Rayons de lune

 

Quand j’étais enfant, j’adorais sortir les nuits de pleine lune. Oh je n’allais pas bien loin ! Un petit tour dans le jardin magique me suffisait amplement. Maman voyait très bien mon petit jeu, quand je faisais semblant d’aller me coucher, l’air un peu trop innocent. Elle me disait bonsoir et ajoutait : « Méfie-toi des coups de lune.« 

 

Selon ma mère, les coups de lune sont réputés plus dangereux que les coups de soleil. Enfin ça dépend quel soleil. Le grand soleil Aeria, qu’on nomme aussi Hyperborée ou Nibiru, le vaisseau-mère globulaire qui reflète si fort la lumière qu’on l’appelait le Soleil, auprès duquel le lointain astre du jour paraissait bien faiblard et minuscule. Quand j’avais douze ans, je me moquais bien des coups de lune. Elle était mon amie. Une amie ne vous donne pas de coups. J’étais bien jeune et très innocent. Je ne me souciais pas non plus d’Hyperborée. Je voulais voir les fées.

Il y a vingt ans, les femmes qui ne prenaient pas la pilule ni autre contraception chimique avaient leurs règles à la pleine lune (PL). C’est à la PL qu’on faisait nos sweat lodges, huttes de sudation selon la coutume lakota. À côté de la hutte des hommes, il y avait une hutte plus petite, la hutte des lunes, où les femmes se retrouvaient entre elles. Les lunes est une belle expression des Sioux Lakotas pour désigner les périodes menstruelles. Toutes les femmes du Domaine de Rochefort allaient dans cette petite hutte.

Flornoy y faisait mettre seulement deux ou trois pierres rougies par le feu, tandis que dans la grande hutte, la hutte solaire, l’homme du feu apportait une bonne douzaine de pierres incandescentes que Flornoy, sans une once de pitié, aspergeait de litres et de litres d’eau. L’eau se transformaient en vapeur bouillante qui nous retombait sur les épaules en provoquant une si vive douleur que la plupart des guerriers sortaient de leur corps pour y échapper. Et on se retrouvait à quatre ou cinq planant en astral au-dessus de la hutte.

Tout ceci pour souligner le fait que les femmes avaient toutes leurs règles à la PL. Quand plusieurs femmes vivent et travaillent en harmonie, il n’est pas rare que leurs règles finissent par arriver en même temps. Mais là, c’était toujours à la PL. Or un phénomène a été observé par plusieurs cercles de guerrières. Elles ont leurs règles à la nouvelle lune (NL) et d’autres règles à la PL ! Deux menstrues par lunaison !

J’ai noté aussi que les valeurs se sont inversées en 20 ans entre la PL et la NL. Alors que la NL était jadis inquiétante – on connaît le vers de Racine : « c’était pendant l’horreur d’une profonde nuit » (source)Athalie de Jean Racine, acte II, scène 5 Les nuits sans lune sont les plus profondes – et la PL assez réjouissante, pleine de magie positive et de fées taquines, à présent la PL est plutôt dure, voire négative, alors que la NL est devenue apaisante, et bien souvent très positive… 

 

Séléné = c’est l’aînée

Faut-il y voir une autre conséquence de l’augmentation du rayonnement solaire dû à la multiplicité des éruptions ? Elles provoquent d’énormes expulsions de plasma dans la zone coronale. Ce qui rend cette thèse pertinente, sinon probable. Mais il y a une autre possibilité que j’ai déjà évoquée : la lune est habitée par des êtres supérieurs, qui modulent eux-mêmes le rayonnement lunaire. Ce sont eux qui envoient ce nouveau train d’ondes différent de l’ancien.

La thèse de la lune habitée est un marronnier dans la presse new-age. En se fondant sur la coïncidence inouïe de la durée de sa révolution autour de notre planète avec la durée de sa rotation sur elle-même, qui fait qu’elle nous montre toujours la même face, certains auteurs – dont moi – ont suggéré que la lune pourrait être un satellite artificiel.

