L’empereur du monde

 

Il y a treize ans, un de mes premiers articles s’intitulait l’Empire de Rama. Il était consacré à la civilisation de la Vallée de l’Indus, si raffinée pour sa grande ancienneté, que de nombreux auteurs y voient le mythique empire de Rama. Je m’inscris en faux. Le véritable empire de Rama fut beaucoup plus vaste. L’Inde n’en est qu’une partie. Giam-Shyd a régné sur le monde.

Le travail du chercheur est fait de longues traques infructueuses. Parfois, trop rarement, il tombe sur une pépite. Le chercheur devient trouveur, selon le mot de Charles de Gaulle. Avec Rama, je suis déçu en bien. L’instant est propice. Me voici promu trouveur, découvreur, inventeur du gisement. Je ne crois pas au hasard, mais je crois à la chance. Mieux qu’une mine d’or, son histoire est un véritable filon. En voici un nouvel épisode.

Rama le Grand a conquis toutes les terres d’Europe, une bonne moitié de l’Afrique et toute l’Asie. Il s’est taillé un bel empire aussi en Amérique, tant au nord qu’au centre et sur la cordillère des Andes. Un tel prodige à une époque si reculée peut sembler impossible. Attendez voir. Rama ne se déplaçait pas toujours à cheval ou à dos de chameau. Fils d’Hyperborée, il possédait la tech des dieux terraformeurs. Plusieurs milliards d’années de développement technologique et scientifique à son entière disposition.

Ram utilisait un arsenal terrifiant. Il disposait aussi de flottes maritime, aérienne et spatiale de tout premier ordre. Grâce à la vitesse de ses engins volants, il se déplaçait d’une bout à l’autre de son vaste empire en l’espace de quelques instants. Il n’avait aucun mal à administrer de telles étendues, car il avait sur place des hommes à lui, tous éveillés cinquième stade, grands initiés, et bien sûr enfants d’Hyperborée, ayant reçu le précieux enseignement des dieux d’avant.

Je suppose qu’il contrôlait aussi la téléportation, puisque certains passages bibliques décrivent des miracles qui pourraient bien reposer sur cette science. Le développement des dieux d’avant reste très au dessus de notre niveau.  J’ai déjà amplement parlé des terraformeurs, leurs méthodes, leur vaisseau-mère, leur magnifique accomplissement qu’on attribue très injustement à la seule nature — laissez seulement la nature s’occuper d’une planète, vous comprendrez très vite que ça ne deviendra jamais la douce harmonie de notre planète, avec son extrême variété de faune comme de flore — malgré nos dégâts inconsidérés et nos prélèvements parfois définitifs.

Dans les pays qui n’étaient pas sous son contrôle direct, le demi dieu entretenait des émissaires et des correspondants. Rien n’était laissé à Osiris dieu du Hasard. Ce qui ne vient pas de la main d’Osiris n’est que négligence, disait Rama le guerrier impeccable qui assumait la responsabilité de ses actes, de ses pensées, de ses proches, de son peuple, de tous les humains, de la terre entière. Disons que ses pouvoirs divinatoires et visionnaires n’étaient pas seuls en cause. Ses satellites d’observation et ses drones survolaient sans cesse les six continents. Ils surveillaient aussi l’espace, le ciel, les mers, les déserts, les montagnes escarpées et les vallées perdues, afin que nul n’échappe à sa divine vigilance. Ainsi fit-il régner l’ordre et la paix sur son empire.

 

Son règne a duré deux mille ans, de -7000 à -5000.
Cette incroyable période de paix et de prospérité
aurait donné naissance au mythe de l’âge d’or.
À l’apogée son empire couvrait la terre entière.

 

 

L’époque de Rama

Une parenthèse temporelle s’impose. J’ai daté plus haut le règne de Rama entre -7000 et -5000. La civilisation de la vallée de l’Indus plonge ses racines il y a 8000 ans à Mehrgarh. Donc en -6000. Ce qui tombe pile à l’apogée de l’Empire de Rama, qui avait disparu à la période plus tardive de Mohenjo Daro et Harappa.

