Tantôt ici, tantôt là, il est des moments où l’esprit s’incarne. Chacune leur tour, les contrées s’illuminent, enfantant des géants. Le 5e siècle avant notre ère fut baptisé par les Grecs « siècle de Périclès« . Ce siècle est une cuvée exceptionnelle : il n’a pas seulement ébloui la Grèce. Il a brillé partout.
En Grèce
Le « siècle de Périclès » est une période de l’histoire athénienne désignant la période durant laquelle, au cours du Ve siècle av. J.-C. en Grèce, l’homme politique et militaire Périclès fut plus de trente fois stratège de la cité. On considère que l’apogée de cette période se situe entre la fin des guerres médiques (en 479 av. J.-C.) et suivant les auteurs, la mort de Périclès en 429 av. J.-C. ou la fin de la guerre du Péloponnèse, en 404 av. J.-C.. À cette époque, Athènes était considérée comme la capitale intellectuelle, artistique et politique du monde grec.
Ce siècle est ainsi qualifié en raison des nombreux travaux réalisés par Périclès : achèvement des Longs Murs qui entourent la cité, construction du Parthénon (le temple d’Athéna), des Propylées, entrées monumentales de l’Acropole, de l’Érechthéion (l’autre temple d’Athéna) et enfin du théâtre de Dionysos.
Au cours de ce siècle, les partisans de Périclès et lui-même cherchent à consolider la démocratie en limitant, par exemple, le pouvoir de l’aristocratie. On parle aussi d’Âge d’or athénien. (source)
Et si l’on parle de l’âge d’or athénien, c’est précisément parce que la littérature, le théâtre et les arts y fleurissent. Le plus grand génie du théatre antique, Eschyle, écrit des trilogies liées, dont nous ne possédons qu’une complète, l’Orestie. Il développe un théatre de transe, où le public, habilement mené par le chœur et le choéphore, vit une catharsis purificatrice qui régénère d’un coup toute l’assemblée. Sophocle viendra quelques années plus tard. Même si sa conception du théâtre est moins intérieure, il reste un dramaturge majeur.
En ce coin du monde comme dans beaucoup d’autres, un rayon de génie a frappé les consciences. Gageons que les éveillés y furent plus nombreux que jamais. Seulement ça, personne ne vous en parlera, surtout pas wikimerdia, l’en-si-close de l’ignorance et du conformisme béton.
Partout — ou presque
Au cours de ce siècle d’or, ce ne sont pas un ou deux spots qui se sont enflammés. Le soleil de la culture, des arts et de l’industrie a illuminé toute la planète, ou presque. Ce fait est assez rare pour être souligné.
Périclès était surnommé le polytechnicien parce qu’il savait tout faire avec génie et souci de la perfection. Mais il n’y a pas que la Grèce, je l’ai dit. Bien d’autres contrées, connues ou pas, ont porté de grands hommes et de grandes femmes, élevé des constructions majeures, rédigé des traités et des livres de sagesse, cultivé les arts et artisanats, collectionné les inventions.
Des techniques d’extraction et de fonte des minerais s’y sont activement propagées d’une terre à l’autre au gré des conquêtes et des échanges commerciaux particulièrement intenses. Siècle majeur aussi pour l’art et la littérature. Les sciences et les techniques font un grand bond en avant. Où ça ?
En Occident, dans le bassin méditerranéen, en Afrique, en Amérique, en Asie — en fait, dans la quasi totalité du monde connu. On se pose la question : pourquoi ? Quelle est la cause de cette incroyable embellie ? Tout se passe comme si de puissants tuteurs étaient venus d’ailleurs nous donner un coup de pouce à tous. Je dis ça, je dis rien. Voyons plutôt.
Celtie
Les six nations celtiques — à savoir Bretagne, Irlande, Écosse, Île de Man, Cornouaille(s) et Pays de Galles –sont encore exclusivement peuplées de Noirs, puisqu’on sait aujourd’hui que les Celtes comme les Vikings, à l’origine, étaient des Noirs.
C’est le siècle où règne le dieu Lug ou Lugh, que les pseudo-savants appellent le Lumineux, se basant sur une étymologie plus que discutable. En fait Lug / Lugh veut dire le Noir, tout simplement. Ce qui ne l’empêchait pas de devenir lumineux comme du radium dans certaines circonstances, tout comme son fils présumé Cuchulainn… qui n’est autre que le dieu des Aztèques et des Mayas, de l’autre côté de l’Atlantique. Cuchulainn possédait lui aussi des armes technologiques — héritées de Lugh ?
