Hyperborée au ciel du nord

 

On a vu comment l’île-vaisseau Atlantide s’est posée dans l’océan Atlantique. On a vu comment le commandant de bord, Atlas, a loupé son décollage il y a 12 000 ans, provoquant le terrible tsunami du Déluge.

 

Au-dessus du pôle nord

Puisque les dieux Atlantes et les Hyperboréens se ressemblent tant –des êtres très civilisés, très instruits et très puissants, possédant des objets merveilleux, vivant dans des palais d’un luxe indescriptible- il y a fort à parier que ce sont vraiment les mêmes : des dieux cosmonautes. Oui, ce sont les mêmes, mais pas au même moment. Ni au même endroit. Si l’Atlantide est une île en effet, le cas d’Hyperborée est un peu différent.  

La carte polaire de Mercator reproduite au dessus et plus loin dans le texte, fait état de quatre îles et d’une montagne centrale, le mont Meru. Or il est impossible que ces îles aient existé sous la banquise du pôle nord. Alors ? Il faut chercher une autre hypothèse… Celle-ci a ma préférence : le mot latin Hyperborée signifie littéralement « au-dessus du pôle nord ». Donc en plein ciel…

Hyperborée n’est pas une île, c’est une terre dans le ciel. Quand l’Atlantide disparaît, il y a 12.000 ans, on ne parle pas encore d’Hyperborée. Elle ne devient présente dans les textes légendaires qu’entre 4000 et 2000 AEC.Avant l’Ere Courante Mais possède-t-on d’autres sources ? Oui, il y a les Védas, les plus anciens textes sacrés en notre possession. D’après ces textes, on peut prouver la présence d’une civilisation développée dans une île très lumineuse, une île dans le ciel du pôle nord.

C’est le temple dans le ciel dont parle Platon. Il nomme ce temple aérien Hyperborée. Hyper vient du grec ancien ὑπέρ, hypér (« au-dessus, au-delà ») et borée, qui signifie le pôle nord. Hyperborée n’est pas un mystérieux continent au-delà du pôle, mais au dessus du pôle. De nombreuses traditions mentionnent ce continent des dieux, qui toutes le :localisent au pôle nord. Il s’agit de vaisseau-mère des dieux cosmonautes, en orbite géostationnaire au-dessus du pôle nord. C’est la signification exacte du mot hyper : au dessus, et Borée ou boréal : le pôle nord

 

 

Les Fils du Soleil

La présence ahurissante de ce nouveau soleil, d’un diamètre de 3333km, et qui diffuse une éblouissante clarté, n’est pas passée inaperçue. C’est pourquoi les anciennes croyances appellent les dieux mythologiques: Fils du Soleil. Ce sont les dieux d’avant descendus de leur vaisseau mère. Les cultes du Soleil des Incas et des Mayas sont le culte rendu aux dieux de ce trèq grand  Soleil éblouissant. Sol Invictus, le culte à mystères de Mithra venu d’Inde par la Perse et recueilli par les Romains, est aussi un reflet de ces très anciens événements, l’arrivée de surhommes sur notre planète.

« D’après Démétrios, parmi les îles qui entourent la Bretagne,c.a.d. les îles britanniques plusieurs sont désertes, dispersées, et quelques-unes tirent leurs noms de démons ou héros. Naviguant dans ces régions sur l’ordre du roi, pour s’informer, il aborda dans la plus proche des îles désertes. Elle n’avait pas beaucoup d’habitants mais ils étaient sacrés aux yeux des Bretons et à l’abri de toute injure de leur part. À son arrivée, un grand trouble venait de se manifester dans l’air, accompagné de signes célestes nombreux. Les vents soufflaient avec fracas et la foudre tomba en plusieurs endroits.

Puis le calme s’étant rétabli, les insulaires dirent qu’il s’était produit une éclipse de quelques être supérieurs. (…) Si les grandes âmes viennent à s’éteindre ou à périr fréquemment, comme aujourd’hui, elles nourrissent du vent et de la grêle; souvent aussi, elles empoisonnent l’air d’émanations pestilentielles. Là, ajoutent-ils, Kronos endormi et gardé par Briarée, est emprisonné dans une île où le sommeil est le lien inventé pour le tenir prisonnier; tout autour de lui nombre de démons sont ses valets et ses serviteurs. » (source)Plutarque, traduction R. Flacelière cité dans « Les Dieux bretons » de Preder Henoal – Guy Trédaniel Editeur

 

 

La Création du Monde

Jheronimus van Aken, dit Jérôme Bosch, né vers 1450 et mort en août 1516, est un peintre néerlandais, rattaché au mouvement des primitifs flamands. Une de ses œuvres les plus célèbres est le Jardin des Délices, le tryptique ci-dessus dans sa forme ouverte.