Pour cette datation, je m’appuie sur plusieurs sources. La première vient de Fabre d’Olivet. « J’ai déjà montré qu’on peut, au moyen de calculs astronomiques faire remonter l’époque de Ram à près de 5000 ans avant notre ère » écrit-il. Mais c’est sans doute davantage. « Arrien, qui avait écrit d’après des traditions originales, rapporte que depuis ce théocratequi prône l’ordre divin comme mode de gouvernement jusqu’à Sandrocottus, qui fut vaincu par Alexandre, on comptait 6402 ans. Pline s’accorde parfaitement avec Arien, quoiqu’il ne paraisse pas l’avoir copié. Or, chacun sait que l’expédition d’Alexandre aux Indes eut lieu 326 ans avant notre ère. D’où il résulte qu’on peut établir depuis Rama jusqu’à la présente année 1821, une durée de 8550 ans. » (source)Fabre d’Olivet, Histoire philosophique du genre humain Durée à laquelle il convient d’ajouter 200 ans pour arriver en 2021, ce qui date le règne de Rama de 8750 ans.

Ma deuxième source de datation n’a rien à voir, elle vient corroborer parfaitement la première. L’archéologie officielle date l’apparition de l’agriculture il y a 8000 ans. D’après la tradition, c’est Rama le Bélier qui a donné son essor à l’agriculture et l’élevage, de son temps activités naissantes. On l’a surnommé le Père des Troupeaux. Il fut d’abord berger avant d’être druide guérisseur, chef de guerre, empereur du monde et maître spirituel de la planète.

D’autres sources confirment ces périodes, comme le montre ma chronologie en ligne. Rama ou plutôt Ha Ra Ma serait apparu vers -8000 avec l’ère du Lion. Le sphinx de Gizeh date de cette ère. Il est possible qu’il représente Rama avec le corps d’un Lion. Gilgamesh, qui se surnomme lui-même le premier roi des Hommes, semblerait dater de l’ère astrologique précédente. Faute de dater son règne avec précision, nous avons une idée assez exacte de l’époque où Ram a apporté la paix et l’harmonie parmi les peuples.

 

Des échanges intercontinentaux

Avant de vous embarquer sur l’aile de mon rêve éveillé, direction la ligne de temps et ses mystères dévoilés, je vous prie de jeter un œil sur ce précieux mémoire dû à Mortimer Wheeler, digne Écossais jusqu’à la moustache et la pipe. Il eut incarné un Sherlock acceptable.

Sir Robert Eric Mortimer Wheeler, est un archéologue écossais (Glasgow, 10 septembre 1890- Londres, 22 juillet 1976), inventeur de la méthode de fouille dite « Méthode de Wheeler » ou de « Fouilles en carrés », qui est antérieure à la méthode de fouille en aire ouverte. (source)Wikipédia

Donc ce Monsieur de noble lignée a inventé une méthode de fouille dont Wikipédia nous dit qu’elle est déjà remplacée par une autre. Nous sommes peu de choses. Raison de plus pour déguster son incunable :

« Les contacts des cités de l’Indus avec les anciennes civilisations proto-historiques ou historiques de la Mésopotamie, de l’Anatolie, de l’Egypte et de la mer Egée, sont importants… Il existe des preuves de contact avec Sargon d’Akkad (vers 2370 – 2284 AEC) puis avec le roi Urnammu (vers 2100 AEC) mais Mohenjo-Daro existait bien avant. Des objets provenant de Mohenjo-Daro ont été trouvés à Tel Asmar et à Troie (vers 2300 AEC) ainsi que dans une tombe royale d’Ur. Des bronzes du Louristan et des armes mésopotamiennes se rencontrent à Mohenjo Daro… Des colliers de stéatite vernissée identiques se retrouvent à Harappa et à Cnossos… Des sceaux provenant de l’Indus se rencontrent à Ur dans le bas Euphrate et à Kish, Suse, Lagash, Umma et Tell Asmar… Un grand nombre de sceaux de stéatite portant des inscriptions en caractères de l’Indus se rencontrent à Bahrein (Dilmun) mais aussi à Ur (vers 2350 AEC) et Lagash (période de Larsa) » (source)Mortimer Wheeler, The Indus Civilizations, pp 111-115 

 

Giam-Shyd

Mortimer Wheeler, sans s’en faire, apporte de l’eau à mes douze moulins dans son exposé malin. Voyez, nous dit-il, admirez combien le monde était alors petit ! Pourtant il n’a pas mentionné le nouveau monde. La discrétion de Sir Wheeler au sujet des échanges avec les Amériques est certes louable, d’autant qu’on l’ignorait encore quand il écrivit ces lignes. Depuis lors, des égyptologues ont relevé sur les narines d’une momie du Second Empire… des traces de cocaïne. Et la cocaïne vient d’Amérique. Sir Robert Eric Mortimer W. –Robbie pour les émules– n’insiste pas non plus sur les échanges entre Mohenjo Daro & Harappa avec l’Afrique noire.

