La venue des saisons

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Avec les bouleversements du grand déluge, notre planète a incliné son axe sur l’écliptique. Quand cet axe a commencé à osciller, les hommes ordinaires n’en ont rien su, mais les Veilleurs d’Etoiles n’ont pas tardé à s’en apercevoir.

La précession des équinoxes est « cette lente oscillation de l’axe terrestre qui déplace la position du soleil aux équinoxes et aux solstices légèrement vers l’arrière dans le ciel, traditionnellement mesurée parun degré toutes les soixante-douze années. » (source)J.M. Greer, L’Atlantide, 2009 Certains auteurs anciens invoquaient des estimations différentes, et encore aujourd’hui, la vitesse de la précession est débattue parmi les astronomes. De même que sa découverte.

« L’histoire de l’astronomie prétend bien légèrement que c’est l’astronome Hipparque (194 à 125 AEC) qui aurait découvert ce phénomène astronomique. Mais… est-ce bien exact ? On n’a recueilli aucune œuvre de cet astronome qui aurait découvert la précession vers 150 AEC. » (source)Alfred Weysen, Le temple du secret et de l’apocalypse, p. 330 Il l’a sans doute découverte dans un texte antérieur, comme Pythagore qui a recopié son fameux théorème dans des écrits datant de 2 millénaires avant lui. Décidément, les anciens Grecs furent surtout des transmetteurs, et parfois bien maladroits, comme Platon ou Homère. Décidément, nous ne sommes pas nés en Grèce

Mais aucun astronome n’a imaginé une seconde que cette précession soit récente : pour eux, elle existe de toute éternité. Pourtant cette fameuse précession n’est pas un phénomène immuable : l’inclinaison de l’axe terrestre par rapport au plan écliptique n’est pas fixe, elle non plus. Ces oscillations évoquent une sorte de dérèglement de l’horloge cosmique, et c’est d’ailleurs ce que nous racontent toute une flopée de traditions antiques à travers la planète.

En fait, la précession est apparue avec l’inclinaison sur l’écliptique de l’axe terrestre. Et cette fâcheuse inclinaison fut causé par un cataclysme majeur, le déluge universel. Bien que son existence soit débattue par les géologues comme par les archéologues, la tradition mentionne un cataclysme daté du onzième millénaire AECavant l’ère commune dont les ravages dévastateurs prolongent leurs conséquences jusqu’à présent.

Car avant ce déluge universel, notre planète a connu un long âge d’or, sous le règne de Cronos et des Titans, dont le plus fameux, Atlas, réussit l’exploit incroyable de redresser l’axe terrestre. Ce fut le jardin d’Eden, une période d’abondance et d’aubaine.

Sous nos latitudes tempérées, l’exploit d’Atlas s’est traduit par un éternel printemps générant proies et récoltes abondantes et sans se donner le mal de cultiver. Ce qui deviendra par contre une cruelle nécessité après le choc du déluge, l’inclinaison de la terre, le changement de climat et l’irruption des saisons. 

« Tu travailleras à la sueur de ton front » dit Dieu à Adam en le chassant du jardin d’Eden. Et c’est bien ce qui est arrivé… En quelques décennies, tout a changé de fond en comble. Pour ne pas mourir de faim, les Hommes ont changé de vie. Tous les chasseurs-cueilleurs de l’eden disparu se sont transformés bon gré mal gré en agriculteurs modèles

Poussés par qui ? Forcés par quoi? Contraints par le changement climatique ? Ou bien soumis aux travaux forcés par les dieux d’avant ?

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La précession est apparue avec le déluge, elle n’existait pas auparavant, pas plus que les saisons. L’ordre cosmique était parfait : l’année durait 360 jours, partagés en 12 mois de 30 jours chacun, ça tombait pile, il faisait beau, l’abondance régnait, tout le monde était content. Mais paf ! Voilà qu’une collision astrale a mis brutalement fin au bel équilibre  sauvé par Atlas. L’axe de la Terre prit un angle de 21° à 23° par rapport au plan écliptique. D’un seul coup les Veilleurs, ces prêtres-astronomes de grand savoir, ont eu du pain sur la planche…

Tout les anciens traités étaient bons pour la poubelle ! Que de nouveaux calculs passionnants en perspectives, un régal pour ces Veilleurs d’étoiles ! Première tâche, calculer la durée totale du cycle précessionnel.

« Au rythme d’un degré tous les 72 ans, il faut 25.920 ans pour que les équinoxes et les solstices retournent à leur position initiale par rapport aux étoiles. Cette intervalle était appelé la Grande année et les anciens astronomes la subdivisaient en douze Grands mois, chacun portant le nom de l’une des douze constellations majeures que l’on trouve le song du trajet emprunté par le soleil : Bélier, Taureau, Gémeaux, etc. Il importe de noter que la précession se déplace à l’envers le long du Zodiaque. »  (source)J.M. Greer, L’Atlantide, 2009

Tous les 2160 ans, un nouveau grand mois commençait.
L’âge du Verseau dont on nous rebat les oreilles
provient directement de cette tradition plurimillénaire.

Voici les dates retenues habituellement pour les Grands mois
      Lion         -11.080 à -8920
   Cancer     -8960 à -6760
    Gémeaux  -6760 à – 4600
   Taureau    -4600 à -2440
 Bélier        -2440 à -280
Poissons   -280 à 1880
Verseau    1880 à 4040

On notera que l’énumération commence avec le Lion, car c’est au début de ce Grand mois, vers -10.500, qu’est apparue la précession. La plupart des auteurs ne cite que ceux-là, sans raison apparente. Une réponse est donnée par les différentes traditions mythologiques, qui associent les nombres précessionnels au Déluge. Dans la période précédente, la terre n’était pas inclinée sur l’écliptique. Mais le Déluge a chassé Adam du jardin d’Eden, tout en lui posant d’autres énigmes.

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Et si le décompte commence en -10.500 parce qu’avant, personne ne savait observer les étoiles ? Parce qu’ils sont arrivés à cette date ? Ou parce qu’avant, il n’y avait rien ? Ces veilleurs d’étoiles, toujours abîmés dans la contemplation du ciel, voulaient-ils guetter les signes d’un nouveau cataclysme ? Traumatisés par le déluge qui avait tout dévasté sur terre, voulaient-ils prévenir la chute d’une autre comète ? C’est fort possible, car ces Veilleurs étaient des êtres de grand savoir qui nous ont tout appris.

 

Dès que l’individu ressent, la communauté est sur un sol glissant.  
Aldous Huxley