Les cent visages de Rama

 

Beaucoup de gens s’imaginent que Rama est un prince de l’Inde antique qui avait un singe pour meilleur ami. C’est bien ce que dit le Râmâyana et pourtant c’est faux. Ram n’est pas d’origine indienne et Hanuman n’a rien d’un singe, c’est un Néandertal, capable de parler et d’exécuter des tours de force avec l’aide d’une technologie disparue.

« L’extraordinaire renommée dont a joui l’épopée indienne du Râmâyana en Asie est attestée par de nombreuses versions : chinoise, tibétaine, javanaise, malaise, vietnamienne, khmère, siamoise, etc. L’intrigue originelle de Vâlmîki conte l’histoire de Rama, fils du roi d’Ayodhya, et elle se déroule en majeure partie dans l’Inde, » écrit Jérôme Rouer. (source) Il répète ce que tout le monde croit, pourtant il se trompe. L’intrigue originelle n’est pas de Valmiki, elle est vraie. Il s’agit d’événements historiques, aussi ahurissants soient-ils. Valmiki a simplement relocalisé en Inde des faits survenus au Proche Orient et en Europe, notamment la jeunesse de Ram, alors connu sous le nom de Druide Ramos.

Et si la renommée de Rama est grande dans toute l’Asie, n’en déplaise à Rouer, Valmiki n’y est pour rien. La source vient de la mémoire collective. L’histoire de Rama n’est pas légende, les faits en sont avérés, depuis l’Hyperborée mythique jusqu’en Europe du nord-ouest, d’Europe centrale aux côtes du Moyen-Orient et des montagnes d’Iran jusqu’en Inde, au Tibet, en Chine et jusqu’au Japon.

C’est à la fois l’itinéraire de son odyssée et l’étendue de son empire. Si le grand Ram a disparu de la mémoire occidentale, son souvenir se retrouve partout. De nombreux peuples le révèrent sous des noms différents, et le plus souvent sans savoir que c’est lui. En Inde, il est connu sous son vrai nom, Rama. Son culte et son souvenir y sont encore vivaces. Au Tibet, il est Lama. Les Tibétains ont gardé sa religion, mais ils ont oublié le fondateur, qu’ils confondent avec Bouddha.

En Chine, il est Fô. Les Chinois le connaissent à travers leur mythologie, mais il ne compte guère de nos jours. Au Japon, il est Pa. Au nord de l’Asie, Pa-Pa ou Pa-Si-Pa. En Asie Occidentale, Pa-Di-Shah. En Iran, il est Gian Shyd, le Déjocès des Héllènes. En Grèce, il est aussi Dyonisos. Pour les rois de Tyr, il est Hi Ram » écrira Fabre d’Olivet. C’est juste, mais incomplet. En Celtie, il est Ram le Bélier. En Hyperborée, il est Ramos le Druide. Dans les Gaules, il est Bel ou Bélénos le Bélier.  En Grèce, il est le dieu Dyonisos, mais il est aussi le dieu Mars, anagramme presque parfait… ou proto-verlan ? Voir plus loin…

Pour les Sumériens, il est Gilgamesh, qui se définit lui-même comme le premier roi des Hommes, ce qui veut dire de tous les hommes, comme Rama dont l’empire couvrit la terre entière. Gilgamesh avait pour meilleur ami Enkiddu, un géant cornu couvert de poils, peut-être un néandertalien comme le meilleur ami de Rama, Hanuman, couvert de poils lui aussi. Comme Hanuman, Enkiddu fut tué au combat. Comme Rama, Gilgamesh en fut inconsolable. Comme Rama, Gilgamesh entreprit un voyage au long cours.

