L’atelier scalaire pratique attire quelques guerriers, la plupart se passionnent, et nous arrivons à des résultats intéressants. De nombreuses questions me sont posées, voici des réponses pour eux et pour tous mes lecteurs… qui sont nombreux, plus de 5 millions sur 170 pays, et vraiment mordus, si l’on en juge par leur nombre de visites !
Les rêves et l’astral
On me demande s’il y a une différence entre le vol astral conscient et les rêves éveillés. Ça dépend. Je me faisais tellement (censuré) dans les cours de maths que je rêvais tout debout sur mon bureau. La prof de maths me virait aussi sec chez le censeur. La censeur, car c’était une dame. Elle était toujours en panne, on l’appelait la censeur sociale.
Blague à part, les rêves éveillés sont bien souvent du vol astral. Avec cette nuance : où est la conscience ? Reste-t-elle dans le corps physique, va-t-elle avec le corps astral qui s’envole ? Deux possibilités encore : la conscience est dans les deux, ou bien elle n’est nulle part. Le dernier cas pour celles et ceux qui ne peuvent supporter le tiraillement et perdent connaissance. Dans ce cas, la conscience rejoint le corps astral, mais la personne n’en saura rien, ni pendant, ni après le réveil. Quand la conscience reste dans le corps physique, le résultat est le même : aucun souvenir du vol astral.
Le mieux, vous l’avez compris, c’est le vol astral conscient. En ce cas, il se confond avec le rêve éveillé. L’étape suivante consiste à contrôler son vol. L’étape ultime est d’être conscient du vol astral tout en gardant sa conscience en même temps dans le corps physique.
Bouche cousue
Un des astral-volants de l’atelier pratique me dit : « je ne sais pas où je suis allé cette nuit, mais je suis sûr qu’il s’est passé quelque chose. Peux-tu m’en dire plus ? » Non, je ne peux pas. Bien sûr je le sais. Mais je dois me taire. L’influence de mes paroles sur la conscience d’un autre transforme ce que je dis en programme impératif. Il va vivre des événements qui ne viennent pas de lui mais de mes suggestions.
Toute la difficulté, pour moi, est d’encourager, de souligner les réussites et les accomplissements, d’approuver les comportements justes voire de m’extasier sur les actes impeccables, mais il m’est interdit de révéler ce qu’une personne ne voit pas encore. C’est même ce qui permet de reconnaître les charlatans. Ils vous diront tout ce que vous voulez savoir, au mépris de votre évolution harmonieuse. Ce qui les intéresse n’est pas de vous aider, mais de vous utiliser. Vampires psychiques, ils font métier d’exploiter la candeur des fragiles. Pour les séduire, ils se rendent indispensables et leur font peur pour mieux leur sucer le sang.
Parfois je ne peux m’empêcher de taquiner les poseurs de questions sans réponse. Inutile de dire que leur ego n’apprécie pas. Et pourtant ! J’ai le droit de le faire, ces agaceries n’en sont pas, bien au contraire. Elles sont hyper utiles et peuvent vite donner de bons résultats. Le rire de Merlin repose sur le même processus.
Détail ou pas ?
Un autre astral-volant précise ce détail : à mon réveil , le seul souvenir qu’il reste de mon rêve est une horloge indiquant 3h45. L’info est peut-être utile pour lui, moi je ne peux rien en dire. Imaginons que j’ai un flash sur cette heure-là, et que je vois quelque chose le concernant. Dois-je lui dire ? Non, car je n’ai pas le droit de lui voler sa découverte. On retombe dans le cas de figure précédent. Je vois, mais je ne dirai pas.
Je sais qu’il me lit, je lui suggère de méditer cette info. Que signifie 3h45 pour toi, ami ? Tu es le seul à pouvoir répondre. Attention, ce n’est pas forcément une heure, il peut s’agir des seuls chiffres 3,4 et 5. Ils forment une séquence.
Ce que nous voyons dans nos rêves est réinterprété par le cerveau. La confiance qu’on accorde donc à ces pseudo-souvenirs doit être modérée par une analyse critique. Je viens d’en donner un exemple. Ne prenons rien au pied de la lettre quand il s’agit d’inconscient. Tous nos rêves, tous nos voyages astraux nous parlent avant tout de notre inconscient. C’est en quoi ils sont précieux.
