Aux jardins d’Eden

 

Tout a commencé, pour cette humanité de l’âge de bronze, dans un décor idyllique qu’on a nommé le paradis terrestre. Il s’agit des jardins d’Eden, qui ne sont sans doute pas localisables aujourd’hui. Voici les faits.

Grâce à leur maîtrise de l’énergétique, les géants d’avant utilisaient l’énergie de la foudre, l’énergie atomique et le vril. Mais les meilleurs choses ont une fin, et l’Eden est parti. La ronde des saisons, sous nos latitudes tempérées, a pris la place de l’éternel printemps d’Eden. De quoi faire deux, ou même trois récoltes par an au lieu d’une seule. Dans toutes les  régions contrôlées par les Atlantes, les chasseurs cueilleurs, ravis de l’aubaine, se convertirent en masse aux travaux des champs. Et pour la première fois de leur vie, ils ont eu des vivres à profusion, sans être obligés de courir après le gibier. Cette abondance de nourriture est à l’origine du mythe du jardin d’Eden.

Au verger des Hespérides, Hercule a trouvé des pommes d’or. Le Mahâbhârata décrit aussi les vergers des dieux qui offraient des fruits d’or sur des arbres d’abondance et prodiguaient toutes sortes de nourritures célestes. Abondance présente aussi dans la mythologie chinoise, avant Yao, premier Empereur de Chine. De nombreux autres mythes nous brossent le même tableau idyllique. Mais tous les rédacteurs antiques ont omis de préciser que l’abondance était pour les dieux. Car pour les hommes, après le déluge, le doux jardin d’Eden ressemblait davantage à un pénitencier qu’à un village du Club Med.

Jusqu’alors sans cesse tiraillés par la faim, sans cesse en mouvement, sans cesse exposés aux intempéries de l’âge glaciaire, les ex-chasseurs goûtaient à la joie d’avoir un toit, une couche au sec, de la bouffe à gogo et des protecteurs tout-puissants. 

Aucun chasseur-cueilleur ne regrettait la liberté des grands espaces et encore moins la glorieuse incertitude de la chasse. Seulement il fallait bosser dur dans les champs, le dos cassé, les mains en sang, les jambes en plomb. Ventre plein vaut bien chaîne et collier, se sont dit nos ancêtres. Pour un plat de lentilles, les hommes ont enduré ampoules et courbatures. Ils bossaient dur pour oublier que leurs femmes fricotaient avec les patrons. Ainsi s’élabora le mythe du paradis terrestre. Ça change de la Bible ? Les tablettes assyriennes nous donnent la version originale de la Genèse biblique. Franchement ça décoiffe. 

 

 

On y découvre des indices pour localiser ce mystérieux jardin d’Eden. Il tirerait son nom d’un lieu géographique précis, au sommet du Karadag, dans les monts Taurus, en Turquie. Là ou ailleurs… On a localisé l’Eden en Egypte, en Afrique du sud, au Mexique, dans les Andes et même en Atlantide, où qu’elle fût. Tous ces endroits ont été des jardins d’Eden. Car l’Eden n’est pas un lieu, c’est une époque. L’Eden décrit les conditions climatologiques et gravitologiques d’un monde différent. C’est bien notre planète mais à une autre époque. Celle où les dieux vivaient parmi les hommes, des dieux bons et patients. Epoque bénie où le Temps semblait immobile, trop tôt suivie par une autre ère : Adam et Eve chassés du paradis. Après la chute, après le déluge; les humains sont devenus une main d’œuvre d’esclaves qui bosse sans relâche pour des dieux odieux. Pire encore, viennent les temps où des bâtards divins dévorent les enfants des hommes… 

Tout cela est arrivé, cette chute est engrammée dans l’inconscient collectif. Ne vous y trompez pas : cette chute que les religions nous montrent comme une déchéance, une punition des humains pour leurs péchés, cette chute est tout simplement dûe à une connerie divine. Une bourde, une grosse gaffe, le décollage d’un énorme engin spatial qui est retombé pesamment dans les eaux de l’océan Atlantique, créant aussitôt un tsunami ravageur de 4km de hauteur ! Le déluge, mes bons amis, le déluge fut causé par le capitaine Atlas, commandant de bord du vaisseau-mère Atlantide, quand il a voulu quitter l’océan pour prendre son vol vers les étoiles. Une erreur de pilotage nous a privé de l’Eden.

L’Eden ? Un paradis terrestre quasi éternel, encore plus inoubliable. Vivaces images d’un jardin disparu où des arbres d’abondance donnaient leurs fruits à profusion tout au long de l’année, où coulaient les ruisseaux de lait et miel, où la vie était plus facile, plus longue et plus belle qu’à présent. On peut y voir la description exacte de notre planète quand elle était encore  orthoaxée, c’est à dire perpendiculaire au plan de l’écliptique.  Les conséquences ne se font pas attendre. Les saisons apparaissent aussitôt, alors qu’auparavant le même climat durait toute l’année.  Sous nos latitudes tempérées, c’était un éternel printemps. D’où l’abondance de fruits toute l’année, et les récoltes à profusion qui caractérisaient l’Eden.