Comme son nom l’indique, un triptyque est constitué de trois volets panneaux ou volets. Le Jardin des Délices nous montre dans le volet de gauche Adam et Eve au paradis terrestre; dans le volet central le jardin d’Éden et ses merveilles; et dans le volet de droite, un enfer qui pourrait illustrer celui de Dante.

Ces trois volets sont articulés pour pouvoir se refermer. On ne nous montre que très rarement l’apparence du triptyque refermé. Je suis tombé dessus non par hasard, puisqu’il n’existe pas, mais par une décision des instances qui dirigent nos destinées. Et j’en suis tombé sur le cul!

Le triptyque refermé s’intitule la Création du Monde. Et qu’y voit-on ? Ceci :

 

 

J’ai reconstitué le panneau refermé de façon que l’image en soit plus saisissante. Pour des questions de mise en page, j’ai ajouté deux panneaux latéraux qui n’existent pas. Sur le panneau fictif de gauche, j’ai mis le portrait de ce peintre génial et totalement avant-gardiste. Sur celui de droite, j’ai mis l’original de Bosch, le triptyque refermé tel qu’il l’a créé.

La création du monde ainsi reconstituée par mes soins est une reproduction du vaisseau mère dans lequel sont venus nos créateurs, terraformeurs de la planète Terra. Il n’y a pas de hasard, telle est ma conviction. Le génial artiste a-t-il été chercher cette image dans les annales akashiques, qui sont une de mes sources favorites ? Ou bien s’est-il inspiré d’œuvres antérieures aujourd’hui disparues ?

Cela voudrait dire que toutes les représentations anciennes de la terre plate ne seraient autres que des images réalistes du vaisseau-mère des dieux d’avant. Sur une demie sphère, les quatre îles-continents d’Hyperborée, que les anciens Celtes ont nommées les quatre îles du nord.voir plus loin La demie sphère évolue librement dans une sphère transparente, de façon à se maintenir à l’horizontale durant le vol spatial du vaisseau.

Cette découverte sera développée dans un futur article intitulé La Terre Plate.

 

Sous le signe de la croix

La forme et l’apparence de la planète artificielle Hyperborée se retrouve dans la croix celtique qui dessine les quatre îles continents en vue aérienne, et aussi dans le compas de marine, une boussole sous globe de verre qui reproduit précisément les caractéristiques divines de cet arche de l’espace. L’illustration qui suit est éloquente, on y retrouve aussi la forme de l’Atlantide, à condition de remplacer le coffret de bois par les eaux de l’océan Atlantique.

 

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Cette forme particulière est à la base de tous les symboles en forme de croix, dont les quatre branches sont égales. Un autre exemple confondant est la croix pattée des Templiers, qu’on retrouve plus d’un siècle après la dissolution de l’ordre du temple sur les voiles des trois caravelles de Christophe Colomb, et qui sera reproduite plusieurs siècles après sur l’uniforme vert-de-gris de nos ennemis Allemands.

Les quatre branches de la croix représentent les quatre fleuves du Paradis, qui sont en fait quatre canaux sur l’île artificielle Atlantide. Ces quatre canaux ont été démesurément grossis par l’ignorance des copistes et des effets de mode, il faut pourtant y voir, non pas un symbole, mais bel et bien la représentation du Paradis, un paradis artificiel qui nous a tourné la tête et dont la mémoire est dans chacune de nos cellules.

 

Qui mérite d’être lu

Contrairement à l’Atlantide, très rarement évoquée dans les textes anciens, Hyperborée est attestée dans de nombreuses « légendes » — légendes, c’est ainsi que les historiens ont baptisé les chroniques les plus anciennes. Le mot légende vient du latin legenda, qui mérite d’être lu. Malgré cette étymologie, les historiens n’y voient que calembredaines et billevesées. Tout se passe comme si, avant 4000 BP, nos ancêtres n’avaient raconté que des conneries.

Et puis soudain, après cette date, ils ont arrêté de déconner pour commencer à nous dire la vérité. En tant que mythologue, je n’ai pas cette prévention. J’accueille avec la même rigueur les textes les plus anciens comme les plus modernes. Je n’ai pas de date butoir, ni de pensée dominante, ni de sujet tabou. Je ne crois pas que l’homme soit supérieur à l’asticot, mais il se trouve que je ne suis pas un asticot.