Mais l’inconscient est protégé. Sa combinaison d’ouverture est inviolable. Voilà pourquoi les arcanes XIII ou mystères d’Isis nécessitaient jadis la présence d’un passeur, habilité à vous faire traverser les grandes eaux.
Mental dominant
Une volante m’avoue qu’elle a bien du mal avec son mental trop envahissant. Hyperactive, son travail l’absorbe. Ceci explique cela. Impossible de faire le calme intérieur sauf à quelques rares moments privilégiés. Son travail l’occupe même quand elle est en dehors. Ce qui implique qu’elle reste constamment dans le mental, le flot des pensées et des impressions mentales ne tarit pas dans sa tête.
Ecoute ton corps. Il sait.
La solution : habiter son corps. Il faut stopper la dictature de la tête et se décider à explorer son corps. De l’intérieur comme de l’extérieur. C’est la solution la plus évidente, mais pas facile à mettre en œuvre. Pour tout vous dire, je suis l’inverse. Séjourner dans le mental me rend zinzin. Faut que j’en sorte d’urgence.
Méditer n’est plus une activité que je pratique à telle ou telle heure. Ma vie est méditation. Ce que je fais à certaines heures, et pour quelques minutes à peine, c’est un séjour dans le mental. Là où tous les humains sont installés à demeure. Du coup je me sens loin du monde. J’y suis encore pourtant, à peine. La matière de mon corps est une réalité, mais je caresse le projet de cesser de m’alimenter pour me nourrir de prana. M’éloigner plus encore de la matière. Voilà pourquoi j’ai du mal avec les livres imprimés. Trop de matière dure. Je préfère le virtuel, puisque de toute façon c’est notre vraie nature.
Ressentir pour agir
Je ressens quotidiennement tes nombreuses aides énergétiques mais je ne suis pas toujours en mesure de les exploiter. Cependant, mardi dernier et un autre soir j’ai pu me poser. J’ai ressenti comme un flux qui me tirait vers le haut, et l’impression de flotter dans les airs en tenant les mains de plusieurs personnes. Dès que je ressens ces sensations mon mental prend rapidement le dessus et coupe court toute possibilité d’aller plus loin.
Le ressenti est magnifique et correspond très étroitement à la réalité. Notre groupe de sept à huit personnes volantes s’était mis en cercle dans une sorte de communion. D’autres participants m’ont dit que je parlais, mais aucun ne se souvient de ce que j’ai dit. De mon côté, même chose : je revois le cercle de communion, mais je ne crois pas avoir dit quoi que ce soit. Parfois, quand le point d’assemblage se déplace, on croit recevoir un enseignement oral. Mais ce n’est pas le cas.
Je note la dernière phrase : mon mental prend rapidement le dessus. Oui, c’est ainsi que fait l’ego. Tous nos blocages peuvent s’expliquer par la peur, l’incrédulité, le doute, le manque de confiance, l’excès de raison, toujours est-il que ces freins n’ont qu’une seule source : le mental. La pensée reine, le flot d’images mentales, bref, ce que notre civilisation considère comme l’état normal.
Faire le vide. Relativiser l’importance de la raison. Cesser d’agir dans tous les sens. Habiter son corps, changer d’air, on pue de la tête.
Quand le vide gagne l’intérieur du crâne, c’est le début de la sagesse.
Ressentir finement les événements de l’astral est la première phase, que presque tous peuvent atteindre en deux ou trois séances collectives. Il s’agit ensuite d’utiliser ce ressenti pour passer à l’action. Ouvrir le voir du troisième œil. Accepter sa toute-puissance. Se dire, d’un air banal : oui, je vole. C’est moi qui vole. Je vois la terre en dessous, l’espace, les étoiles. Je plane au-dessus de la lune, je traverse le soleil, je suis l’écume, le parfum, le vent qui souffle en tempête ou qui caresse la peau comme des lèvres tièdes.
Et ton corps spatial atterrira au Paradis.
Cet article marque la fin du premier cycle de l’atelier scalaire. Le deuxième cycle débutera en janvier 2021. Si vous souhaitez y participer, les conditions d’inscriptions seront les mêmes que pour le précédent cycle.