieu de mes chiens, ceux que j’ai eu et tous ceux que j’ai connu dans ma vie, il y en a trois que je ne connais pas. L’un d’eux est énorme, plus grand qu’un homme. Mais très gentil avec moi et mes chiens. Je me sens bien, en phase avec eux. La nature est merveilleuse avec des couleurs très lumineuses. Un éclair blanc, très fort, très lumineux me réveille. Je suis dans mon lit. C’est le matin. Ce rêve était si réel que j’appelle ma chienne « Ptit Loup » pendant un moment avant de me souvenir qu’elle est morte.
Les chiens c’est la meute des Loups avec qui tu sens bien. Survient un grand reptilien, un peu effrayant, mais très gentil avec nous tous. La nature et les lumières sont typiques d’Hyperborée, le grand vaisseau des dieux reptiliens. Ta chienne vit toujours, tu l’as vue dans ton rêve.
Sur Hyperborée
« Plusieurs dans une petite salle vont voter sur la hiérarchie du groupe. Un autre groupe d’une cinquantaine de personnes votera à distance. Il y a eu aussi un jugement. L’un de nous est questionné par des fonctionnaires novices. Nous sommes plusieurs à le défendre. Dans un amphi, nous sommes tous réunis autour d’un instructeur télépathe. Il énumère les distractions stupides où nous perdons notre temps les uns et les autres. C’est très désagréable, j’ai pas envie qu’il dévoile les miennes. Sur une tablette, je regarde une vidéo. Une jeune femme parle, inspirante. Une psychologue. Impossible d’arrêter la vidéo, même lorsque je ferme la tablette, on entend toujours sa voix et la musique. »
Ceux qui vont voter sur place, c’est nous, les Loups. Et ceux qui votent à distance sont, disons, les passagers clandestins. La petite salle est une rotonde d’accueil où une hôtesse nous oriente. Je l’ai déjà raconté quelque part : toutes les nuits, à bord d’un grand vaisseau, nous sommes instruits. On arrive dans une rotonde, l’hôtesse nous oriente vers notre amphi. Nous y recevons des instructions par télépathie. Histoire de l’univers, géographie et cultures de la Voie lactée, etc. Sur un écran — et pas sur une tablette — une vidéo en relief illustre le récit télépathique. Tu ne peux pas l’arrêter, pas plus que le récit dans ta tête.
Grande fête avec des stands du monde entier. Deux jeunes femmes me poussent vers une chambre sous les taquineries des convives éméchés. Je veux fuir mais les deux filles se transforment en louves et me poursuivent sur les routes sinueuses. Je retourne dans la maison et je claque la porte sous leurs crocs menaçants. Pas de verrou ! Je dois tenir sur la porte. La fête est finie. Un petit garçon effrayé se réfugie avec moi dans l’ascenseur. Trop tard, les louves attaquent.
Les stands sont les images du monde entier sur l’écran géant. Les jeunes femmes sont les hôtesses, avenantes et télépathes. Tu les vois en filles sexy. Puis ton regard change, tu découvres des reptiliennes, ça glace le sang du petit garçon qui est en toi.
Dans l’amphi, la projection commence. Des images si réalistes qu’on vit ce qu’on voit. Communication télépathique avec tous les êtres.
Notre apprentissage se poursuit sans fin. Ton troisième boulot, c’est de s’en souvenir au matin. Le vieux dans tes bras, c’est moi.
Le vol libre
Ta fusion avec le lama volant symbolise la découverte du vol libre. Le temple des dragons d’or est le palais des songes, ce grand vaisseau reptilien où tu étudies la nuit. Endormis ou pas, nous sommes ici pour apprendre. Maintenant tu t’en souviens.
Télépathie. Sonologie. Musique des sphères. Les bonds que tu ressens sont l’apprentissage du vol libre.
Le stade est l’amphi, les poteaux métalliques symbolisent la technologie d’Hyperborée. Tu t’envoles et en même temps tu t’applaudis, surexcité…
Vous ne courez pas. Tu voles avec lui, « sous son aile » et tu « montes des étages »… Habillage du vol libre. « Chaque lettre à décoder », ce sont les leçons que tu reçois et qui te rendent heureuse.
Expérience sous-marine
« Je longe un canal de béton une fin d’après-midi d’été, des branchages me barre la route. Je plonge pour les dégager. Une personne dont je ne vois pas le visage m’invite à la suivre dans les profondeurs aquatiques. J’hésite à quitter le monde de la surface. »
Tu ne vois pas son visage car il te choque : c’est le visage écailleux d’une Reptilienne.
Tu chevauches un Makara ou dragon de mer, comme la monture de Varuna le dieu hindou. Tous les dieux hindous ont une monture.
La nuit dans les profondeurs marines, notre enseignante nous explique comment cueillir des éponges.
Bleu comme la mer… L’initiation se passe dans une forêt sous-marine : algues géantes, massifs coralliens. Les vers et les crevettes t’apprennent la langue universelle : télépathie. Comme son nom l’indique (pathos = émotion) la transmission de pensée est aussi transmission émotionnelle.
C’est une ville sous-marine peuplée de dieux magiciens. Tu ne veux plus les quitter, mais ta vie terrestre continue. Tu dois apprendre encore.
Pour conclure
La meute des Loups est dans l’amphi. « I will survive » : Tu survivras, nous survivrons tous. « Adieu monsieur le professeur » : Il faut quitter notre enseignement, c’est triste. « Chanson pour l’auvergnat » :
quand le croquemort t’emportera,
qu’il te conduise à travers ciel
au père éternel.
Nous sommes faits de la même matière que les rêves et nos courtes vies sont bordées de sommeil.