Mais l’Eden est fini, Atlas l’a tué, la Terre s’est inclinée de plus de 20° sur le plan écliptique. Elle l’est encore. Autre conséquence de son déséquilibre, notre planète a cessé de produire de folles quantités d’énergie subtile, qu’on appelle géo-énergie ou vril. Les astres sont des gyroscopes géants, système rotor-stator d’autant plus productif que l’astre est en parfait équilibre. Ce qui était le cas de la Terre, et qui ne l’est plus. Merci les dieux, merci Atlas.

Aux doux temps d’Eden, des flots d’énergie subtile circulaient sur toute la planète, créant des conditions optimales pour la vie : vigueur accrue, longévité, éternelle jeunesse, force et taille décuplée, etc. 

 

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 L’agriculture démarre à ce moment, et les récoltes sont boostées par les flux sacrés. D’où l’effet d’abondance ressenti par les hommes semi-sauvages. Pour eux, passer de la disette du chasseur-cueilleur aux grasses récoltes du cultivateur, c’était entrer au paradis. Et les dieux leurs maîtres avaient plus d’un tour dans leur sac. La foudre faisait vibrer l’eau d’irrigation qu’elle enrichissait en nitrates naturels, dits nitrates de foudre. C’est un engrais naturel inépuisable qui offre plus que de la nourriture aux plantes potagères : une qualité d’énergie qui transforme ces plantes en mets divins.

Les récoltes étaient grasses, les légumes savoureux, les céréales d’une grosseur exceptionnelle. L’Egypte a gardé le souvenir du blé d’Osiris, un blé gigantesque aux épis de la taille des épis de maïs. On se doute que de tels épis ne sont seulement pas dûs au climat, ni à une sélection des graines. L’effet de forme des pyramides a pu jouer un rôle, comme l’ont montré les cultivateurs sacrés de la communauté de Findhorn. Mais il y a autre chose. Ces épis géants sont des OGM. Il y a eu, de la part des dieux d’avant, une série de manips génétiques sur les céréales, les plantes potagères et fourragères, et les animaux domestiques. Graham Hancock pense que ce sont les chamanes des grottes peintes qui ont domestiqué certains animaux. 

Pour moi ces animaux sont le résultat de manips « divines » sur les gènes d’animaux sauvages. Le bison et la vache ne se ressemblent guère. Comment passer de l’un à l’autre en si peu de temps sans une intervention intelligente ? Les biologistes bredouillent de vagues généralités peu convaincantes. Ils n’ont pas l’air très convaincus non plus… La sélection des reproducteurs ne suffit pas à expliquer ce saut quantique. Il a fallu un coup de pouce scientifique donné par des êtres intelligents, terrestres ou non, en tout cas très avancés. Il a fallu le même traitement pour passer des plantes sauvages aux céréales cultivées. Ou pour passer du singe à l’homme. Ne cherchons plus les chaînons manquants, il n’y en a pas. L’évolution de notre espèce n’est pas naturelle; elle est dûe à des intelligences, à des actes conscients, à des manips génétiques.

Et ces manips sont l’oeuvre des dieux reptiliens de Sumer.

 

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En 2009, quand j’ai écrit cet article, le site Eden Saga était encore dans son enfance, et depuis mes idées ont connu une évolution spectaculaire. Aujourd’hui, en 2018, je serais tenté de réécrire cet article bien autrement. Et si les jardins d’Eden n’étaient pas sur notre bonne vieille terre, mais sur une planète voisine ? Laquelle me direz-vous ? Eh bien, je pense à une planète très proche, si proche que les textes très anciens l’ont appelée le paradis terrestre. Une planète artificielle. Un gigantesque vaisseau-mère, aux dimensions de la planète Vénus. Le vaisseau-mère à bord duquel les dieux astronautes sont venus jadis terraformer cette belle planète bleue. Il était en orbite stationnaire et sa masse énorme occupait tout le ciel du nord, si bien qu’il a été longtemps confondu avec le soleil, dont la lumière était éclipsée par la réflexion éblouissante de sa coque. Ce vaisseau-mère a pris des dizaines de noms différents au gré des époques et des cultures : Eden, Paradis Terrestre, Venise Céleste, Nibiru, Domaine des Dieux, Olympe, Sidhe, Gwenwed, Tlalocan, etc. Je l’ai amplement décrit sous le nom d’Hyperborée.

La beauté chaude et vivante du toucher est bien plus profonde que la beauté de la sagesse.
Charles Dickens