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La fièvre agricole

 

Nos ancêtres du paléolithique étaient des chasseurs-cueilleurs, comme les Papous ou les Yanomamis. Et puis, d’un seul coup, un peu partout, les voilà qui deviennent des cultivateurs et des éleveurs. Pourquoi ? Comment ? Plusieurs scénarios s’affrontent.

La théorie dominante s’inscrit dans le droit fil du darwinisme :

« Il y a 10.000 ans, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs s’étaient répandus dans le monde entier, sauf les régions les moins accessibles. Les hommes se déplaçaient par bandes de dix à cinquante, vivant de leur chasse, récoltant les tubercules et les fruits de saison.

Puis, de manière indépendante et à neuf époques différentes dans au moins neuf parties du monde, commença pour de bon la domestication des plantes et des animaux sauvages. Elle débuta d’abord au Proche Orient  il y a environ dix mille ans. »  (source)

En fait on a noté une première apparition de l’agriculture en Egypte, il y a 12.000 ans. Et selon moi, les andenes ou terrasses agricoles des Andes sont antérieures, certaines remontant à plus de 15.000 ans.

« En l’espace de quelques milliers d’années,  de nouveaux centres agricoles firent leur apparition en Inde, en Chine, en Afrique de l’Ouest et en Ethiopie, en Nouvelle-Guinée, en Amérique centrale et dans l’est des Etats-Unis. Ce ne fut pas un processus soudain, mais, sitôt qu’il eût commencé, il eut une influence inexorable et irréversible sur la trajectoire de notre espèce. » (source)

Voilà la version officielle de notre protohistoire. Quant à dire pourquoi l’agriculture est apparue de cette façon, à partir de -8000 et en différents points du globe, les historiens en sont incapables : le carcan universitaire interdit les idées nouvelles. Faisons donc un pas de côté. A partir des mêmes faits, les mythologies nous donnent un scénario très différent.

 

 

Un scénario  qui peut éclairer cette énigme « Il y a 12.000 ans, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs virent arriver parmi eux des hommes plus savants qui leur enseignèrent l’agriculture, l ‘élevage, et autres artisanats. Ces nouveaux venus, ils les appelèrent des dieux civilisateurs, car avant eux, les chasseurs étaient comme des bêtes sauvages. Les civilisateurs n’étaient pas des dieux, mais des hommes.   Héritiers des connaissances de leur civilisation engloutie, ils ont fait naître un nouveau monde. Et ils commencèrent à semer sur la terre des graines de blé d’Osiris. Et ils apprirent à l’humanité revenue à la barbarie comment sortir de sa condition quasi-animale pour accéder, sans transition ou presque, à la civilisation et à ses bienfaits. » (source)© Xavier Séguin pour eden-saga. 

Ce scénario, conforme à l’enseignement traditionnel, a un autre mérite : il est en tous points conforme aux légendes diverses, ce qui lui donne un certain poids. Aux yeux des préhistoriens, son principal défaut est de trahir le dogme en place.

Alors pourquoi ne pas renoncer au dogme et revenir à la méthode scientifique ? Parce qu’il y a un autre obstacle, et de taille. D’où venaient-ils, ces hommes si instruits ? Des étoiles lointaines ? Certains l’ont dit. Mais pourquoi pas de notre bonne vieille terre ? Ces surhommes pourraient être les rescapés d’un monde civilisé comptant plusieurs nations technologiques, avant le grand déluge, il y a quelques 13.000 ans. Dans ce cas, pourquoi n’a-t-on pas de trace de l’agriculture prédiluvienne ?

En fait, des traces existent : « Du pollen de maïs, âgé de plus de 80.000 ans, fut découvert à Mexico, alors que d’après la science officielle, le maïs ne serait apparu en Asie qu’il y a environ 9000 ans. » (source)Maurice Chatelain, A la recherche de nos ancêtres cosmiques, ed. du Rocher 1981

Citons aussi les récentes découvertes de fermes agricoles datant de 40000 ans.

