Les Aliens sont partout et pas seulement à Hollywood. La fréquentation des différentes mythologies et religions nous montre que ça ne date pas d’hier… Au cours des âges, on leur a donné des noms différents, on les a même pris pour des anges.
A quoi ressemblent-ils au juste ?
Certains Aliens nous ressemblent tout à fait, d’autres sont assez différents, et certains ne ressemblent à rien. Plongez-vous dans leur catalogue pour mieux choisir votre prochaine villégiature. « Un alien, ça va, c’est quand il y en a plusieurs que ça se complique » disait Steven Spielberg.Finalement j’ai un doute sur l’auteur 😉
Devant la profusion d’envahisseurs de toute nature, un abrégé d’exobiologie sera le bienvenu. J’emprunte la plupart des descriptions qui suivent à un auteur de SF qui est également gourou d’une secte étrange venue d’ailleurs… un certain Jean-Paul Appel. Il se dit visionnaire, ce qui lui permet de ne donner aucune preuve de ce qu’il avance. Je vous laisse seul juge, amis lecteurs, en ajoutant que le prophète Appel!!!! est seul responsable de ses croyances.
Au départ, l’exobiologie est une branche de la biologie qui se consacre à l’étude des possibilités de vie dans l’univers. Avec l’astronomie et l’astrophysique, elle étudie les traces de vie non terrestre sur les exoplanètes, grâce aux matériaux rapportés par les sondes spatiales ou par les météorites.
L’eau est la première condition pour l’apparition de la vie. Carl Sagan estime qu’il peut y avoir dans notre galaxie une planète sur un million qui possède de l’eau. Or il y a dans la Voie Lactée plus de 100 milliards d’étoiles avec leur cortège de planètes, disons mille milliards de planètes en tout. Donc au moins cent millions de planètes qui, si les conditions d’atmosphère et de température le permettent, seraient susceptibles d’abriter la vie. Pas d’étonnement si tant de races diverses viennent chez nous.
L’exobiologie poursuit aussi ses propres recherches, moins scientifiques, comme de cataloguer toutes les formes de vie décrites par les témoins directs, un exploit digne de Sisyphe ; ou comme de détecter la présence d’aliens sur la Terre, un exploit digne des Men in Black.
Les aliens sont, nous dit-on, des millions d’espèces d’une incroyable variété. Beaucoup d’entre eux sont plus avancés que nous. Ceux qui viennent nous voir le sont tous, puisque nous ne sommes pas capables de leur rendre la pareille. Sur le nombre, il peut y en avoir qui sont favorables à l’évolution humaine, d’autres qui nous sont hostiles, et d’autres enfin qui nous ignorent, et qui posent leur ovni juste pour faire le plein. Mais il y en a qui s’intéressent à nous de très près, paraît-il.
Un spécialiste incongru
Gourou de la secte Siderella,Connue aussi sous les noms de IsoZen, Futura… Jean-Paul Appel rebaptisé Io Appel-Guéry accueille les adeptes dans son château solognot ou dans d’autres lieux choisis. Il se pose –entre autres– en spécialiste des aliens. Selon lui, beaucoup d’aliens viennent nous voir, et à l’heure actuelle, il existe un grand nombre de contactés sur terre.
Un contacté est un « être qui entretient des contacts permanents avec des entités non identifiées, qui se manifestent sous différentes formes. » (source)Appel-Guéry, conférences Mais sous quelles formes précisément ?
Appel-Guéry a tenté d’établir un classement dans cette montagne de témoignages. Pour y parvenir, il faut une bonne dose d’optimisme… ou de naïveté. JP Appel ne manque ni de l’une ni de l’autre. Il distingue d’abord « les petits, mesurant de 0,30 m à 1,20 m. Deux exemples, les êtres de Réticuli mesurent 1,20 m, avec un visage et un corps fin », on les appelle les Gris ; « les êtres d’Andromède ne font que 0,30 m, sont très intelligents, se déplacent en véhicules de forme-énergie. »(source)Appel-Guéry, conférences
C’est quoi ce truc ? Mystère total. En fait, il semble que les Gris soient des sortes de terminaux bioniques. Pour le colonel Corso, les Gris sont des robots organiques d’exploration : des entités sans émotions.
