Dans la mythologie grecque, c’est un Titan, neveu de Zeus, qui a créé l’homme. Son nom est Prométhée. Comme dans la Bible, il crée un homme seul. La femme viendra plus tard, et elle sera l’œuvre de Zeus lui-même.
Sur la terre déserte, un Titan se désole. « Le ciel se mirait dans les eaux et les eaux étaient remplies de poissons. Des troupeaux paissaient dans les prairies. Mais qui s’occupait des troupeaux, qui attrapait les poissons, qui écoutait le chant des oiseaux ? Personne. Sur terre, il n’y avait pas d’homme. Prométhée, de la famille sacrée des Titans, Prométhée le neveu de Zeus errait tristement sur terre et cherchait en vain des êtres vivants marchant debout comme lui et dont le visage aurait été semblable au sien. »
Quelle blague ! Des visages semblables au sien, il avait toute la sainte famille des Titans. Adam n’était pas un « homme de compagnie » pour dieu désœuvré, mais un « homme de peine ». « Mais il voyait l’argile d’où surgissaient l’herbe, les plantes et les arbres; il voyait aussi les fortes pluies tombant sur la terre. L’eau de pluie faisait vivre la nature, sans elle, les arbres et les buissons mouraient, laissant place au désert. Prométhée découvrit la force de la terre et de l’eau, il mélangea l’argile et l’eau, moulant la forme du premier homme. C’était la forme des dieux.
Athéna, déesse de la sagesse, insuffla une âme à la forme sans vie : la grise argile devint rose, un cœur se mit à battre et les bras et les jambes, encore immobiles, se mirent à bouger. C’est ainsi que Prométhée créa le premier homme. Longtemps, les hommes ne surent que faire de leur âme, don d’Athéna. Ils vivaient comme de petits enfants. Ils voyaient, ils entendaient mais ils ne comprenaient pas, ils marchaient sur terre comme dans un rêve. Ils ne savaient ni cuire des briques, ni couper du bois, ni construire des maisons. Semblables à des fourmis, ils grouillaient sur la terre et dans les recoins sombres des grottes.
Ils ne savaient même pas que l’été succédait au printemps et que l’automne suivait l’été. » (source)
Difficile d’imaginer une telle ignorance. Tous les animaux savent anticiper la ronde des saisons. Si les hommes de cette époque l’ignoraient, ce n’est pas par stupidité. Ici la transmission orale du mythe a dénaturé la vérité originelle. Les hommes l’ignoraient tout simplement parce que la chose était nouvelle : les saisons venaient de faire leur apparition, suite au grand cataclysme qui inclina la terre comme nous allons le voir.
« Prométhée descendit alors parmi les hommes et leur apprit à élever des maisons, à lire, à écrire, à compter et à comprendre la nature. Il leur montra comment atteler des animaux à des charrettes pour ne pas avoir à porter sur leurs dos de lourds fardeaux. Il leur enseigna l’art de construire des bateaux, leur expliquant comment les voiles aidaient le rameur dans sa tâche. Il les conduisit dans les profondeurs de la terre, à la recherche des trésors cachés. Le dur travail des mineurs arracha aux entrailles du sol le fer, le cuivre, l’argent et l’or. » (source)
Quetzalcoatl et Viracocha ont eu exactement le même comportement. Pourquoi cette ressemblance entre les dieux civilisateurs de l’Amérique précolombienne et Prométhée ? Pourrait-il s’agir des mêmes personnes, d’un bout du monde à l’autre ? C’est bien possible, comme le montre l’étrange similitude entre Quetzalcoatl et Cuchulainn le Tuatha de Danaan.
Alors il faut croire qu’au même moment, partout dans le monde, sont apparus des hommes cultivés et savants, les Atlantes, les Elohim, les Nahuatl de Mu, les Olympiens, les Ases, Rama, Quetzalcoatl, Viracocha, Manou, les Tuatha De Danaan, les Hyperboréens, les Lémuriens, les Anounnaki…
Ils venaient des étoiles lointaines à bord du Paradis, gigantesque vaisseau-monde et jardin de délices. Investis d’une mission de civilisateurs galactiques, ils ont enseigné leurs connaissances multiples à nos ancêtres redevenus sauvages après le grand déluge.
Notre auteur poursuit un récit du mythe qui confirme ce point de vue qu’il ne partage sans doute pas. « Avant cette époque, les hommes ne connaissaient pas la médecine, ils ne pouvaient discerner ce qui leur faisait du bien de ce qui leur faisait du mal ; aussi Prométhée leur montra comment préparer des onguents et des médicaments. Il enseigna tous les arts aux hommes stupéfaits et ils les apprirent tous avec avidité. » (source)
Des mots fort éloquents, que les mythologues rencontrent souvent à l’identique dans le corpus légendaire des cinq continents. Comment cette légende a-t-elle fait le tour du monde ? Parce que les faits dont elle rend compte se sont produits partout de la même façon, selon un développement planifié conforme avec la charte galactique sur l’aménagement des planètes sauvages. Ces concepteurs n’ont pas fait que du mauvais boulot, allez.
Les mythes ne sont pas des fables gratuites, ni des inventions délirantes, comme on a trop tendance à le croire. Ils reposent sur des faits réels, aussi formidables soient-ils. La vérité sur notre passé est bien plus énorme que nos vieux manuels d’histoire nous le laissent croire. Les mythes l’ont rapportée fidèlement, ils n’ont rien déformé sinon par incompréhension.
Une exception pourtant, l’homme n’a pas été créé avant la femme. Le mythe de la création rapporté par la Bible a été sciemment déformé. La femme est venue longtemps avant l’homme. Elle a servi de jouet sexuel pour les Reptiliens de la race des Anounna. On trouve trace de ces faits dans la version hébraïque de la création, avec la légende de Lilith. Elle n’était pas la première femme d’Adam, mais sa première maîtresse, dans tous les sens du terme.
Le matriarcat a été longtemps le modèle politique et social dominant. Les femmes, beaucoup plus grandes que les hommes, étaient le sexe fort. Elles mesuraient la même taille que les Anounna et les Titans / Olympiens, à savoir 4 mètres. Les hommes dépassaient à peine 1m70.
Cette histoire de matriarcat s’est mal terminée. Les dernières impératrices ont régné d’une poigne de fer sur un troupeau de petits mâles terrifiés. Les armées redoutables traquaient littéralement les petits mâles pour les rôtir à la broche. Face à un tel traitement, les hommes se rebiffent. L’extermination totale se rapprochant, la révolte gronde.
Quand les hommes ont réussi à prendre le pouvoir sur les dernières géantes, ils ont voulu effacer à jamais la trace du matriarcat. Alors ils ont corrigé les textes sacrés, modifiés les annales, remplacé les femmes illustres par des grands hommes et les déesses par des dieux. La grand déesse Dana ou Ana est devenue Anne et Notre Dame. La grand déesse Hathor est devenue Thor le dieu Ase.
C’est ainsi que la plus grosse mascarade de tous les temps a pris corps : la mythologie grecque comme la Bible créent Adam, puis Eve, en oubliant complètement la toute première, Lilith. Et c’est pour ça que les hommes, aujourd’hui encore, répugnent à laisser les femmes prendre le pouvoir si peu que ce soit. Ils les rabaissent, les humilient comme ils ont été humiliés jadis par les géantes.