Lug ou Lugus est la principale divinité des Gaulois, équivalant au dieu irlandais Lugh, dit Lamhfhada « Aux longs bras », parce qu’il avait le pouvoir de frapper à distance, et qualifié de Samildanach, c’est-à-dire de « polytechnicien », parce qu’il était inventeur et praticien de tous les arts. (source).
Asie
C’est aussi le siècle de Confucius et de Lao-Tseu — les deux plus grands sages de la Chine. En Inde, c’est le siècle de Çakya Mouni Gautama, le Bouddha historique — qui n’a d’historique que le nom. Car sur son existence réelle, j’ai de sérieux doutes. Comme sur celle d’un certain Jésus dit le Christ.
Disons que ce siècle fabuleux a vu la résurgence de la pensée et de la sagesse de Lama, le premier Bouddha de tous les Bouddhas. Noir de peau, noble de cœur, il est nommé Rama en Inde, Lama au Tibet tandis que les Celtes — noirs comme Rama ! – l’appelaient Ram ou Ramos.
N’empêche qu’en Asie aussi, ça bouge aussi au 5e siècle AEC.Avant l’Ère Commune
Afrique – Amérique
Les Égyptiens quant à eux l’appelaient Ra, il s’agit toujours du même homme divin. L’Égypte est alors sous la domination perse. Les pharaons achéménides sont les Darius et les Xerxès. La Perse était l’empire le plus puissant du bassin méditerranéen, sa culture issue des dieux géants venus du ciel a rayonné sur toute cette zone.
Ce siècle béni des dieux est une formidable embellie pour l’Afrique noire. Période d’exceptionnelle prospérité grâce au commerce avec les Amériques. Les Noirs, première civilisation planétaire, étendent leur zone d’influence. Tandis que l’Europe sauvage regarde ailleurs, les Mools Mariniers d’Afrique de l’Ouest intensifient les échanges culturels et commerciaux avec l’autre côte du grand océan. Ils ont pour se guider des cartes marines redécouvertes par les Turcs, notamment l’amiral Piri Reis.
Certes, les sources sont rares pour cette période, trop peu d’historiens s’y intéressent sous le prétexte absurde qu’en deçà d’une certaine date, les témoignages ne sont plus crédibles — on se demande bien pourquoi ! — et l’histoire laisse la place aux mythologies.
Des mythologies qui parlent d’une seule voix, des témoignages concordant d’un bout à l’autre de la planète, et ça n’empêche pas les historiens de se draper dans leur dignité offensée. Pourquoi ? Parce que les faits sont ahurissants. Si les universitaires étudiaient ces époques lointaines, toute l’histoire humaine devrait être révisée drastiquement. C’est exactement l’objet de ce site : Eden Saga, une autre histoire de l’homme.
D’ici à faire des émules dans le camp des historiens, le pas est trop grand pour l’instant. Attendons cinquante ans. Vous le verrez peut-être, ce monde-là, débarrassé de ses vieux préjugés. Pas moi… Je n’aurais fait que planter la graine que d’autres récolteront.
Par les dieux
Cet esprit qui s’incarne — ce ne serait pas un coup des dieux d’avant ? Ou des dieux d’après ? Si l’on en croit Jésus son fils, Dieu est le proprio de tout le bazar.
Mariam dit à Jésus : À qui tes disciples ressemblent-ils ? Il dit : Ils ressemblent à des petits enfants installés dans un champ qui n’est pas à eux. Quand viendront les maîtres du champ, ils diront : Laissez-nous notre champ ! Eux, ils se dévêtent en leur présence et ils leur laissent le champ libre. (source)Évangile selon Thomas
On se croit chez nous, mais on se goure grave. Nous sommes chez nos maîtres. Tout ici-bas leur appartient. Nous sommes tous soumis à leur bon vouloir. Un de ces jours, ils vont venir reprendre ce qui est à eux. Bordel de dieu ! On n’a pas fini de tirer la tronche. Ça craint du boudin. Comme dit le proverbe d’Aldébaran : On n’est jamais peinard nulle part, y a toujours un plus fort qui fait chier.
Aldébaran
L’esprit suit son cours
L’esprit souffle où il veut. Hier ici, aujourd’hui là, demain chez toi ? Qui sait ?
Moi, mais je ne dirai rien.