Alors pourquoi l’histoire universitaire s’accroche-t-elle bec et ongles à une vision erronnée de notre passé ? Parce que les traces d’une agriculture antérieure sont trop rares. Sans doute parce que l’agriculture fut longtemps l’apanage de l’île Atlantide et de ses principales colonies.

Et le déluge, en engloutissant l’île, a fait disparaître aussi les traces de son agriculture. Mais si on parle d’Atlantide à un historien, il s’étrangle de rire. Nous avons cependant des témoignages convergents, comme le mythe grec du jardin des Hespérides où poussaient des pommes d’or.

Ou comme le mythe aztèque de Quetzalcoatl, qui apporta l’agriculture et l’artisanat en Méso-amérique et qui leur donna peut-être aussi le maïs… Ou encore comme le mythe égyptien d’Osiris, créateur des hommes sur les terres de l’Amenta.

 

 

 Osiris à qui les Egyptiens attribuaient la création du blé qui porte son nom, et dont les épis, si l’on en croit les fresques antiques, dépassaient la taille de ceux du maïs ! Dans plusieurs passages des textes ptolémaïques, Osiris, père créateur et nourricier, est présenté comme l’inventeur du blé.

Ainsi s’exprime Pharaon venant devant une statue du dieu : « Je viens à toi, aîné dans le ventre de sa mère, roi des deux terres, chef des rives. Je t’apporte les offrandes céréalières réunies pour doubler ton désir. Ainsi tu seras satisfait en ton cœur, [toi] le dieu qui fait fructifier les grains car tu as créé le blé pour faire vivre les hommes. » (source)Textes ptolémaïques

Osiris l’Atlante est réputé créateur du blé par les anciens Egyptiens, et c’est aussi en Egypte que le blé fait sa réappartion en -10.000, avant de redisparaître après quelques siècles à peine. Auparavant, l’agriculture s’était  surtout développée sur l’île d’Atlantide. Mais pas seulement. Il devrait y en avoir des traces ailleurs. Il y en a, trop rares…

Pour des raisons alimentaires évidentes, les Atlantes avaient introduit leurs techniques agricoles, bien avant le déluge, dans la plupart de leurs colonies. Donc il serait possible d’en retrouver des traces, se dira-t-on. Malheureusement, la colonisation atlante s’était implantée sur la frange côtière des continents. Et depuis cette époque, le niveau de la mer a monté de 150 mètres. Comme l’île mère, les colonies atlantes gisent au fond de l’eau. Sauf celles qui étaient en altitude, comme les Cités des Cimes.

Comme en Egypte, le dieu civilisateur des Andes, Viracocha, a aussi donné une précieuse céréale aux hommes, le maïs. C’est sous son impulsion que furent tracés et construits les innombrables andenes et les canaux d’irrigation. A l’autre bout du monde, dans brillante civilisation hydraulique de la vallée de l’Indus, c’est le dieu civilisateur Vichnou qui est censé avoir apporté le riz à Manou, le premier homme. En Afrique, les Dogons ont une légende similaire avec le dieu Nommo qui donna le mil.

Notons que les innombrables terrasses qui ont donné leur nom à la cordillère des Andes témoignent d’un prestigieux passé agricole, et d’une très longue maîtrise des techniques d’irrigation. Les civilisations hydrauliques du Pakistan et du nord-ouest de l’Inde ont fait preuve de la même maîtrise. Mais en Asie comme en Amérique, la datation de ces civilisations est revue à la baisse par l’idéologie en place. L’archéologie main stream s’oppose à l’évidence qui traverse l’art, la littérature, le cinéma et toute l’histoire de la pensée.

 

 

La civilisation planétaire prédiluvienne a relancé l’agriculture après le déluge. Les prédiluviens ont fourni les outils, les graines, et les méthodes. Ils ont amélioré les gènes des espèces végétales et animales. Si l’agriculture prédiluvienne n’a pas laissé de traces certaines, les mégalithes, les pyramides, les murs cyclopéens et les andenes sont autant de vestiges de leur génie. Pour trouver leurs cités englouties, il suffit de plonger à la limite du plateau continental, qui était le rivage prédiluvien.

 

Xavier Séguin

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