Pour les Hébreux, il est le père du prophète Ab Ram, dont le nom signifie Issu de Ram. Visitant son fils Abram dans un engin volant, que la Bible désigne comme une nuée, Rama serait donc Yahveh lui-même. Pourquoi pas ? Les Grecs l’ont confondu aussi avec Dyonisos, et même avec Zeus, celui qu’ils adoraient sous le nom de Zeus-Ammon et qui arbore de splendides cornes de bélier… signature obligée du grand Ram. Mais plutôt que Zeus lui-même, je pense que Ram serait plutôt son grand-père, Ouranos le grand, que je décompose en OUR + RANOS, le phonème our / ur exprimant l’origine des dieux d’avant selon les travaux d’Alain Aillet, quant à Ranos, on y aura reconnu Ramos le Druide.

 

 

L’homme est de glace aux vérités, il est de feu pour les mensonges. (Jean de La Fontaine)

 

Pour les Perses, je ne sais s’il est Gian Shyd comme l’affirme Fabre d’Olivet, mais je sais qu’il est Mithra, le Bélier qui tue le Taureau aux environs de l’an 2000 AEC. Pour les Egyptiens, Ram fils de Lugh s’appelle Horus-Ra fils d’Osiris. Il apparaît dans le panthéon égyptien au deuxième millénaire AEC et ne tarde pas à s’imposer.  Les pharaons Ram Sès lui rendent un hommage explicite, notamment Ramsès II qui fut une de ses réincarnations.

Pour la Bible, Rama (Raama) ou Raema (en hébreu ְרַעְמָה) est un patriarche cité dans le livre de la Genèse (Gn. 10:7) dans un unique verset. On ne lui connaît donc que sa généalogie. Fils de Koush, le premier-né de Cham, et frère de Nimrod, Rama et ses deux fils, Sheba et Dedân, fondèrent trois des 70 familles postdiluviennes (Gn 10:6-8 ; 1Ch 1:9). Des siècles plus tard, les descendants des tribus de Raama, de Dedân et de Sheba commerçaient tous avec Tyr (Ézéchiel 27:20, 22). On ne sait pas avec certitude où résidait la tribu issue de Raama, mais c’était probablement à Raama, ville près de Maʽîn, dans le Sud Ouest de l’Arabie.

La Torah est du même avis. Koush, Kouch, Cush, voire Cusch, de l’hébreu כּוּשׁ (kûš), est un personnage de la Genèse (dans la Torah / le Pentateuque), et d’autres livres bibliques infra, de l’ « Ancien testament » chrétien… Il est un fils de Cham, un petit-fils de Noé, puis le père de Séba/Seba/Saba, Havilah, Sabtah, Rama (lui-même père d’un(e) autre Séba, Sabteca et Nimrod (Nemrod). (source)https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Koush

C’est ce que dit la Bible. Mais pour les Chrétiens, Ram est Lucifer, le porte-lumière qui est devenu le Diable, le Bélier brillant transformé en bouc des ténèbres, le prince charmant changé en dangereux démon. Ce genre d’inversion est courante. La religion précédente est toujours diabolisée par la nouvelle, le dieu d’avant est toujours transformé en prince des ténèbres par le nouveau culte. Un clou chasse l’autre. Il faut bien que la nouvelle religion s’impose. Les dieux d’avant, déchus, sont remaquillés en démons grimaçants et roule l’embrouille.

 

Le souvenir de son nom

Le souvenir de son nom brille sur la Chaldée aux pâtres mystiques, sur l’Égypte aux prêtres magiciens, sur Rome maîtresse des peuples. En Chaldée on adorait Rama, le dieu des tempêtes dont les ailes foudroyantes terrassent les édifices érigés sur les cimes par l’orgueil des humains.

En Égypte, les temples essentiels du savoir et de l’adoration, les Pyramides, portent le feu de Rama. (« Pyr », en Grec : « feu », et « ramide » qui signifie : « émané de Ram »). Le nom ancien de l’Égypte « Misraïm » contient dans une synthèse kabbalistique les mots prestigieux d’Isis et de Rama.