Pudique, cette jolie dame s’arrange pour toujours nous dissimuler son derrière : sa face cachée. Une caractéristique bien commode pour y dissimuler des arrivées et départs d’engins interplanétaires, ou même intersidéraux. Voire des équipements fixes ou démontables visibles au sol. Il se trouve que j’y suis allé à de multiples reprises en vol astral, histoire de voir ça de plus près.

J’ai trouvé une planète creuse abritant dans ses profondeurs la complexité d’une ville futuriste, un vaste astroport et toutes les commodités d’un hub spatial multi-ethnique : zone de duty-free et de dédouanement, zone hôtelière, zone technique, zone militaire, quartier général, mais aussi écoles, hôpitaux, centres de loisirs… La surface pourrait bien n’être qu’un hologramme projeté par les Sélénites. Tel est le nom qu’on donne depuis l’antiquité aux habitants de la lune.

 

 

Dans la mythologie grecque, Séléné la Brillante est fille des Titans Hypérion et Théia, sœur d’Hélios le Soleil et d’Éos l’Aurore. Déesse de la Lune et Lune elle-même, Séléné incarne plus spécifiquement la pleine lune. Cette déesse a été romanisée sous le nom de Luna. (source) Elle tombe amoureuse du roi-berger Endymion, comme on peut le voir sur l’image précédente. Et elle l’endormira pour une longue portion d’éternité. faut-il y voir une métaphore de l’endormissement des humains, les rois comme les bergers, sous l’influence des rayons de lune ?

J’ai fait un rêve, et ce rêve s’est réalisé. Disons plutôt astralisé. C’est à dire vérifié sa véracité par un voyage astral. J’ai rêvé que la lune était l’Atlantide. Le diamètre est sensiblement le même, 3300 km. L’Atlantide, pourtant, n’était pas sphérique. Mais passons sur ce détail, l’ingénierie des terraformeurs dépasse notre entendement. J’ai rêvé que les dieux d’avant nous observent depuis leur grand vaisseau dans le ciel, tantôt rond comme l’œil d’un batracien, tantôt effilé comme une corne de gazelle, mais toujours transparent comme un miroir sans tain.

Ils nous voient, nous ne les voyons pas. Ils nous épient, nous ne le savons pas. Quand deux amoureux batifolent dans la nature, se doutent-ils que leurs ébats sont numérisés, montés, traduits, scénarisés, normalisés en temps réel et aussitôt multi-diffusés dans toute la galaxie ? La multi-diffusion inclut des scènes de sexe explicite tirées de rapports antérieurs, y compris avec d’autres partenaires. Leurs ordinateurs font ça tout seuls en un clin d’œil. Les galactiques sont comme nous, tout aussi friands de détails salaces et d’images croustillantes.

Il y a beaucoup trop d’énigmes dans le rapport que les humains entretiennent avec la lune. Romantique par excellence, elle cache bien son jeu comme elle cache bien des vies dans son ventre. Elle est enceinte d’un monde inconnu. Un monde qui ressemble à tous les mondes de cette galaxie qui nous est étrangère. J’y suis allé bien des fois en astral, ce que j’ai vu, je vous le dis. Je ne peux rien cacher. La lune est habitée. Des géants y sont installés. Ils ont chassé les astronautes, la CIA a prévenu le KGB, les Russes n’y sont même pas allés, et les Étasuniens n’y sont plus retournés. 

La lune est la station orbitale idéale pour servir de hub et d’astroport. La pesanteur terrestre est presque négligeable. Les possibilités qu’elle offre en terme de conquête spatiale rend cette question plus ahurissante encore : pourquoi l’avoir négligée ? Pourquoi avoir construit sur station spatiale internationale quand il aurait été si simple de coloniser la lune ?

Mais non, on l’a tout simplement ignorée. Les Étasuniens comme les Russes. Maintenant les Chinois préparent leur alunissage. Ils ne sont pas dans la combine. Les services secrets russes et étasuniens doivent être morts de rire en imaginant la tête des Chinois quand ils vont se heurter au comité de réception. 

