Vol astral groupé

 

Le deuxième cycle de vol astral en Meute se termine le 4 avril. J’ouvre la possibilité d’un troisième cycle de vols, le dernier. Puis on fera un break pour vous laisser le temps de retrouver la mémoire. D’ici là, voici quelques recommandations qui devraient vous permettre d’améliorer vos résultats avant de vous lancer dans de nouvelles aventures nocturnes.

Se souvenir de soi, voici ce que nous allons travailler dans ce dernier cycle. Il se déroulera du 4 avril au 16 avril, toujours dans les mêmes conditions. A la même heure. Avec un plus qui devrait tout changer.

Les deux cycles précédents ont montré la réticence que manifestent la plupart des Loups. Comme si le souvenir était impossible. Alors qu’il n’en est rien. C’est la chose la plus facile du monde. but affiché cette fois-ci : retrouver la mémoire de ce que vous faites avec moi toutes les nuits. Revivre en solo notre aventure de la nuit. Et, pourquoi pas ? Être enfin capable de vous diriger consciemment dans vos rêves.

Terra incognita

L’enjeu, c’est l’art de rêver selon Carlos Castaneda. Je sais que la plupart des Loups Volants en sont capables. Je m’adresse à celles et ceux qui n’ont pas fait le premier cycle et le deuxième cycle. Celui-ci devrait vous permettre, à vous aussi comme aux habitués, de retrouver avec clarté la mémoire précise et non déformée de ce que vous avez vécu la nuit précédente.

Ce qui se passe chaque nuit tandis que vous dormez est ahurissant. Nous avons tous une double vie. Celle qui nous échappe est infiniment plus riche et excitante que l’autre. La vraie, soi disant. Un beau nid d’emmerdements. Ne restons plus les bras ballants. Ouvrez les grand, que le vol astral se déroule sous vos yeux. Vous pouvez le vivre dans votre corps, exactement comme les scènes de la vie réelle. Les dangers aussi sont présents. Il vaut mieux être prudent et s’y aventurer avec un guide, comme un bon explorateur de contrées sauvages et de terres inconnues.

Déjà la découverte de tes pouvoirs inconnus va t’émerveiller. Dans émerveiller, il y a veiller. Ne dors plus, veille. Ou bien dort en guerrier. Et récolte l’or du sommeil.

 

 

Pas de rêves

On me fait cette objection : Je ne rêve jamais. C’est faux, bien entendu. Tout le monde rêve, et pas qu’un peu. Nos nuits sont plus belles que le plupart de nos jours. Seulement qui en profite, si tu n’en es pas conscient ? Cesse de croire que tu ne rêves pas, demande-toi plutôt comment te souvenir de tes rêves.

Il est important de manger léger avant de dormir. J’ai carrément supprimé le dîner. Deux repas me suffisent. Le travail de la digestion s’effectue moins bien pendant le sommeil, ce qui va bloquer une partie de votre conscience en l’empêchant de bien suivre le vol. Si votre corps est en pleine forme, sans douleur, sans spasme, sans digestion lourde, sans difficulté respiratoire, vous mettez toutes les chances de votre côté.

Couchez-vous de bonne heure, idéalement avant 23h. Juste avant, une méditation, une bouffée d’air pur devant la fenêtre ouverte, et laissez-vous gentiment partir dans les bras de Morphée. Tout usage médicamenteux est un obstacle à la conscience onirique. Si vous avez des difficultés à trouver le sommeil, renoncez au somnifère, optez pour une infusion que vous boirez debout avant de vous coucher.

 

Des rêves ordinaires

Vous vous souvenez de vos rêves, mais ils sont ordinaires. D’une banalité affligeante. Vous n’osez même pas m’en parler. Vous avez tort. Ne soyez pas déçu, les rêves ordinaires n’existent pas. Nos rêves sont tous extraordinaires, absolument ahurissants. C’est pour ça qu’on les découvre avec exaltation le jour béni où on y voit clair enfin.

Alors d’où vient leur banalité ? De votre cerveau. De votre conscience éveillée, qui n’a pas participé à l’aventure astrale. De votre mental qui n’y comprend rien et ramène son grain de se.l Il plaque sa logique sur une réalité dont il ignore tout. Le résultat n’est pas logique, encore moins fidèle. Il est absurde.

Avez-vous déjà gribouillé sur un CD avec du rouge à lèvres ? La lecture est optique, donc cette barre rouge fout la panique dans le lecteur, qui essaie de combler l’absence de données cohérentes avec des éléments tirés du morceau qu’on écoute. Faites l’essai, vous comprendrez mieux. Ça donne un patchwork musical qui ressemble aux morceaux psychédéliques des Beatles, mais en pire.

 

L’habillage mental

Le rouge à lèvres sur le CD illustre parfaitement le principe de l’habillage mental des perceptions. Quand vous vivez une situation incompréhensible, votre cerveau habille ces ondes avec un pot-pourri d’images, de situations, de visages et de sons qu’il tire de son propre fond, c’est à dire votre vie éveillée. Ainsi se referme le piège du mental, qui se battra contre vous jusqu’au bout pour ne pas laisser un pouce de terrain à votre marche vers l’éveil.

Pas de souci, vous gagnerez. Plus la bataille est rude, plus les résultats seront doux. Plusieurs Loups et Louves Volantes me racontent des rêves qui sont absolument fidèles à mes propres souvenirs. Je n’ai aucun doute là-dessus, la structure de l’aventure est la même. Mais le décor, et parfois les personnages sont modifiés. Le cerveau les a tirés de sa base de données avant d’en affubler la structure psychique onirique. Pardonnez les mots compliqués, j’essaye de les éviter au maximum, là je dois y recourir. Pour rester précis donc plus utile. Trop de charlatans racontent n’importe quoi. Ils se bombardent spécialistes après lecture d’un seul bouquin sur une question qu’ils ne maîtrisent pas.

Sans la pratique, sans l’expérience directe, tout ça ne vaut rien. Je m’en excuse auprès ce ceux qui n’ont pas essayé. Car ce qui paraît compliqué quand on reste dans la sphère mental est étonnamment simple en astral. Anagramme de la tras. La trace, en langue des oisons. L’astral c’est la trace. La trace de toi-même que tu dois retrouver.

Bonne chasse les Loups !

 

 

Cette image est mon cadeau bonus. C’est pourquoi je vous la ressers. Quand vous verrez ce genre de couleurs vives et de matière fibreuse derrière vos yeux clos, vous entrerez en astral. Les couleurs les plus propices sont le violet et le jaune. Les plus éloignées sont le vert et le gris brouillard.

 

Tu verras bien qu’un beau matin fatigué J’irais m’asseoir sur le trottoir d’à côté Et tu verras qu’il n’y aura pas que moi Assis par terre comme ça.
Alain Souchon