 

Au sommet du monde

En 330 AEC, Pythéas, un Grec de la colonie de Phocée,Marseille explorateur et navigateur, écrit dans son journal : « Quand le sommeil me terrasse par moments, je vois mon navire sur les flots de l’Océan immense et je songe que je suis au pays où le soleil ne se couche plus. Oui, j’ai rêvé au jour sans fin dans une lumière blonde. Je suis tellement impatient de tourner la proue de mon navire vers le Septentrion ! Tout en haut de l’île de Bretagne, vers le Nord, les jours durent plus de vingt heures pendant l’été. C’est de là qu’il me faudra partir vers le Trône du Soleil. Je veux aller en Hyperborée où je serai au sommet du monde et où je comprendrai la beauté des nombres suprêmes. Je veux aller chez les Hyperboréens. Je veux voir le soleil qui ne se couche pas et le lit de la Grande Ourse. 

Je prie Artémis de m’inspirer et d’intercéder auprès de son brillant frère, Apollon, pour qu’il me permette d’aller le contempler dans toute sa gloire au sommet du monde, là où il est vainqueur de la nuit, là où son char est entraîné par des chevaux blancs tout au long d’un jour merveilleux et triomphant. 

Je ne veux voir qu’une longue route vers ce pays boréal qui me conduira vers le jour sans fin, l’ambre, l’étain et peut-être vers la mort. Mais la mort me sera douce si je connais enfin la vérité du cosmos et sa beauté digne des dieux. Oui, cet été je serai à la source du vent de Borée, et je verrai la victoire du soleil, si Artémis me fait cet honneur que j’attends avec impatience. » 
(source)Journal de bord de Pythéas le Grec, d’après Ferdinand Lallemand (1955)

 

Gloire à Dieu au plus haut des cieux

La gloire des tyrans

Hyperborée était un île spatiale flottant dans le ciel du pôle nord. Un continent suspendu avec des milliers d’habitants, des forêts, des vergers, des champs cultivés, des montagnes et des rivières. Les dieux d’Hyperborée avaient besoin de personnel. Pour cultiver la terre, pour travailler dans les mines, pour construire les villes nouvelles, pour assécher des marais, pour creuser des canaux et des tunnels, pour tout le colossal travail des terraformeurs.

Les dieux ont besoin des hommes, dit-on. Ces dieux-là, qui sont les seuls qu’on ait connus, avaient vraiment besoin des hommes… et des femmes. Sur Hyperborée, ils raflaient la crème de la crème, les meilleurs artisans et artistes, les plus astucieux comptables, les plus habiles bâtisseurs, les meilleurs horticulteurs et éleveurs, et surtout, avant tout, les plus jolies filles. La Bible nous dit à quel point les dieux et les anges raffolaient des belles humaines.

Comme je l’ai dit, nos ancêtres ont plutôt bien vécu la chose. Au début, en tout cas. Pour la plupart d’entre eux, être élu pour rejoindre le paradis apparaissait comme la suprême récompense. Bien sûr, les Dieux ont mis les formes pour ça n’ait pas l’air d’une exploitation sordide. Les putes en étaient fières. Les esclaves reconnaissants. Tous étaient si contents de monter au ciel qu’ils y allaient en chantant des hymnes à la gloire de leurs tyrans.

 

Les cent noms d’Hyperborée

Cette façon de voir a profondément marqué l’inconscient collectif. On en trouve la trace visible, quoique déformée, dans tous les mythes, dans toutes les religions du globe.

Les jardins d’Eden où coulent quatre fleuves de lait et de miel, c’est Hyperborée. Les jardins suspendus de Sémiramis, reine de Babylone, c’est Hyperborée. Le jardin des délices de la très ancienne religion mazdéïste, c’est Hyperborée. Haraiti, la Gardienne ou Hara Berezaita la Protection Elevée de l’ancienne religion mazdéiste des Perses, c’est Hyperborée. Nibiru, la planète vagabonde de la religion babylonienne, c’est Hyperborée. L’Olympe, le paradis de Zeus et de ses divins potes, c’est Hyperborée. Le jardin des Hespérides, mythique île paradisiaque peuplée de divines beautés, c’est l’Atlantide ou c’est Hyperborée. Le Tlalocan, le paradis du dieu aztèque ou maya Tlaloc ou Tchac, relocalisé au sommet de la plus haute montagne des Andes, c’est encore Hyperborée.