C’est dommage, il eut pu trouver cette information dans l’œuvre prodigieuse du même Fabre d’Olivet. « C’est Rama que les premiers ancêtres des Persans ont nommé Giam-Shyd, à cause qu’il fut le premier monarque du monde, ou le premier dominateur du Peuple Noir car ce peuple était appelé le Peuple de Gian, ou de Gian-ben-Gian, comme disent les Arabes. » (source)Fabre d’Olivet, Histoire philosophique du genre humain

Dans la sonorité de gian, on entend géant. Il faut se souvenir que Rama, du haut de ses 4 mètres, était un géant à peau blanche. Aurait-il dominé le monde tropical avec sa peau laiteuse et ses taches de rousseur ? Ou bien était-il noir de peau lui aussi ?  Ce qui expliquerait le mystère des bouddhas noirs aux cheveux crépus…

« Giam-Shyd peut signifier le Monarque du Monde ou le Soleil Universel, ce qui revient au même. » (source)Fabre d’Olivet, Histoire philosophique du genre humain  Sauf s’il s’agit du Soleil Majeur, Hyperborée, qui brillait plus fort que mille soleils. « Il peut aussi signifier le Maître du Peuple Noir, parce que ce peuple au temps de sa puissance portait le nom d’universel. » (source)Fabre d’Olivet, Histoire philosophique du genre humain

Le peuple noir, du temps de sa grandeur, fut le maître de la Terre toute entière, nous dit Fabre d’Olivet, citant à l’appui Anquetil du Perron. Ce qui implique qu’au 18e siècle, alors que l’esclavage n’était pas encore aboli, quelques érudits se souvenaient encore de la domination première des Noirs sur tous les autres peuples. Je constate que sur ce point comme sur beaucoup d’autres, la pensée européenne a salement régressé depuis lors.

La Terre est sienne

En résumé, Mortimer Wheeler et Fabre d’Olivet nous enseignent la même vérité. La densité des échanges commerciaux de la Vallée de l’Indus avec le reste du monde attestent de la puissance de ces deux villes du nord de l’Inde. Ainsi que celle de l’Inde en général. Disons plutôt : l’Inde à l’époque où Rama en a fait son quartier général. Mais vu les conditions étonnantes de son règne, d’autres régions du monde, pendant la même période, ont eu le sentiment d’être, elles aussi, le cœur névralgique et affectif des activités de Rama. Et Lui seul sait qu’elles furent aussi nombreuses que les étoiles du ciel. Il faut dire que Sa longévité extraordinaire y est pour quelque chose. Deux mille ans, c’est une très longue vie, même pour un géant de 4 mètres.

Eh oui, la portée de cet incunable dépasse de beaucoup le goût des excursions et des souvenirs de voyages. Très vaste et très durable fut l’Empire de Rama. Ce conquérant était un demi dieu. Il appartenait à la race des héros de l’antiquité grecque. Ramos était originaire des Quatre Îles du Nord, mystérieux continent volant que les Grecs nomment Hyperborée et les Sumériens Nibiru. Son odyssée inspira à Homère celle d’Ulysse. D’où son étroite ressemblance avec le Ramayana.

Toute l’Europe, le bassin méditerranéen et l’Asie constituaient son vaste empire à l’apogée de son règne – ou de celui de ses successeurs, qui portèrent son nom comme un titre, comme César ou Auguste à Rome, ou comme les rois Louis en France. Avec ses frères Enlil, Enki et Cuchulainn, Rama est parvenu à unifier toute la planète, qui ne parlait qu’une seule langue, et ne pratiquait qu’une seule religion, ou pour mieux dire une seule sagesse, celle de l’éveil.

 

 

Apports du Lamaïsme au Christianisme

Pais mes agneaux, pais mes brebis. Tu es mon berger ô Rama. Rien ne saurait manquer au panorama. Tu es le Fils de Dieu, l’agneau du Bélier, l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Tu guéris ton peuple, tu lui ôtes cette terrible maladie, tu es le bon pasteur, le juste druide qui nous protège des sauvages druidesses et de leur cruelle magie sexuelle. Bénis-moi, Seigneur Rama, parce que j’ai péché. Sauve-moi, ô mon bon Rama, doux et humble de cœur. Bénis sois-tu, l’enfant Rama, cœur pur, prince charmant. Je ne suis pas digne de te recevoir, guéris d’abord mon cœur de pierre et sur cette pierre je bâtirai ton église.

Rama a banni l’esclavage il y a 9000 ans. En France, la traite négrière sera interdite en 1815, l’esclavage définitivement aboli le 4 mars 1848. Mais il existe encore. Le progrès est une croyance sans fondement.