Peur souterraine
Phil Schneider affirme avoir travaillé à la construction de bases souterraines. Il parle de « l’esprit de ruche » de ces extraterrestres Gris qui vivent dans des « nids ». Il les compare à des prédateurs qui ravagent une planète, un peu comme des fourmis. « Une mentalité de ruche », acquiesce Courtney Brown. Pour cet ancien Men-in-Black de la CIA qui les connaît très bien, les Gris sont des prédateurs insatiables, « comme des sauterelles qui infestent le cosmos et qui déménagent après avoir consommé toutes les ressources. »
C’est un point de vue, celui de la peur ; mais il y en a d’autres moins négatifs. Un ancien astronaute raconte tout sur Roswell et nous affirme que les Gris ne sont pas hostiles. « Dans le cas contraire, nous serions déjà tous morts », dit-il. Quant aux « êtres d’Andromède de 30 cm en véhicules de forme-énergie » on dirait des lutins. On dirait des élémentaux qui se déplacent sur le souffle d’un zéphyr ou sur un rayon de lune… La difficulté avec les invisibles, c’est de ne pas se perdre dans leurs innombrables sous-familles.
D’après Carlos Castaneda, les guerriers du Nagual ont une bien piètre opinion des catégories et des descriptions détaillées : pourquoi mettre des mots sur ce qui ne peut se dire ? Sans doute ont-ils raison…
Pour les autres, cette énumération peut encore se poursuivre, il y a autant d’extraterrestres que de variétés d’insectes. D’ailleurs ce sont les mêmes, si l’on en croit Denis Saurat qui nous l’explique dans son livre « La religion des géants et la civilisation des insectes ». Les insectes seraient nos instructeurs, d’après lui. Allons bon ! Mais pourquoi pas ? Chacun son délire. Tout est possible, on a tous le droit, et même le devoir, d’enfourcher son dada.
Rendons la parole à notre gourou « aliéniste »,ou plutôt aliénologue : l’aliéniste, lui, s’occupe des aliénés l’inoxydable Appel-Guéry. « Ensuite, les êtres moyens mesurant de 1,60 à 2,50 m. Citons les Iargans,de la planète Iarga mesurant 2 m, issus d’une civilisation avancée ; les Lyriens au corps élancé ont 5000 ans d’avance sur les Terriens » (source)Appel-Guéry, conférences
Cinq mille ans d’avance sur les Terriens actuels, c’est peut-être cinquante mille ans de retard sur les Atlantes ? « Les Végans, peau mate, visage triangulaire, ont 3250 ans d’avance sur nous. Les Dals, de type caucasien, ont 3600 ans d’avance. Les Pléïadiens ont la peau très fine, et sont très proches des Terriens. Mais ils ont quand même 3000 ans d’avance. Les Bauis étaient déjà présents sur la Terre au temps de l’Hyperborée. Ceux d’Alpha du Centaure nous ressemblent en plus grands. Ils sont blonds, portent une combinaison argentée et disposent d’un dynamisme psychomoteur. Les êtres de Procyon, à la peau jaune ou vert clair, ont une vie très collective. Les êtres d’Orion, race assez corpulente, sont des instructeurs » (source)Appel-Guéry, conférences
Vaisseaux-Mères
Reste une catégorie fourre-tout. « Les nains, les robots, les cyclopes, les géants, les serpents, etc. : ceux d’Epsylon Endoni ont une peau d’écaille rugueuse, mesurent 2 m, avec technologie avancée ; leur étoile est à 20 AL de la Terre.
Des androïdes mi-humains, mi-robots décrits par Enrique Castello. Les géants hyperboréens mesuraient 7 à 8 m. Ils ont laissé de traces de leurs pieds, fossilisés, en Polynésie. Les amphibiens du Cygne ont la peau foncée. Tous ces visiteurs de la Terre vivent soit sur des planètes, soit dans des vaisseaux-mères pouvant atteindre 20 km de long, où vivent jusqu’à 1 millions d’êtres. » (source)Appel-Guéry, conférences
Un de ces vaisseaux-planètes a jadis apporté les Anounna, il était si grand que les textes sumériens l’appellent une planète vagabonde.
Comment des primitifs auraient-ils pu nommer autrement ce vaisseau-mère sphéroïdal ? D’où l’amusante confusion de Zecharia Sitchin, qui en a tiré la fable de Nibiru, une planète à orbite excentrique qui doit revenir prochainement dans notre secteur.
Et détruire la Terre, bien sûr – histoire de foutre la trouille à ses lecteurs fascinés. Bien des naïfs y croient encore. Dont Sitchin, bien sûr, mais aussi le sergent major Bob Dean. Pourtant, les Vedas mentionnent déjà ces énormes vaisseaux, qu’ils appellent des villes dans le ciel. (source)Littérature sacrée védique Les anciennes légendes mayas sont très explicites.
Le problème vient du fait que les spécialistes se cantonnent souvent à la région du monde et à la vision qu’ils ont choisies. Un coup d’œil de l’autre côté de l’Atlantique, un peu de parfum du Pacifique et de l’océan Indien, et leur vision du monde pré-antique pourrait bien s’élargir et les griser.