Gwenwed, le cercle de lumière blanche, le paradis subtil de la Vieille religion celte, c’est Hyperborée. Avalon, l’île magique qui apparaît et qui disparaît, l’île des superbes magiciennes d’occident, c’est l’Atlantide ou c’est Hyperborée. Yggdrasil, le frêne du monde cher au cœur des Vikings, c’est Hyperborée. Asgaard, la terre enchantée des dieux Ases, c’est Hyperborée. Le Walhalla, le paradis de la vieille religion nordique, c’est Hyperborée. Le paradis d’Allah, aux mille vierges où l’on reconnaît les belles d’Avalon, c’est l’Atlantide, c’est Pount et c’est Hyperborée. Le paradis chrétien, près de Dieu, des saints et des anges, dans le ciel où tout est parfait, mais oui, c’est aussi Hyperborée.

L’île volante décrite par Platon, c’est Hyperborée. L’île des Veilleurs, également citée par Platon sous le nom d’Aeria, l’aérienne, c’est Hyperborée. Le temple dans le ciel cité par Platon, c’est Hyperborée. L’arche solaire, le Trône du Soleilvoir plus haut ou le Char du Soleil conduit par Apollon, c’est Hyperborée. Le pays mythique des Attacores, à l’extrême nord de l’Asie, c’est Hyperborée. Le Mont Meru chanté dans les Vedas, c’est Hyperborée. Le mont Kailash, centre du monde pour les Tibétains, c’est Hyperborée. Uttara-Kuru, autre continent mythique de l’extrême nord asiatique, c’est Hyperborée. La Montagne de Lumière ou Montagne Blanche de Syr du Livre d’Hénoch, c’est Hyperborée. Les quatre îles du nord,voir plus loin qu’on appelle encore l’île des maîtres, c’est toujours Hyperborée.

 

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Les quatre îles du nord

Une telle unanimité a de quoi surprendre n’importe qui — sauf un historien. Hyperborée est la terre des demi-dieux Tuatha Dé Danaan, dont on dit qu’ils étaient des Elfes. Dans la mythologie celte d’Irlande, « les Tuatha Dé Danaan (le peuple de la déesse Dana) sont des dieux venus de quatre îles du nord, Falias, Gorias, Findias et Murias, d’où ils apportent cinq talismans, la lance de Lugh, l’épée de Nuada, le chaudron et la massue de Dagda et la Pierre de Fal. » (source)Wikipedia 

Les représentations tardives nous montrent une île circulaire, juste sur le pôle nord, partagée en quatre quartiers. Ce sont les quatre îles du Nord. Selon moi, il ne peut s’agir que d’une île artificielle, vue sa position. Elle ne peut pas tenir sur la banquise, comme l’Atlantide, elle ne peut pas flotter sur l’océan glacial arctique, toujours gelé. D’ailleurs si les légendes parlent d’îles, elles situent ces îles dans le ciel. Souvenez-vous: hyper, au dessus ; borée, le pôle nord.

Pour moi, ces quatre îles sont les quatre quartiers du vaisseau-mère Hyperborée, chacun abritant un des collèges d’activité : quartier des prêtresses enseignantes, quartier des géants guerriers, quartier des guildes marchandes, quartier des nains artisans et ouvriers. Ainsi la société des dieux vivait-elle en parfaite harmonie.

Cette quadripartition fonctionnelle a été imposée par Rama dans tout son empire, ce qui explique la survivance des quatre castes en Inde, même si le système actuel n’est qu’une triste perversion du régime initial. En France, sous l’influence des Celtes selon J-Cl. Flornoy, le système des quatre castes a été abandonné au profit des trois castes ou collèges: druides, guerriers et les autres. Avec la révolution française, elles sont devenues: le clergé, la noblesse et le tiers-état.

Tantôt les Tuatha viennent d’Hyperborée, qui semble être une terre réelle, tantôt ils viennent du Sidhe où ils y retournent quand les Celtes envahissent l’Irlande. Le Sidhe pourrait n’avoir rien d’un endroit réel sur cette terre. Les légendes parlent clairement d’un autre monde. Cet autre monde, c’est la planète artificielle dans le ciel arctique, c’est Nibiru, c’est Hyperborée.

 

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You don’t always get what you want But you get what you need. / On n’a pas toujours ce qu’on veut Mais on a ce qu’il nous faut.
Mick Jagger