Les géants sélénites ne sont pas très aimables. Ils veulent surtout qu’on leur foutent la paix. Ils ont un boulot à faire et n’entendent pas être dérangés. Surveillance rapprochée. Cible : les Terriens. Nous. Ils nous épient, nous scrutent, nous déshabillent. Ils nous analysent. Le Big Data les aide à tout savoir de nous. Ils ont des doss sur toi comme sur moi. Je vais te dire un bon truc : puisqu’on n’y peut rien, le mieux est de s’en foutre.

 

 

Accrochez-vous, ça décoiffe.

De nombreuses anomalies ont été observées sur la lune.Témoin ce témoignage qui court la presse écrite et virtuelle : Une « masse inattendue et gigantesque » pourrait se trouver sous la surface du pôle Sud de la Lune, dans le cratère Aitken. Des chercheurs de l’université Baylor aux Etats-Unis ont découvert une anomalie lors d’une série de mesures de l’intensité gravitationnelle. Ils ont détecté à cet endroit de subtiles variations, selon les conclusions publiées dans la revue Geophysical Research Letters. (source

La nouvelle est reprise par Futura science qui tire une conclusion sibylline : Des chercheurs ont découvert une anomalie de masse dans la croûte lunaire. Mais inutile d’aller imaginer une immense base extraterrestre enfouie sous la surface. Selon les chercheurs, cette anomalie serait tout simplement le résultat d’un impact d’astéroïde. (source) Pourquoi donner cette précision ? parce que tout le monde s’y attend. pourquoi s’arrêter à l’hypothèse émise par les scientifiques ? Ils n’en savent rien tant que personne n’est pas allé voir de quoi il retourne. jamais aucun scientifique ne retiendra la moindre hypothèse impliquant des extra-terrestres, tout simplement parce que la science n’y croit pas, et les scientifiques tiennent à garder leur salaire…

Pour expliquer cette « anomalie de masse excessive » qui s’étend jusqu’à 300 kilomètres de profondeur, les chercheurs avancent deux hypothèses.

La première suppose que cette masse métallique provient de l’astéroïde qui a frappé la Lune il y a 4 milliards d’années et a formé le Bassin Pôle Sud-Aitken. Le fer et le nickel contenu dans le cœur de cet astre serait resté « suspendu dans le manteau lunaire », selon les scientifiques.

« Nous avons fait le calcul pour montrer que le noyau de l’astéroïde suffisamment dispersé peut rester suspendu sous le manteau de la Lune jusqu’à nos jours, au lieu de sombrer dans le noyau de la Lune », explique Peter B.James.

La seconde hypothèse remonterait à la formation de la Lune. Cette masse pourrait provenir d’une concentration d’oxydes lors du « dernier stade du refroidissement de l’océan de magma ». Notre satellite pourrait en effet avoir été formé en partie par un océan de magma terrestre après l’impact avec un autre astre. Ce deuxième scénario reste néanmoins « purement spéculatif » car les chercheurs n’ont pas pu déterminer quels mécanismes sont à l’œuvre. (source)

 

Quatre ans après

Quatre ans après, aucune suite n’a été donnée à cette enquête. J’en conclus que pour la NASA, ça sent mauvais… J’entends d’ici les protestations des scienceurs : « Qu’allez-vous chercher là ? Nous n’avons pas le budget, c’est tout ! » Et pourquoi n’avez-vous pas le budget ? Qui ça gêne-t-il ? Ah, petite précision qui a son importance. Le cratère Aitken est situé sur la face cachée de la lune. Si des extraterrestres avaient bâti une base sur la lune, ils n’auraient pas choisi la face visible. Trop de télescopes sont braqués dessus sans arrêt. La face cachée est bien plus discrète. On ne la voit jamais…

Dites donc, mais je crois que les Chinois se sont posés sur la face cachée ces temps-ci. Loin du cratère Aitken ? Non, assez près en fait. Tiens ? Comme c’est bizarre. Va falloir apprendre le chinois… (20 janvier 2023)

De nos jours il ne subsiste pas le moindre vestige de la science sacrée, c’est le règne du savoir profane, de l’ignorance qui se prend pour science et se complaît dans son néant.
René Guénon