Quant à Rome, elle fut fondée par un partisan des révélations de Rama, un certain Romulus, ombre du maître aux regards d’aurore. On peut même ajouter que les Bohémiens issus de l’Inde contiennent, dans leur appellation de « Romanichels », l’image affaiblie de l’Homme‑Dieu.

Israël lui‑même enferme dans la ville de Rama, fameuse par le sanglot des mères, l’empreinte sacrée du prophète de l’Inde pri­mordiale. (source)

 

 

Le règne de Ram, si l’on en croit les mythologies, aurait duré plusieurs millénaires. Il commence avec l’ère du Lion, autour du huitième millénaire AEC, et finit avec l’ère du Bélier, vers 2000 AEC. Il coïncide avec le séjour terrestre du vaisseau-mère des astronautes reptiliens Anunna. Un homme, eut-il des pouvoirs divins, peut-il vivre 6000 ans ? Faut-il voir dans cette incroyable longévité plusieurs règnes successifs marqués d’une même empreinte, celle d’un Rama réincarné ? Ce règne pluri-millénaire serait celui, non d’un seul homme, mais d’une dynastie. Rama serait un titre, comme César. Nos rois et nos papes ne font pas autre chose : de Louis I à Louis XVIII, de Benoit I à Benoit XVI.

Rama représente l’ensemble du peuple reptilien, tout comme Viracocha résume en sa personne tous les dieux blancs des Andes, ou comme Hénoch définit à lui seul un peuple prédiluvien. Son règne plurimillénaire s’explique alors le plus simplement du monde. Tant que le vaisseau-mère Nibiru / Hyperborée est resté en vol stationnaire au-dessus du pôle nord, les Anunna ont régné sur le Ki, c’est à dire la Terre selon Anton Parks.

Et parmi ce super peuple de dieux venus d’ailleurs, les plus marquants sont Enki, Cuchulainn et Rama. Si tant est que les fils de Lugh n’en soient pas qu’un seul… ou qu’ils soient plus nombreux encore ! Rama le dieu perdu aux cent visages… Les Romains l’ont confondu avec Mars dieu de la Guerre, tout comme les Hébreux l’ont appelé Yahveh Sabaoth, un foudre de guerre qui commande des légions d’anges farouches, tout comme le grand Rama à la tête de ses armées d’Hyperboréens.

Ram est aussi le dieu perse Ahura Mazda qui rassemble tous les dieux dans son nom, Ahu Ram Ase Da. Ahu pour Anu, principal dieu des Anunna. Ram pour les Ramaïtes. Ase comme les dieux scandinaves. Et Da pour Dana Ann, ou encore pour Zeus qu’on appelle Dieu. L’escorte du dieu Ahura-Mazda est constituée de géants volants qui ne sont autres que les anges de la Bible et de la Torah. Ange, géant, c’est le même mot en verlan. 

Le christianisme a fait de Rama un diable cornu, un Satan vivant dans les profondeurs de la terre au milieu des flammes de l’enfer, comme Seth Enlil ou son frère Osiris Enki vivaient sous terre dans l’Abzu. Tandis que les chrétiens le jugent maléfique, l’hindouisme le voit comme un prince charmant. 

D’après l’indianiste Alain Daniélou, le qualificatif « charmant » qu’on attribue toujours au prince Rama – et la quête de son épouse enfermée dans une forteresse lointaine, sous la garde d’un démon – fait de la geste de Râma l’origine très probable du personnage du Prince Charmant des légendes occidentales. (source)Alain Daniélou, Mythes et dieux de l’Inde, 1994 La chose n’a rien d’improbable. Rama appartient avant tout à la mythologie européenne, même si les Européens d’aujourd’hui l’ont complètement oublié.

 

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Tu ne vas pas être si facilement capable de t’arrêter. Je sais que tu es têtu, mais cela importe peu. Plus tu seras têtu, meilleur tu deviendras quand tu auras enfin réussi à changer.
Carlos Castaneda